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L’organisation de la collecte et de la gestion des déchets, et après ?

par | 19 février 2021 | Envi­ron­ne­ment, gpseo

L’im­pact visuel du désastre GPS&O est visible depuis jan­vier 2021. (DR)

La réflexion ci-des­sous montre la pos­si­bi­li­té de sor­tir du désastre GPS&O par un chan­ge­ment de mode de pro­duc­tion et de consom­ma­tion en s’ap­puyant sur l’exemple triel­lois.

Nous l’avons tous vu, dans les jour­naux, sur les réseaux sociaux, en dis­cu­tant avec les voi­sins, la famille etc., la nou­velle orga­ni­sa­tion de la col­lecte des déchets de nos pou­belles ne convient qu’à très peu de per­sonnes.

Les résultats de la nouvelle organisation

Suite au chan­ge­ment de l’horaire du ramas­sage, la beau­té du pay­sage natu­rel et urbain de Triel est alté­rée ; il est deve­nu moins har­mo­nieux, pour ne pas dire immonde, si vous per­met­tez cette expres­sion.

Les nou­veaux horaires, la réduc­tion du nombre de pas­sages annuels, les zones et le croi­se­ment d’un nombre incroyable de cri­tères ont plus été impo­sés que conçus en bonne intel­li­gence avec ceux qui sont direc­te­ment concer­nés : les habi­tants, les socié­tés de col­lecte et de tri des déchets ain­si que les mai­ries. Notam­ment, les éboueurs, eux-mêmes, n’y com­prennent plus rien avec ces his­toires de quar­tiers rési­den­tiels, de cou­leurs etc. Cela montre bien que cela a été impo­sé pure­ment et sim­ple­ment.

Un objectif louable de la communauté urbaine GPS&O, mais une action décidée avec latéralisme

Ain­si, aujourd’hui, nous nous retrou­vons en pleine jour­née avec une ribam­belle de pou­belles de toutes tailles, avec de l’embonpoint ou non, celles-ci bien ali­gnées le long des rues triel­loises.

Après avoir ter­gi­ver­sé, pas­sons à des choses un peu plus concrètes, qui nous concernent tous et toutes. Cette nou­velle orga­ni­sa­tion a un but louable : réduire le volume des déchets. Cepen­dant, pour arri­ver à cet objec­tif, GPS&O a choi­si une méthode peu effi­cace : déci­der uni­la­té­ra­le­ment. Or, tous seraient d’accord pour accep­ter de réduire, voire à terme, sup­pri­mer tous les déchets, embal­lages inutiles ou super­flus.

Si nous vou­lons arri­ver, à terme, à sup­pri­mer tous les déchets col­lec­ti­ve­ment, il va fal­loir évo­luer dans nos manières de vivre et, de fac­to, d’acheter ; cer­tains le veulent, et, pour diverses rai­sons, ne peuvent pas le faire par manque de temps, manque d’argent, manque de moti­va­tion ou de nom­breuses autres rai­sons. Ne pré­ten­dant abso­lu­ment pas connaître la solu­tion de ce pro­blème de pou­belles, je pré­fère le tour­ner en quelque chose de posi­tif qui pour­rait nous aider, tous et toutes.

Sortir par le haut

Je me per­mets seule­ment de don­ner mon point de vue sur la situa­tion et de ne pas pen­ser à court terme, mais d’a­voir une vision à plus long terme(1). Ceci est le fruit d’une réflexion et de la mise en rela­tion d’une mul­ti­pli­ci­té d’idées que j’ai ras­sem­blées et imbri­quées de telle sorte que cela donne un modèle fonc­tion­nel et béné­fique à cha­cun des indi­vi­dus et éga­le­ment à la com­mu­nau­té, sociale et éco­no­mique. Par­tant de ces dif­fé­rents pro­blèmes sou­le­vés, il se trouve que nous dis­po­sons déjà de la solu­tion. Cer­taines per­sonnes et/ou entre­prises ont déjà pris les devants, que ce soit à Triel ou ailleurs. Nous devons ain­si com­men­cer ou conti­nuer à nous en ins­pi­rer.

D’ailleurs, si cela a été adop­té, c’est bien parce que c’est béné­fique à tout le monde ! C’est pour­quoi, pour réduire les déchets inutiles, nous devons déjà nous inter­ro­ger sur ceux qui sont pré­sents à la mai­son, au tra­vail ou n’importe où. Ensuite trou­ver une solu­tion, et il y en a tou­jours une : la sub­sti­tu­tion, l’amélioration, la sup­pres­sion… Ain­si, nous pou­vons ini­tier une évo­lu­tion en par­tant d’un chan­ge­ment de com­por­te­ment de deux agents éco­no­miques : – Que les pro­duc­teurs ou les entre­prises s’engagent à four­nir des pro­duits, des biens avec des embal­lages stric­te­ment néces­saires à leur qua­li­té. Il faut aus­si des ser­vices n’u­ti­li­sant que des embal­lages réel­le­ment néces­saires à leur qua­li­té. – Que les consom­ma­teurs s’engagent à consom­mer loca­le­ment et ache­ter des biens sans embal­lage ou avec l’emballage néces­saire. Ces biens pour­raient, peut-être, être conçus via des dis­cus­sions, des enquêtes afin de connaître les attentes, les sou­haits, les goûts quant aux pro­duits  dont les clients auraient besoin. Afin d’illustrer mon pro­pos sur cette pers­pec­tive d’évolution à long terme, par­mi légion d’exemples pré­sents dans le monde, j’ai choi­si nos tor­ré­fac­teurs triel­lois, Pfaff : ils pro­posent du savon solide fait à par­tir de marc de café.

Le cas de Triel dans l’évolution positive suggérée

Le lien social et éco­no­mique, tout sim­ple­ment humain, recréé per­met­tra de d’accompagner la renais­sance du rayon­ne­ment cultu­rel de notre chère et tendre Treo­la(2). Tout un cha­cun sait ou peut arri­ver à per­ce­voir, grâce à toutes ses carac­té­ris­tiques (son his­toire, son archi­tec­ture, ses monu­ments, sa popu­la­tion, etc.), tout le rayon­ne­ment que Triel pour­rait retrou­ver. Grâce à ses habi­tants, ses com­mer­çants et tous les indi­vi­dus qui y passent du temps, notre ville a la pos­si­bi­li­té de conso­li­der ses fon­da­tions de ville cultu­relle, spor­tive, sou­dée, accueillant tout un cha­cun, peu importe ses sen­si­bi­li­tés. En bref, une ville qui com­pose avec tout le monde.

Reste à savoir si ces ali­gne­ments har­mo­nieux per­du­re­ront encore long­temps ou vien­dront à dis­pa­raître. Des amé­lio­ra­tions pour­raient résul­ter de dis­cus­sions entre la Mai­rie et GPS&O, abou­tis­sant à des enquêtes, des ques­tion­naires. En effet, c’est la diver­si­té qui fait force et nous per­met d’avancer !

Notes

1. Des exemples de pro­duits sans embal­lages, réuti­li­sables, rechar­geables viennent-ils à votre esprit ? Si c’est le cas, vous pou­vez être fier de vous et si vous en uti­li­sez, c’est moi qui serais fier de vous.

2. Au fil des temps, les noms de villes changent ; nous pour­rions dire qu’elles vivent à tra­vers nous. Ain­si, dans les pre­mières décen­nies du IXe siècle, il fal­lait plu­tôt opter pour Treo­la si l’on vou­lait se rendre à Triel !

 

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