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Immobilier : toujours la crise au marché des locaux d’activités en Ile-de-France
Le 17 avril, les experts observent un démarrage poussif dans un contexte encore grippé. Rappel : le présent communiqué est élaboré avec les données 2024 issues du nouveau groupe de travail ImmoStat…
Logement : les maires de grandes villes demandent des moyens
Présidée par Gil AVÉROUS, maire de Châteauroux, l’association Villes de France, association d’élus pluraliste dont le président délégué est Jean-François DEBAT, maire de Bourg-en-Bresse, représente…
Fitch attribue la note ‘AA-’ au département des Yvelines ; la perspective est stable
Fitch Ratings a attribué le 15 avril au département des Yvelines les notes de défaut émetteur (Issuer Default Ratings – IDR) en devises et en monnaie locale de ‘AA-’ avec une perspective stable. Une…
Jeux Olympiques : ne congédiez pas votre locataire pour louer l’appartement à des touristes !
Jeux Olympiques : « ne congédiez pas votre locataire pour louer l’appartement à des touristes ! » est le conseil de Laurent Dubois, fondateur de Monsuperlocataire.fr L’Agence départementale…
Aptimots rejoint Mur’envol : 50 % sur tous les livres d’occasion
Depuis le 25 mars 2024, les 24 premières Personnes Privées Durablement d’Emploi (PPDE), du projet TZCLD Les Mureaux, sont entrées en activités au sein des différentes structures d’activités gérées…
Denis Robin est nommé Directeur général de l’ARS Île-de-France
Denis Robin a été nommé Directeur général de l’Agence régionale de santé Île-de-France en Conseil des ministres le 10 avril 2024 et prendra ses fonctions dès le 29 avril prochain. Denis Robin…
Exonération d’IFI en location meublée professionnelle : une
réponse ministérielle durcit le ton
Le 09/04/2024, une réponse ministérielle est venue apporter des précisions sur les nombreuses interrogations des loueurs en meublé en matière d’IFI. Cette réponse ne va pas dans le sens des loueurs…
2023 : une année « post-covid atypique » et historique pour le marché du jeu vidéo
Fin mars 2024, le SELL, Syndicat des Éditeurs de Logiciels de Loisirs, a dévoilé les résultats et le bilan complet 2023 du marché du jeu vidéo dans sa publication annuelle l’« Essentiel du Jeu…
Inscriptions au concours « Balcon et Jardins Fleuris » 2024 à Meulan-en-Yvelines ouvertes
Depuis le 1er avril 2024, sont ouvertes, sur la commune de Meulan-en-Yvelines, les inscriptions pour l’édition 2024 du concours : « Balcons et Jardins Fleuris ». L’inscription est ouverte jusqu’au 31…
Le maire de Verneuil-sur-Seine fait le point sur la RD154
Le maire de Verneuil-sur-Seine, Fabien Aufrechter, a rencontré, le 13 décembre, la rédaction du Journal des Deux rives pour évoquer le projet de contournement de la RD154, suite au vote favorable du conseil communautaire de Grand Paris Seine & Oise sur un aspect foncier, tenu le 10 décembre dernier. Rappelons que ce projet, datant de 2004, consiste à créer une déviation afin de désengorger les centres-ville de Verneuil et de Vernouillet. Selon ses promoteurs, ce projet a pour objectif de réduire les nuisances sonores, les accidents corporels et de créer des dessertes pour les piétions et les cyclistes. Cependant, une portion de cette déviation passerait par le Bois de Verneuil-sur-Seine et détruirait le milieu naturel. Le projet du département a été refusé, nettement, lors d’une consultation citoyenne récente organisée par les trois communes directement impactées.
Comment peut-on arrêter ce projet en tant que maire sur le plan politique et juridique ?
Aujourd’hui, nous sommes face à un projet qui date de 60 ans, ce projet a été d’abord le projet des maires. En 2004, il y avait l’unanimité pour le projet, qui remonte à des projets visant à urbaniser le Bois de Verneuil qui avaient été prévus dans les années 60. Les choses ont évolué d’un seul coup, d’abord pour connaître les besoins en termes de mobilités et d’environnement dans le territoire car à l’époque il n’y avait pas d’autres solutions pour désengorger le territoire. Maintenant oui, donc il faut repenser le territoire en proposant d’autres projets comme avec Éole. Sur le plan juridique, le maire de Verneuil-sur-Seine ne peut rien faire. Si le département souhaite lancer la déviation, il lancera la déviation.
La ville possède-t-elle les moyens financiers de lutter contre le projet ?
Il n’y a pas d’implication financière de la ville dans ce projet. Je dis même que le département peut économiser 30 millions d’euros et je préfère que cet argent soit investi dans de la solidarité, dans de l’aide sociale et la santé que dans une route inutile. C’est une question de vision et bien sûr la ville va s’engager pour nous faire entendre.
Comment défendez-vous l’avis des habitants ?
Les maires ne souhaitent plus le projet car ils ont dit qu’en amont ils adopteraient la position de la population ; c’est cela le principal changement. Ce n’est plus le projet des maires qui étaient pour mais celle de trois maires qui défendent 30 000 habitants. Les maires ne défendent pas leurs intérêts mais l’intérêt commun de 30 000 habitants.
Que répondez-vous aux arguments avancés par Pierre Bédier, président du Département des Yvelines ?
Concernant la réduction des mesures, c’est tout le paradoxe. Si on reprend les enquêtes parcellaires de 2003 et 2004, on se rend compte que le projet de piste cyclable tout au long de la RD154, selon le rapporteur, a tout intérêt d’être abandonné car cela impliquerait de couper plus d’arbres car la route serait plus large. Bien sûr, on peut atténuer mais la question c’est « Quelle est la vision écologique sur tout le territoire ? ». Je ne suis pas contre l’utilisation de la voiture car des routes il en faut mais c’est de savoir quel territoire nous voulons. Une vision écologique, une vision pragmatique, une vision où l’on développe les mobilités douces, c’est possible. Il y a des contre-propositions possibles et imaginables.
L’argument de réaménager la route déjà existante, ce n’est pas le cas. Si on mesure la largeur de la route et la largeur de celle du projet, on se rend compte qu’il est question de couper de la forêt. Concrètement c’est pas une route de passage mais ce détournement serait fait pour les camions ! La route dite « rouge » est un passage de loisirs et détente et l’opposition y est forte car c’est un symbole de la ville.
Pour les mesures compensatoires, il faut savoir que compenser c’est mettre des arbres dans un autre secteur. On ne demande pas de compenser à l’autre bout du territoire mais de compenser sur le secteur. La meilleure manière de ne pas compenser c’est de ne pas faire un détournement.
Pierre Bédier vous a rappelé que cette décision n’est pas dans vos compétences et que l’inquiétude devrait déjà se porter sur la carrière existante. Que répondez-vous à cela ?
Évidemment, ce n’est pas dans mes compétences mais le projet concerne la commune. Se faire imposer des projets qui ne sont pas les nôtres par des collectivités supérieures qui sont censées être nos partenaires, c’est compliqué à admettre. De plus, la vraie question est de savoir ce que l’on veut pour notre commune ? Veut-on protéger des espaces boisés, des plaines agricoles. Je ne crois pas que la priorité est de défigurer le bois d’un côté et de favoriser la traversée des poids lourds. Au contraire, il faut repenser la circulation de manière globale dans la ville et, d’ici fin 2022, j’organiserai une grande consultation sur la circulation.
Pourquoi n’y a‑t-il pas de coopération entre les communes ? Quels sont les éléments qui bloquent ?
Dans le passé, les maires étaient tous alignés pour faire cette route. Aujourd’hui, certains maires pensent que cela ne les regarde pas ou se sont positionnés contre. Ce contournement est montré comme la solution à tous les problèmes de circulation ; il ne résoudrait rien mais il créerait des nuisances et détruirait notre environnement. C’est franchement le combat entre l’ancien monde et le nouveau.
Lors du vote, certains villages ne connaissaient pas la situation de notre commune ; De plus, il y a une logique de groupe : le groupe qui préside le conseil départemental est soutenu par les maires partisans du même groupe politique. Il faut retenir que ce ne sont pas 42 opposants contre 75 pour mais 42 opposants et 20 abstentions car j’ai appelé les personnes présentes à s’abstenir ; donc c’est 62 contre 75. Il y a un vrai débat, ce n’est pas tranché. En plus, ce vote n’était pas pour ou contre la RD154 mais sur l’enquête publique visant à reloger, sur des terrains familiaux, des personnes qui habitent sur le tracé.
Avez-vous eu des remontées d’autres personnalités politiques sur ce sujet ?
J’ai été très surpris, après ce vote, de recevoir des encouragements de la part de personnes pourtant très proches de l’actuel président du conseil départemental. Ils ne peuvent pas s’exprimer publiquement mais comprennent ma position et eux-mêmes ne sont pas totalement satisfaits. Ce dossier est beaucoup plus clivant que l’on peut imaginer.
Quelle sera votre conclusion, à ce stade, sur ce dossier ?
Le problème est sur la circulation globale et non seulement sur le centre de Verneuil-sur-Seine. Je pense que nous devons aménager mais autrement en revalorisant des axes et des territoires. Par exemple, la base de loisirs à Verneuil-sur-Seine est à redynamiser et peut devenir ce diamant vert aux portes de Paris. La question est de savoir quelle suite donner à ce dossier. Certains militants écolos envisagent, sur les réseaux sociaux, de créer une sorte de Zone A Défendre (ZAD). Cela est une véritable menace pour la sécurité de la ville. Je ne vais pas favoriser l’illégal pour battre le légal. Il y a donc une opposition politique et citoyenne car il ne faut pas faire le bonheur des habitants malgré eux.
Propos recueillis par Adrien Da Cas
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