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Hommage à Monsieur Quijoux

par | 31 août 2021 | Poli­tique, Triel-sur-Seine

L’an­cien maire de Triel-sur-Seine, Amour Qui­joux, aimait se pro­me­ner et par­ti­ci­per aux évé­ne­ments de la ville, comme le Forum des asso­cia­tions. (J2R)

Amour Qui­joux était né le 2 mai 1930 à Cher­bourg. Il est décé­dé le 24 août 2021 à Triel-sur-Seine. Une vie bien rem­plie.

Deve­nu maire en 1989 après une cam­pagne ser­rée axée sur la fer­me­ture de la décharge d’ordures ména­gères, Amour Qui­joux s’est révé­lé un homme de com­bat, prompt à l’affrontement quand il consi­dé­rait sa posi­tion comme juste.

Ins­tal­lé à Triel en 1968 avec sa famille, cadre com­mer­cial dans une grande sur­face de vente de maté­riaux de construc­tion, il avait un tem­pé­ra­ment de ven­deur et aus­si le prag­ma­tisme du bri­co­leur, de l’inventeur, de l’homme de l’art qui tou­chait à tout.

Tou­jours atten­tif à son épouse, qui tenait bou­tique rue Paul Dou­mer, dans la vente de laine, il était deve­nu, dans la décen­nie 1970, pré­sident de l’association de com­mer­çants de la ville, qui comp­tait alors nombre de com­merces de bouche répu­tés et qua­si­ment tous les com­merces de détail et les arti­sans dont pou­vaient rêver les habi­tants. C’est dans ce contexte d’animation et de pro­mo­tion de la ville que l’idée d’une grande « bro­cante » avait ger­mé dans son esprit et que la Fête du Flan avait vu le jour, renouant sans le savoir vrai­ment avec la tra­di­tion ancienne de la Mère Tarte, grand gâteau offert par les com­mer­çants de Pis­se­fon­taine, lors des fes­ti­vi­tés de la Saint-Marc, patron des car­riers !

Fort de sa bonne connais­sance du tis­su local et ani­mé par une réelle envie de pro­mou­voir sa ville d’adoption, il par­tit en guerre contre les pro­mo­teurs, en vou­lant sau­ve­gar­der le Châ­teau des Ifs de Pis­se­fon­taine, mal­heu­reu­se­ment trop tard ! C’est aus­si dans l’action que les Triel­lois le décou­vrirent, à la tête de la mani­fes­ta­tion pour obte­nir la fer­me­ture de cette décharge qui empoi­son­nait la vie des gens. Fédé­rant les asso­cia­tions, dont Triel Air Sain, à la pointe de l’action…

Vain­queur en 1989, il entre­prit tam­bour bat­tant de mettre en chan­tier son pro­gramme, avec un pro­jet phare : celui de la ZAC de restruc­tu­ra­tion du centre-ville. C’est à cette occa­sion qu’il déci­da, face aux oppo­si­tions, d’organiser la pre­mière consul­ta­tion locale qui, en 1992, don­na rai­son à ceux qui ne vou­laient pas d’une modi­fi­ca­tion radi­cale du quar­tier concer­né. Qu’à cela ne tienne, la trans­for­ma­tion de Triel se ferait autre­ment, par petites touches.

En même temps, de nom­breux autres pro­jets allaient mobi­li­ser élus et per­son­nel muni­ci­pal : la construc­tion d’un nou­veau groupe sco­laire, Jean de la Fon­taine, dans les hau­teurs de la ZAC des Châ­te­laines, puis la réa­li­sa­tion de l’Espace Rémi Bar­rat, par trans­for­ma­tion et exten­sion de l’ancienne gare de mar­chan­dises SNCF. L’Espace Senet était res­tau­ré, trans­for­mé, ouvert à la biblio­thèque, à l’Ecole de musique, aux asso­cia­tions avec le Club des anciens et les AVF, et enfin ouvert à la popu­la­tion pour les mani­fes­ta­tions offi­cielles dans la salle Guy de Mau­pas­sant.

Les spor­tifs aus­si occupent le devant de la scène, avec la réno­va­tion du COSEC, bap­ti­sé Com­plexe Mau­rice Sol­le­ret, et les nou­veaux équi­pe­ments dans l’Espace Gas­ton de Chi­rac. Les bou­listes aus­si sont ins­tal­lés dans un lieu dédié, l’Es­pace Ray­mond Fra­det. Quant aux astro­nomes de l’observatoire, ils trouvent dans leur nou­veau maire le bâtis­seur du Musée du Parc aux Etoiles. Côté culture, l’ancienne grange de l’Hôtel de l’image, deve­nue gym­nase et salle poly­va­lente, est défi­ni­ti­ve­ment dédiée au Théâtre qui reçoit le nom d’Octave Mir­beau et accueille les Comé­diens de la Tour en rési­dence. Les Com­pa­gnons du Tour de Main quittent les sous-sols de l’école Charles Dupuis et intègrent la nou­velle salle Antoine Zarfd­jian, che­min des Gouill­lards. Un Espace Jeunes est créé, proche du théâtre, ain­si que le pre­mier skate park. Et encore, le mar­ché quitte la halle voi­sine de l’AREPA La Rose­raie, trop excen­trée et trans­for­mée en Salle d’exposition André Grel­bin. Le mar­ché s’installe près du super­mar­ché et du par­king Senet.

Les ate­liers muni­ci­paux trouvent leur nou­vel empla­ce­ment dans les anciens locaux Cau­chois et le CCAS s’installe dans les anciens bureaux Grel­bex. Et pen­dant ce temps, la ville bouge. Une pre­mière OPAH est lan­cée. Mise aux normes et rava­le­ments amé­liorent le cadre de vie. Plu­sieurs opé­ra­tions immo­bi­lières trans­forment l’image de la com­mune sur les berges de Seine et accueillent de nou­veaux Triel­lois, ravis de leur agréable rési­dence. Dans le centre, plu­sieurs construc­tions nou­velles sup­priment les ves­tiges du pas­sé et apportent une nou­velle clien­tèle. Enfin « le grand pro­jet » de super­mar­ché ATAC ver­ra le jour au terme d’un second man­dat riche en idées nou­velles.

Sou­cieux de valo­ri­ser les citoyens inves­tis dans la com­mune, Amour Qui­joux et son équipe créent une dis­tinc­tion nou­velle, le Triel d’or, qui récom­pense les mérites excep­tion­nels. Les per­son­na­li­tés dis­pa­rues sont hono­rées en don­nant leur nom aux dif­fé­rents nou­veaux équi­pe­ments.

Pen­dant ces douze années, M. Amour Qui­joux aura été sur tous les fronts pour défendre les inté­rêts des Triel­lois et pour faire évo­luer sa ville, avec une volon­té sans faille, un cha­risme affir­mé et une effi­ca­ci­té recon­nue par tous. Mer­ci à vous, Mon­sieur le Maire. Vous res­tez dans nos cœurs.

Article pro­po­sé par Jean-Pierre Houl­le­mare,  maire hono­raire

 

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