Dans un nuage de brouillard et de fumée, six pom­piers et plu­sieurs membres du per­son­nel for­més se sont  mobi­li­sés très tôt, le 15 juin 2023 aux heures d’ou­ver­ture, dans les allées du Centre com­mer­cial du Val de Seine. Que s’est-il pas­sé ce matin  ?  Un  incen­die ? Non, c’é­tait un exer­cice en vraie gran­deur pour exa­mi­ner l’é­tat de l’é­qui­pe­ment anti-incen­die et la rapi­di­té d’ac­tion des sol­dats du feu. Les res­pon­sables du centre com­mer­cial ain­si que les com­mer­çants sont satis­faits de leur niveau de pré­ven­tion et d’an­ti­ci­pa­tion.

C’est clas­sique pour pré­ve­nir les risques d’in­cen­die : il vaut mieux pré­ve­nir que gué­rir. Sur­tout, il faut véri­fier l’é­tat des équi­pe­ments (alarmes, sys­tèmes de désen­fu­mage…) et la rapi­di­té des pom­piers. Le centre com­mer­cial du Val de Seine a entre­pris de tes­ter sa capa­ci­té à lut­ter contre les incen­dies. Phi­lippe Albi­na, res­pon­sable de la sécu­ri­té incen­die, a expli­qué le sché­ma choi­si pour  cet exer­cice  : « Avec le départ d’in­cen­die, une per­sonne intoxi­quée a été prise en charge au départ par un gérant, puis elle a été éva­cuée par des pom­piers. Ces der­niers ont com­bat­tu le feu et ont réus­si à faire sor­tir le bles­sé avant de maî­tri­ser le départ d’in­cen­die. »  La cha­leur et la fumée étaient des obs­tacles pour les sol­dats du feu et pour les per­sonnes res­pon­sables de la sécu­ri­té du centre com­mer­cial. Beau­coup de clients se sont mon­trés inquiets. Le bles­sé, ayant fait l’ob­jet de soins sur place, a eu un moment déli­cat car les signaux vitaux étaient « enga­gés » selon M. Albi­na. L’a­lerte a rapi­de­ment été don­née et les pom­piers sont arri­vés dans un court délai.

Après une demi-heure d’exercice, qui avait deman­dé la mobi­li­sa­tion des deux camions de pom­piers, le constat a été fait que tout avait bien fonc­tion­né, quelques réglages res­tant à faire ici et là. « Ce sont des points mineurs », nous a‑t-on indi­qué car la confi­gu­ra­tion d’un centre com­mer­cial est très com­plexe. Pen­dant le debrie­fing avec les pom­piers et les per­sonnes mobi­li­sées par l’exer­cice, M. Albi­na s’est mon­tré satis­fait. Certes, quelques clients et deux ou trois com­mer­çants ne se sont pas ren­du compte de l’im­por­tance et l’am­pleur de l’exer­cice. Ce type d’exer­cice per­met, jus­te­ment, de pré­ve­nir et de mieux se pré­pa­rer dans le cas d’un incen­die fati­dique.

En conclu­sion, le centre com­mer­cial a fait la démons­tra­tion que le niveau de pré­ven­tion est satis­fai­sant. M. Albi­na a remer­cié les pom­piers impli­qués, le per­son­nel du centre qui s’est for­mé pour lut­ter contre les risques d’in­cen­die et les com­mer­çants du centre com­mer­cial⁽¹⁾.

Note

1. Cave de Reguss, SLD Coif­fure, Bras­se­rie Val de Seine, Abeille Assu­rance, Ate­lier Mille Talents, Midas, Fan­ny Toi­let­tages, Car­re­four mar­ket, Allo­gaz, Retou­che­rie Val de Seine, Bar­ry­tech, Sir Dae­mon, RCA Charles (stand de chaus­sures), Cor­don­nier Val de Seine, Bou­lan­ge­rie Papou et la Bou­che­rie Salam.

Repor­tage pho­to