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ARS Ile-de-France fait le point sur les « Urgences » et la variole du singe

par | 29 juillet 2022 | Com­mu­ni­qués, Les Mureaux, Meu­lan

Le site du CHIMM à Meu­lan-en-Yve­lines (Pho­to archive J2R)

Jeudi 28 juillet 2022, l’Agence Régio­nale de San­té (ARS) d’Île-de-France a fait un point, à tra­vers une publi­ca­tion, sur la bonne pra­tique des Urgences, inti­tu­lée : « Face à l’urgence, ayons les bons réflexes ! » Une publi­ca­tion qui concerne le sec­teur Meu­lan-Les Mureaux en rai­son de la pré­sence d’un ser­vice des Urgences du Centre Hos­pi­ta­lier Inter-com­mu­nale de Meu­lan-Les Mureaux.
Le len­de­main, l’ARS d’Île-de-France a émis un com­mu­ni­qué pour faire un point sur l’épidémie de la « Variole du singe ».
En plus d’une pré­sen­ta­tion de la publi­ca­tion de l’ARS sur les Urgences, il y a l’intégralité du com­mu­ni­qué du 29 juillet sur l’épidémie de la « Variole du singe » sur la région.

« Face à l’urgence, ayons les bons réflexes ! »

C’est le titre de la publi­ca­tion de l’Agence Régio­nale de San­té (ARS) d’Île-de-France dif­fu­sée sur les bons réflexes à avoir dans le ser­vice des Urgences. Une publi­ca­tion inté­res­sante en rai­son du ser­vice des Urgences sur le site meu­la­nais du Centre Hos­pi­ta­lier Inter­com­mu­nal de Meu­lan Les Mureaux (CHIMM).

« Les ser­vices d’urgences ont voca­tion à prendre en charge les urgences vitales et les situa­tions graves néces­si­tant une réponse immé­diate. Dans un contexte de manque de per­son­nels, et en com­plé­ment des mesures déployées pour y faire face, il est impor­tant de rap­pe­ler qu’avant de se rendre aux urgences, il est néces­saire de consul­ter un méde­cin géné­ra­liste et en son absence de contac­ter le 15.

En jour­née, sauf en cas d’urgence vitale, je contacte un méde­cin

Avant de se rendre aux urgences, le pre­mier réflexe en jour­née doit être de contac­ter son méde­cin trai­tant. En cas d’urgence vitale, appe­lez le 15. Si vous n’en avez pas ou s’il n’est pas dis­po­nible, il est éga­le­ment pos­sible de se rendre dans un centre de san­té ou une mai­son de san­té plu­ri-pro­fes­sion­nelle, de cher­cher un ren­dez-vous en télé­con­sul­ta­tion ou de deman­der conseil à son phar­ma­cien. »

Pour consul­ter la liste des centres de san­té et des mai­sons de san­té plu­ri-pro­fes­sion­nelles, consul­tez la car­to­gra­phie en cli­quant ici.

« Le soir et le week-end, je me rends dans une mai­son médi­cale de garde ou j’appelle le 15 »

En dehors des horaires d’ouverture des cabi­nets de méde­cine de ville (soi­rée ou week-end) les Fran­ci­liens peuvent se rendre dans l’une des mai­sons médi­cales de garde de la région.

Pour connaître les lieux de consul­ta­tion de garde, consul­tez la car­to­gra­phie.

« En cas d’urgence vitale, les patients doivent contac­ter le 15. L’appel préa­lable au 15 per­met, grâce à la régu­la­tion assu­rée par des méde­cins libé­raux et hos­pi­ta­liers, de bien orien­ter le patient en fonc­tion de son besoin de prise en charge. »Retour ligne automatique
En fonc­tion de l’analyse de la situa­tion et de la publi­ca­tion de l’ARS Île-de-France, le patient pour­ra :

· Béné­fi­cier de conseils médi­caux au télé­phone ;

· Être orien­té vers une consul­ta­tion par un méde­cin libé­ral de garde, qui assu­re­ra une consul­ta­tion en sec­teur 1 et avec tiers payant ;

· Être diri­gé vers les urgences de l’hôpital ou de la cli­nique ;

· Faire l’objet de l’envoi sans délai à son domi­cile d’une équipe du ser­vice de l’aide médi­cale urgent (SAMU).

En cas de d’urgence vitale ou de doute sur la gra­vi­té de la situa­tion, le 15 reste le numé­ro à com­po­ser selon l’ARS.

Dans tous les cas, il ne faut pas aller aux urgences pour :

· Un cer­ti­fi­cat médi­cal spor­tif

· Un renou­vel­le­ment d’ordonnance

· Une vac­ci­na­tion

· Une pro­lon­ga­tion d’arrêt de tra­vail

· La réa­li­sa­tion de radios sans pres­crip­tion

· Un test de gros­sesse

Dans toutes ces situa­tions, il convient de consul­ter un méde­cin ou de s’adresser à un phar­ma­cien (renou­vel­le­ment d’ordonnance, test de gros­sesse…), d’après la publi­ca­tion de l’ARS Île-de-France.

Variole du singe : l’ARS Île-de-France fait le point sur l’épidémie, les mesures de prévention et le déploiement de la campagne de vaccination

« L’ARS Île-de-France adopte une stra­té­gie réac­tive et par­te­na­riale pour lut­ter contre l’épidémie de la variole du singe depuis l’apparition des pre­miers cas. La situa­tion actuelle est sous contrôle avec des cas pour l’heure sans signe de gra­vi­té ne néces­si­tant pas d’hospitalisation. L’Agence déve­loppe des actions de pré­ven­tion, d’information et de vac­ci­na­tion, avec les asso­cia­tions de san­té sexuelle et de san­té com­mu­nau­taire et les élus, qui évo­lue et s’intensifie. Par­mi les mesures déployées : assu­rer la sen­si­bi­li­sa­tion et l’entière mobi­li­sa­tion des labo­ra­toires, pro­fes­sion­nels et éta­blis­se­ments de san­té, orga­ni­ser les filières de prise en charge diag­nos­tique et thé­ra­peu­tique, dif­fu­ser des mes­sages de pré­ven­tion ciblés avec les asso­cia­tions, et orga­ni­ser le fonc­tion­ne­ment et la mon­tée en puis­sance de 25 centres de vac­ci­na­tion en ville, avec et sans ren­dez-vous, dont un centre dédié à Paris.

Avec plus de 1 300 cas décla­rés en Île-de-France, dont 15 cas fémi­nins et 4 cas pédia­triques (dont un en cours d’investigation), la région fran­ci­lienne est par­ti­cu­liè­re­ment concer­née. En Ile-de-France, chaque jour, 60 à 70 nou­veaux cas sont décla­rés auprès de l’ARS et SPF. L’épidémie en Île-de-France a les mêmes carac­té­ris­tiques que celles décrites par San­té Publique France (SPF) au niveau natio­nal : à ce jour, en France, 96 % des cas pour les­quels l’orientation sexuelle est ren­sei­gnée sont sur­ve­nus chez des per­sonnes ayant des rela­tions sexuelles mul­ti-par­te­naires fré­quentes. Par­mi les cas pour les­quels l’information est dis­po­nible, 74% déclarent avoir eu au moins 2 par­te­naires sexuels dans les 3 semaines avant l’apparition des symp­tômes. Les cas fémi­nins et pédia­triques font l’objet d’une inves­ti­ga­tion appro­fon­die et d’une démarche de contact tra­cing, et ne pré­sentent aucun signe de gra­vi­té (Source : SPF). A ce jour, il n’y a pas d’hospitalisation liée à la variole du singe dans la région. Quelques courts séjours à l’hôpital ont été enre­gis­trés en juillet pour des com­pli­ca­tions ponc­tuelles.

Avec les asso­cia­tions les plus concer­nées, l’ARS informe régu­liè­re­ment sur la mala­die (symp­tômes, conduite à tenir) et déve­loppe une pré­ven­tion adap­tée, inté­grant une approche de réduc­tion des risques asso­ciée à des actions de pré­ven­tion. Des outils natio­naux ont été mis à dis­po­si­tion, com­plé­tés depuis plu­sieurs semaines par des outils mul­ti­lingues créés par l’ARS Île-de-France. L’Agence réunit chaque semaine l’ensemble des par­te­naires, asso­cia­tions et CeGIDD, pour repé­rer les dif­fi­cul­tés et éla­bo­rer les réponses appro­priées. L’Agence a éga­le­ment enga­gé des actions d’information en direc­tion des per­sonnes moins tou­chées par la com­mu­ni­ca­tion com­mu­nau­taire. Dans l’ensemble de ces démarches, et tou­jours en lien avec les acteurs concer­nés, une atten­tion par­ti­cu­lière est por­tée à la non-stig­ma­ti­sa­tion et à une approche par­ti­ci­pa­tive.

L’ARS assure le déploie­ment de la cam­pagne de vac­ci­na­tion avec SPF, s’agissant de la mobi­li­sa­tion d’un vac­cin du stock stra­té­gique de l’Etat. L’organisation mise en place en Île-de-France s’appuie sur les ser­vices de mala­dies infec­tieuses et tro­pi­cales des hôpi­taux pour les cas contact.

Dès l’extension des indi­ca­tions de vac­ci­na­tion (le 8 juillet der­nier en pré­ven­tion avec la publi­ca­tion de l’avis émis par la Haute Auto­ri­té de San­té (HAS), pour les per­sonnes à haut risque d’exposition, les cir­cuits d’approvisionnement des doses de vac­cin ont été déve­lop­pés en urgence et l’ARS Île-de-France a orga­ni­sé et finan­cé l’ouverture de 25 lieux de vac­ci­na­tion adap­tés au par­cours des patients pour assu­rer les injec­tions auprès des per­sonnes ciblées par la HAS : les hommes ayant des rela­tions sexuelles avec des hommes et les per­sonnes trans qui sont mul­ti­par­te­naires, les tra­vailleurs du sexe, les pro­fes­sion­nels exer­çant dans les lieux de consom­ma­tion sexuelle, et au cas par cas pour les pro­fes­sion­nels ame­nés à prendre en charge les per­sonnes malades. De nou­velles struc­tures sont actuel­le­ment en cours d’ouverture. A la date du 28 juillet, plus de 8 000 injec­tions ont d’ores-et-déjà été réa­li­sées grâce à la mobi­li­sa­tion de l’ensemble des acteurs en Île-de-France, soit 70% des vac­ci­na­tions réa­li­sées en France, avec une mon­tée en charge impor­tante (5000 des 8000 vac­ci­na­tions se sont faites la semaine du 25 juillet).

En par­ti­cu­lier, 18 centres de vac­ci­na­tion ont été ouverts à Paris, dépar­te­ment qui dénombre le plus de cas, grâce à la mobi­li­sa­tion conjointe de l’ARS et de la Ville de Paris. Par­mi les récentes ouver­tures, le centre Edi­son, situé dans le 13ème arron­dis­se­ment, a per­mis de réa­li­ser 291 injec­tions depuis son ouver­ture le 26 juillet, soit 97 en moyenne par jour. L’objectif est d’augmenter rapi­de­ment ses capa­ci­tés pour en faire un “très grand centre de vac­ci­na­tion” et atteindre les 2 000 ren­dez-vous heb­do­ma­daires à court terme.

La sen­si­bi­li­sa­tion de la popu­la­tion fran­ci­lienne, la pré­ven­tion y com­pris chez les per­sonnes moins infor­mées, la lutte contre les stig­ma­ti­sa­tions, et le déploie­ment de la cam­pagne de vac­ci­na­tion sont au cœur des pré­oc­cu­pa­tions de l’Agence. La cam­pagne de vac­ci­na­tion va s’intensifier avec notam­ment la mise à dis­po­si­tion d’équipes dési­gnées dans les CeGIDD. L’ARS Île-de-France a dû tou­te­fois faire face à des dif­fi­cul­tés, notam­ment liées à la conser­va­tion, au trans­port et à la tra­ça­bi­li­té du vac­cin issu des stocks de l’État mais aus­si à un manque de res­sources humaines qui ont pu frei­ner le déploie­ment de la vac­ci­na­tion. Les CeGIDD, dont ceux gérés par la Ville de Paris et finan­cés par l’Agence, connaissent éga­le­ment les mêmes dif­fi­cul­tés. Le ministre de la San­té, Fran­çois Braun, a signé ce mar­di 26 juillet, un arrê­té per­met­tant aux retrai­tés et aux étu­diants en san­té de vac­ci­ner.

Concer­nant la prise en charge des patients et le diag­nos­tic bio­lo­gique, le par­cours des patients a été pro­gres­si­ve­ment élar­gi et adap­té depuis le mois de mai. Ini­tia­le­ment cen­tré sur les « Éta­blis­se­ments de San­té de Réfé­rence », le diag­nos­tic bio­lo­gique est main­te­nant réa­li­sé dans l’ensemble des labo­ra­toires de niveau 3 de la région. Le rem­bour­se­ment par l’Assurance Mala­die des tests PCR va lui aus­si faci­li­ter la mise en place d’un par­cours de diag­nos­tic en dehors de l’hôpital.

Les per­sonnes volon­taires et concer­nées pour­ront accé­der à la vac­ci­na­tion sur la base d’une auto-décla­ra­tion de leur sta­tut de per­sonne cible pour la vac­ci­na­tion, après éva­lua­tion de la balance béné­fice-risque indi­vi­duelle de cette vac­ci­na­tion. Les per­sonnes rap­por­tant un contact à risque avec une per­sonne malade pour­ront éga­le­ment accé­der de la même manière à la vac­ci­na­tion. La vac­ci­na­tion ne confère pas une pro­tec­tion immé­diate, aus­si il est impor­tant de conti­nuer à réduire les risques de trans­mis­sion et d’éviter tout contact au moindre symp­tôme. »

 

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