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Débuts de campagne à Triel :
une grande lessive s’annonce !

par | 17 juillet 2019 | Poli­tique, Triel-sur-Seine

Un carte pos­tale du Triel mythique cher au cœur de cer­tains (DR)

A la ren­trée va débu­ter l’a­gi­ta­tion des élec­tions muni­ci­pales jus­qu’à leur dénoue­ment au prin­temps 2020. Les manœuvres des uns et des autres, encore sou­ter­raines, ont déjà com­men­cé mais le temps de la cris­tal­li­sa­tion des listes n’est pas encore venu. Cha­cun a en tête les évo­lu­tions poli­tiques natio­nales mais ce serait oublier que l’é­lec­tion au niveau com­mu­nal reste pour une bonne part une affaire locale.

Une supernova politique nommée Les Républicains

Les orphe­lins de LR, for­ma­tion poli­tique qui a per­du son pou­voir d’attraction telle l’étoile en fin de vie, sont désor­mais atti­rés par de nou­velles forces gra­vi­ta­tion­nelles. À leur gauche si l’on peut dire, La Répu­blique en marche et, à leur droite, le Ras­sem­ble­ment natio­nal. Il va fal­loir choi­sir ou non ! Au milieu, res­te­ront les gro­gnards de la galaxie Bédier qui com­mence à prendre l’eau. En poli­tique aver­ti, le séna­teur en chef Lar­cher a son­né le toc­sin. Jusqu’ici, LaREM a réus­si le pari d’origine du lea­der du MODEM en man­geant l’électorat du centre, puis celui de la droite, après avoir aupa­ra­vant siphon­né le par­ti socia­liste. Alors, les vieux bris­cards sont-ils au ran­cart ? Pas si sûr ! L’implantation locale reste leur atout : la pra­tique des gens, des contextes et du tis­su asso­cia­tif ! Cepen­dant, l’état d’alerte est main­te­nant maxi­mal ; leur sur­vie impose d’intégrer, de toute urgence, les nou­velles attentes des citoyens. Il n’est donc pas si sûr que le grand rem­pla­ce­ment entre­pris avec suc­cès par LaREM depuis les élec­tions légis­la­tives et pour­sui­vi avec les euro­péennes, conti­nue à l’occasion des pro­chaines muni­ci­pales : l’ancrage des élus locaux qui bossent bien pour­rait frei­ner la brillante entre­prise de sub­sti­tu­tion !

Triel-sur-Seine : un cas un peu particulier

Au plan local, à Triel-sur-Seine, avec la déli­ques­cence de l’équipe muni­ci­pale qui achève tant bien que mal son man­dat, le phé­no­mène va bien au-delà du cas d’école. Un jeune repré­sen­tant de LaREM qui, naguère, navi­guait dans les eaux de LR du côté de Meu­lan, croit avoir trou­vé son point de chute en jetant son dévo­lu sur la com­mune. Pour consti­tuer son équipe, il va à la pêche et, selon les dires, n’a pas trop de mal à le faire : dans l’équipe muni­ci­pale, c’est, en effet, le sauve-qui-peut ! Désor­mais lais­sé en marge et sans autre ave­nir que sa retraite, le maire en place ne bouge plus. Arri­vé pré­ma­tu­ré­ment au terme de ses deux man­dats, il semble être en mode pause depuis long­temps ! Tel un roi fai­néant au niveau local, il aurait, peut-être, dû jeter l’éponge bien avant mais, « il pré­fère res­ter, tou­cher ses indem­ni­tés jusqu’au bout », médisent cer­tains, « c’est tou­jours ça de pris ! » À sa décharge, il n’est pas le seul !

Par contre, quelques autres sont super­ac­tifs car ils craignent de ne plus avoir de délé­ga­tion dans un an et, disons les choses, de perdre le com­plé­ment de reve­nu qui va avec, voire tout leur reve­nu : l’un s’a­gite beau­coup, se fait beau­coup voir – c’est le moment – en s’occupant de faire un peu par­tout des petits tra­vaux : « Voyez comme je suis utile ! » ; il s’est, mal­heu­reu­se­ment, construit une image contro­ver­sée en cou­vrant la com­mune de pan­neaux de limi­ta­tion de vitesse, à trente à l’heure tous ! Un autre encore, pas des moindres, est pris aus­si d’agitation, mais davan­tage sur le mode com­mu­ni­ca­tion pré-élec­to­rale : jusqu’au début des vacances, il a ani­mé des réunions pour connaître les attentes des Triel­lois et expo­ser de futurs pro­jets d’aménagement par-ci, par-là. Il était bien temps ! Entre­prise vaine : après le gadin sérieux qu’a été l’abandon en rase cam­pagne du pro­jet du Parc muni­ci­pal, il a fini par se rendre compte, mais bien tard, qu’il n’y avait pas de pro­jet impor­tant qui puisse se faire de nos jours dans une com­mune, sans qu’on ne consulte et même que l’on y asso­cie les citoyens qui veulent par­ti­ci­per !

À Triel-sur-Seine, il y a d’autres prétendant(e)s, candidat(e)s courageux(ses) à la reprise de l’entreprise en dif­fi­cul­té, y com­pris au sein de la rédac­tion de ce jour­nal. Pour eux, la ques­tion du bilan n’est pas leur sujet ; ils par­le­raient plu­tôt d’hé­ri­tage ! Aus­si, les idées, les pro­po­si­tions com­mencent à fuser et c’est bien ain­si. Pour cer­tains, l’ex­pres­sion exclu­sive est la rous­pé­tance ! Feraient-ils for­cé­ment mieux ? Les élec­teurs choi­si­ront par­mi les listes qui arri­ve­ront au pre­mier tour. De petites cas­se­roles ou, mal­heu­reu­se­ment, des rumeurs assez odieuses font par­fois office d’arguments élec­to­raux sou­ter­rains à l’endroit de cer­tains. For­mons le vœu que les seuls cani­veaux dont il sera ques­tion au cours de la cam­pagne à venir seront ceux qui servent à l’évacuation des eaux de pluies !

Municipales 2020

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