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Journal des 2r : 1/12/2023(GPSeO, Epône, Evecquemont, Hardricourt, Les Mureaux, Meulan, Triel, Vaux, Verneuil, Chocotrail, E‑Tonomy, Lions Club, RCLM…Noël 2023)
Edition du mois de Décembre 2023 du « Journal des 2r » en vidéo, qui a été enregistrée dans le studio de la Webtélé 2r aux Mureaux, présenté et réalisée par Damien Delerin. Cette édition revient sur…
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Résultats de la construction de logements et de locaux
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Qui sont les demandeurs de logements sociaux en Île-de-France ?
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Campagne de dons pour le CAJVB
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Le 13 novembre 2023 dernier, le maire de Maisons-Laffitte a publié un arrêté municipal restreignant les libertés collectives. La Ligue des Droits de l’Homme (LDH) a réagi dans un communiqué de…
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Logistique : le défi de la sobriété foncière
L’empreinte spatiale de la logistique au défi de la sobriété foncière. 80 % des surfaces logistiques sur 20 % du territoire francilien. Les travaux menés à L’Institut Paris Région pour caractériser…
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Archives J2R : Transports : Ribault contre le pont d’Achères !
Au dernier jour de la concertation publique organisée par le Conseil général des Yvelines sur le projet de connexion RD30/RD190 (Achères à Triel), la majorité municipale UMP d’Andrésy a surpris son monde en se déclarant contre le pont Achères/Carrières/Andrésy, tout en ne contestant pas l’utilité de la connexion routière. Après un premier revirement à Achères, un véritable coup de tonnerre se déroule à Andrésy. Un premier bilan dans les communes concernées s’impose.
Pour une surprise, c’est une surprise : jamais le maire d’Andrésy n’avait émis la moindre réserve sur la connexion départementale au-dessus de la Seine, au niveau de l’île de la Dérivation. Ce pont départemental devait se faire pour « désenclaver la boucle », pour « alléger la circulation sur nos voies secondaires et le pont de Poissy », a t‑il écrit et répété à ses concitoyens.
Le cumul des mandats aurait-il perturbé l’esprit de H. Ribault ? Alors que le Conseiller général a décidé et voté le pont d’Achères il y a à peine six mois, le maire s’y oppose ! Situation des plus ubuesques…
On peut aussi s’étonner qu’un conseiller général qui fait partie de l’exécutif départemental puisse donner son avis sur un projet du… département lors de la concertation destinée aux populations. C’est être juge et partie.
Enfin, il s’agit officiellement de la « contribution du groupe majoritaire municipal d’Andrésy ». Mais, à la moitié de cette contribution écrite, la première personne du singulier est utilisée et la contribution devient celle de Ribault-maire…
Un revirement qui s’explique par les divergences au sein de sa majorité municipale
Lors des réunions de quartier de juin, M. Ribault avait tenté de convaincre les Andrésiens de l’intérêt économique des deux projets routiers : pont d’Achères et tracé vert de la A 104. Si le maire préfère le tracé blanc (« le tracé présenté par Andrésy ») sur la rive gauche, il considérait que les deux projets étaient « complémentaires ». Depuis que M. Ribault a été élu maire en 2001, jamais il ne s’était opposé au projet du pont d’Achères. Encore mieux : le conseiller général Ribault avait, en janvier dernier, voté le financement du projet (voir encadré).
Mais quelle mouche a piqué M. Ribault pour changer d’avis le dernier jour de la concertation publique et alors qu’il expliquait, il y a encore huit jours, à ses habitants du bien-fondé de ce pont « qu’on ne verrait pas car il passerait bas » ?
« Les débats étaient houleux au sein de notre majorité : tout le monde n’était pas convaincu par une liaison aérienne, surtout avec la A104 passant au même endroit ! », nous avoue l’un des maires-adjoints de la ville. Hugues Ribault a du bouger parce que chez certains de ses élus, habitant à proximité du projet routier, le réflexe NIMBY (« not in my back yard ») a été plus fort que le principe d’allégeance au chef vénéré.
Cette route est bonne pour « un développement écologique… »
L’analyse de la contribution écrite par Hugues Ribault sur le registre est éloquente. C’est en des termes choisis avec grande prudence que Hugues Ribault justifie la position de sa majorité municipale UMP/NC « Ensemble pour Andrésy ».
A Andrésy, une vingtaine de contributions, ce qui est peu. A noter l’absence du mouvement associatif local, notamment d’Andrésy-Qualité-Pour-Tous. Les contributions sont très majoritairement opposées au projet actuel. L’incohérence de la présence au même endroit d’une autoroute 4 voies et d’une départementale (pardon : le Conseil général parle de « boulevard urbain ») est unanimement soulignée et déplorée. « On nous promettait l’enfer avec l’A 104, souterraine. On nous promet maintenant le paradis, avec un pont au-dessus ! », écrit un habitant d’Andrésy.
L’opposition Andrésy Citoyennes’oppose au pont. Elle se singularise en remettant en question les avantages supposés de cette nouvelle connexion : la nouvelle voirie aura un effet d’appel et les routes secondaires verront leur trafic augmenter. L’opposition donne des pistes pour « utiliser autrement les 100 M € du pont » comme le développement des transports en commun (notamment en site propre) et appelle le Conseil général a dépenser moins dans des projets « néfastes comme le circuit de F1 à Flins ». A Triel, Chanteloup, et Carrières, la mobilisation a également été faible : 50 observations/critiques à Triel, une vingtaine chacune à Chanteloup et à Carrières. Une seule observation est favorable au Pont : « La mentalité française n’est pas encore prête pour une mutation… (NDLR : alternative au tout bagnole). » « Que nous cache-t-on ? » esquisse Michel ; Francis s’étonne que « nos décideurs restent attachés à un projet né en 1962 ! » Presque 50 ans. Il ressort de l’ensemble des observations une convergence dans la vie associative pour lutter contre ce projet jugé d’autre âge : un collectif, formé des associations tellles Berges en Dérive, ADRUP 154, ADRESP,… s’est montré efficace en laissant des CD Rom avec les copies de signatures de l’ensemble de communes affectées par ce projet de Pont. Un dernier commentaire résume l’état d’esprit des riverains : « Je souhaite que tous les nuisances BRUITS, POLLUTION, ACCIDENTS, soient pris en compte ». NIMBY ou PAS !
Le Collectif « Non au pont d’Achères » a déposé également à Andrésy,dans le registre le CD-rom des 1279 premières pétitions signées. Le Collectif « se félicite du succès de la pétition dans la population ». Guy Pécheu, membre du collectif nous précise que le combat continue : « nous encourageons tous les intéressés à venir nous rejoindre dans nos différentes actions ainsi qu’à participer à nos prochaines réunions d’informations, d’échanges et de dialogues, qui seront précisées dès la rentrée sur notre site www.non-pont-acheres.org(link is external) ».
D’abord il s’agit de lutter contre l’image d’un maire qui serait soucieux exclusivement du développement économique, au moment même où le vote écologiste a explosé à Andrésy (25 % aux dernières Européennes). Ancien cadre dirigeant de PSA, très offensif pour faire avancer le projet de la A104 sur son territoire, chargé, dans ses multiples fonctions, des questions économiques, d’urbanisme ou des transports (AUDAS, vice-président de la CA2R,…), Hugues Ribault n’a pas vraiment l’image du maire soucieux des questions environnementales.
Alors, pour justifier le projet de connexion routière entre Achères, Chanteloup et Triel, le maire, dans sa contribution, insiste sur l’importance de ce projet routier pour « un développement écologique et économique ». Cette infrastructure est, pour notre territoire, « nécessaire avec la création d’espaces d’habitat, de loisirs, d’éducation ou de zones économiques centrées sur l’éco-construction ». Or, à l’heure actuelle, seuls des projets purement économiques se sont concrétisés sur la boucle de Chanteloup (comme « l’éco-ZAC » des Cettons II).
Une route et une autoroute au même endroit : les explications confuses de l’élu
Pour avoir eu connaissance des contributions antérieures du registre, et quitte à mélanger un peu les rôles, Hugues Ribault tente de justifier l’injustifiable : comment le département peut-il financer un projet routier au même endroit qu’un projet d’autoroute ? L’explication est des plus confuses : quand ont été connus les deux projets (tracé vert + pont), immédiatement (« et à sa demande »), « la direction régionale de l’équipement et les services techniques du CG78 se sont rencontrés pour trouver une cohérence entre les deux projets… ». Mais, « toutefois, le département réaffirmant que la liaison s’avérait urgente, il lui paraissait obligatoire de créer cette nouvelle infrastructure sans attendre… ». Donc, si on comprend bien : c’est le conseil général qui voulait négocier (« à sa demande ») mais qui finalement n’a pas attendu les négociations en vue de rendre cohérent les deux projets ?
Non au pont ! Oui à la passerelle pour les circulations douces !!!
Quoi qu’il en soit, le maire d’Andrésy (qui parle au nom de sa majorité) surprend son monde en écrivant que la construction des deux infrastructures au même endroit est « incompréhensible » (sic). Hugues Ribault plaide dorénavant pour un passage en sous-fluvial de la connexion départementale, au niveau de l’île de la Dérivation. Le maire va encore plus loin : « un sous fluvial des flux motorisés impose la création d’une passerelle réservée aux circulations douces ». Ce qui permettra de proposer aux franciliens un projet routier « développement durable, sans pollution, sans nuisance ». Hugues Ribault propose un co-financement Etat/département. Notons au passage que le maire d’Andrésy ne conteste pas le tracé retenu pour la francilienne (le vert).
La nouvelle position de la majorité andrésienne va satisfaire le maire de Carrières, Eddie Aït, et le collectif « Non au Pont d’Achères ». Elle s’accorde aussi du coup avec celle de l’opposition municipale d’Andrésy, opposée au pont (voir autre encadré).
La position de Ribault est-elle tenable ?
En définitive, la proposition d’un passage en sous-fluvial des deux projets (Départementale et francilienne) soulève de nombreuses interrogations :
* Doit-elle se faire en 2x3 voies ? En 2x4 voies ?
* Comment financer un tel projet commun forcément plus coûteux, alors que Hugues Ribault affirmait lui-même, en juin, que le département ne « mettrait pas un sou de plus » dans ce projet du pont d’Achères ?
* Par ailleurs, outre les problèmes de faisabilité technique, comment rendre compatibles ces deux projets alors que Hugues Ribault et Pierre Cardo affirment dorénavant que la francilienne sera « très probablement à péage » en raison du coût financier exorbitant des trois passages de Seine en douze kilomètres du tracé vert ?…
Le maire et conseiller général Ribault croit-il vraiment en ce qu’il propose ? Ou a t‑il tourné casaque pour des raisons tactiques en vue de ne pas se mettre à dos, pour les prochaines Cantonales, un électorat sensible au cadre de vie et aux questions environnementales ?
- Publié le 31 octobre 2009 par Lionel Wastl
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