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Ciné-débat au Pandora d’Achères : « Une affaire de principe »
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Le bateau « Je sers » à Conflans va-t-il fermer ?
Le bateau chapelle « Je sers » fait partie du patrimoine et de l’histoire locale, il a aussi dimension sociale et cultuelle. Que ce passe-t-il à la direction ? A la surprise générale, l’association…
Les usagers de la SAUR manifestent leurs mécontentements aux Mureaux
Mardi 23 avril 2024, une manifestation fut organisée par le Collectif citoyen « Les Mur’Eau » devant le siège de la société La Saur, aux Mureaux, gestionnaire de la distribution de l’eau sur la…
Vernouillet décerne la médaille de la ville aux anciens gérants du Petit Casino
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Coupes d’arbre à la base de loisirs : l’Adiv Environnement demande des explications
Coupes à l’Ile de Loisirs du Val de Seine : nous demandons des explications a publié l’Adiv-Environnement dans un article sur leur site Internet qu nous reproduisons ici. Cet hiver, d’importantes…
Andrésy : le maire reprend la main et fait adopter le budget 2024
A la dernière séance du conseil municipal d’Andrésy, le 15 avril, Lionel Wastl, maire depuis 2020 a organisé et mené à bien un ordre de jour concis et musclé et, ainsi, fait preuve d’autorité. C’est…
30 collégiens des Mureaux en séjour mémorial et culturel en Pologne
Vendredi 12 avril 2024, vers 20h, 30 collégiens, des trois collèges de la commune des Mureaux, sont partis en séjour mémorial et culturel en Pologne, à Sosnovieck. Cette dernière ville est jumelée…
Immobilier : toujours la crise au marché des locaux d’activités en Ile-de-France
Le 17 avril, les experts observent un démarrage poussif dans un contexte encore grippé. Rappel : le présent communiqué est élaboré avec les données 2024 issues du nouveau groupe de travail ImmoStat…
Logement : les maires de grandes villes demandent des moyens
Présidée par Gil AVÉROUS, maire de Châteauroux, l’association Villes de France, association d’élus pluraliste dont le président délégué est Jean-François DEBAT, maire de Bourg-en-Bresse, représente…
Projet de liaison A104 bis : encore une manifestation contre ce projet obsolète !
Le 3 mars 2024 à Carrières-sous-Poissy, environ 600 personnes ont manifesté leur hostilité contre un projet dépassé, coûteux et obsolète. Des élus du Val-d’Oise ont rejoint le bloc du non à ce projet, comprenant les habitants de la Boucle de Triel et de la Confluence. Le combat se durcit sur le plan politique et juridique.
Sous un ciel couvert et une météo clémente, des manifestants sont venus de toutes les communes concernées par ce projet du Pont d’Achères, connu comme la « liaison A 104 bis » par ses détracteurs. Ces habitants ont commencé à converger à l’entrée de l’Île de la Dérivation à Carrières-sous-Poissy vers 11 h, le 3 mars. Beaucoup d’enthousiasme et de détermination s’étaient affichés dans les visages de ceux et celles qui ont bravé le froid de cette fin d’hiver 2024. Au départ, ils étaient environ 350 mais plusieurs habitants ont rejoint le cortège vers l’entrée de la Plaine de Triel, c’est à dire sur le site où la liaison A 104 bis devrait arriver. Au moment des prises de parole sur la plaine, près d’un campement de gens du voyage, 600 personnes ont été dénombrées. Il était clair que les manifestants étaient là, déterminés à montrer leur désaccord avec le choix politique de M. Bédier consistant à construire un pont reliant Achères et la Boucle de Triel.
Projet destructeur de la Nature et du bien être des habitants
Quant aux enjeux, Mme Christiane Paravy a relevé que ce projet de liaison A 104 bis était un projet structurant de 2 x 2 voies, ayant un coût de 200 millions d’euros, « inutile, écocide et dévastateur ». Elle affirme qu’en réalité ce serait une liaison entre l’A13 et l’A15. Cette autoroute urbaine « passerait » à côté d’habitations, de lieux de sport et de loisirs ; elle créerait des nuisances sonores et une pollution de l’air : plus de 9000 enfants seraient affectés dans 32 écoles. En outre, ce serait la destruction du poumon vert de la plaine et de sa biodiversité. C’est également du délire, selon certains manifestants. Mme la sénatrice Ghislaine Senée a souligné que « le coût de la maintenance [de ce pont] représenterait entre 10 millions et 30 millions, tous les dix ans ».
Lors de la prise de parole, sur la plaine, un des représentants du collectif « Les Naturalistes des terres » a dénoncé la destruction de la nature : l’impérialisme de la rentabilité, basé sur les notions de l’attractivité de la concurrence des territoires, conduit à la « surexploitation de la nature, voire à la destruction de l’Homme » ; ce type de projet « perpétue le système actuel et ne propose pas d’infléchir la trajectoire. » Dans une prise de parole vibrante, Madeleine, habitante de la Plaine, issue de la communauté des gens du voyage, a demandé « qu’on les laisse tranquilles ! ».
Le combat politique et juridique continue
Après ces paroles sur la plaine, le nombre de manifestants a atteint environ 600 personnes. Le cortège est, ensuite, retourné vers le point de départ, à l’Île de la Dérivation où des élus ont pris la parole pour démontrer que le combat, à la fois politique et juridique, continue. Mme Ghislaine Senée, sénatrice des Yvelines, a demandé que l’on cesse des dépenses dans des projets inutiles et dispendieux, qui généreraient d’autres dépenses de la maintenance à moyen et long termes : « Ni l’Etat, ni le département des Yvelines ont des moyens… les habitants non plus ». Pour elle, il est temps d’allouer, dans le temps qui court, cette somme astronomique (200 millions d’euros) dans le fonctionnement des collèges qui sont vétustes et nécessitent un plan Marshall. Mme Senée a ajouté : « Nous ne voulons pas payer demain pour un système qui avait été conçu par une vision du territoire qui n’est plus pertinente ». A A son tour, Mme Dieynaba Diop, conseillère régionale de l’Île-de-France, a interpellé Mme Valérie Pécresse, présidente de la région ; celle-ci participe avec 35 millions au montage financier de ce projet, « qui va à l’encontre du sens de l’Histoire ! »
Sur le plan juridique, deux élus du Val-d’Oise de poids, membres de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise (CACP), ont relevé que l’étude d’impact est « obsolète » car elle date de 2009 et n’inclut pas l’impact sur la CACP. Son assemblée délibérante a pris une motion, exigeant une étude d’impact digne de ce nom. M. Eric Nicollet, vice-président de la CACP, « n’est pas d’accord sur la forme et émet des doutes sur le bien-fondé de ce projet ».
En conclusion, le bloc du NON à ce projet de liaison A104 bis sort renforcé par le nombre de manifestants et l’addition des élus valdoisiens, mais il faut augmenter la pression populaire car le département reste sourd à des revendications pour arrêter le projet, malgré les trois manifestations importantes depuis 2023. Selon la sénatrice Ghislaine Senée, « il faut continuer la pression auprès des élus municipaux ». Finalement, la pression populaire et les obstacles juridiques du département ainsi que la crise budgétaire, en raison de la baisse des mutations immobilières, devraient aussi peser dans la balance, sur la décision d’arrêter ou de continuer ce projet contesté par un bloc grandissant depuis 2023.
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