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Non à la « fast-fashion » dans le circuit seconde main

par | 5 jan­vier 2024 | Triel-sur-Seine

Aujourd’­hui, l’é­change de vête­ments de seconde main se fait par des sites spé­cia­li­sés, mais des effets per­vers sont à dénon­cer. (DR)

La fast fashion a‑t-elle sa place sur les pla­te­formes de seconde main ? La réponse est non pour les fon­da­teurs du site OMAJ. Celui-ci, le spé­cia­liste de la seconde main cer­ti­fiée impec­cable, ana­lyse les récentes déci­sions des pla­te­formes de seconde main.

Le modèle de la fast fashion, pro­duc­tion tex­tile au rythme effré­né, a des consé­quences sociales et envi­ron­ne­men­tales très pré­oc­cu­pantes et lar­ge­ment dénon­cées en Europe. Les condi­tions de tra­vail peu éthiques et les normes défaillantes de cette indus­trie exposent, entre autres, les tra­vailleurs à des heures exces­sives et des salaires déri­soires. De plus, la sur­pro­duc­tion mas­sive entraîne une consom­ma­tion dis­pro­por­tion­née des res­sources natu­relles, génère des déchets tex­tiles et contri­bue à une empreinte car­bone colos­sale.

Face à cette réa­li­té, les pla­te­formes de seconde main se mettent à prendre des mesures en inter­di­sant la vente de vête­ments de marques de fast fashion sur leur site. OMAJ, la pla­te­forme qui réin­vente l’ex­pé­rience de la mode de seconde main afin de la rendre simple et acces­sible, ana­lyse de manière appro­fon­die cette situa­tion.

Omaj consi­dère que la fast fashion de seconde main n’est plus vrai­ment de la fast fashion. Chez OMAJ, les marques ne sont pas accep­tées ou refu­sées en fonc­tion de leur éthique ou de leur impact envi­ron­ne­men­tal, car le choix serait trop rapi­de­ment limi­té.

Le prix et la renom­mée d’une marque ne garan­tissent pas néces­sai­re­ment une pro­duc­tion fiable et res­pec­tueuse. Des marques comme Levi’s, Ralph Lau­ren ou San­dro sont asso­ciées à des contro­verses, comme le scan­dale des Ouï­ghours.

Pour­quoi OMAJ refuse-t-elle des marques de fast fashion ?

La réponse est simple : bien sûr OMAJ sou­haite pré­ser­ver la qua­li­té, l’é­thique et la dura­bi­li­té. Mais c’est aus­si et sur­tout, la réa­li­té finan­cière qui doit entrer en compte.

L’exemple d’un vête­ment de la marque Shein ache­té à 12€ est très par­lant. En seconde main, il serait reven­du aux alen­tours de 5€. OMAJ, qui garan­tit une qua­li­té de ser­vice, doit cou­vrir des coûts signi­fi­ca­tifs tels que le trans­port, le contrôle qua­li­té, la pho­to­gra­phie, la rédac­tion de la fiche pro­duit, le mar­ke­ting, la tech­no­lo­gie, et que cela reste inté­res­sant pour les per­sonnes qui vendent sur le site : des coûts qui s’élèvent à plus de 5€.Dans le cas d’une pièce Shein à ce prix, l’équation est impossible.C’est pour­quoi OMAJ fixe une limite, nom­mée Zara. En des­sous des prix pra­ti­qués par cette enseigne, OMAJ est contrainte de refu­ser les marques comme Shein, Pri­mark, H&M ou autres repré­sen­tants de la fast fashion.

Que la marque soit 100% éthique ou non, OMAJ décide de pro­lon­ger leur durée de vie au maxi­mum, afin d’éviter de nou­veaux achats en neuf. Une seconde main uti­li­sée à bon escient per­met d’économiser jusqu’à 90% de l’empreinte car­bone d’un vête­ment et a un impact social posi­tif avec notam­ment la créa­tion d’emplois en France, non délo­ca­li­sés.

 

À pro­pos

Lancée fin 2021 par Paul Cha­ron et Marine Daul Mer­nier, OMAJ repense l’expérience de la mode de seconde main. En sim­pli­fiant l’expérience et en appor­tant des gages de confiance pour l’acheteur et le ven­deur, la start-up a déjà séduit 50 000 uti­li­sa­teurs et redonné vie à 70 000 vêtements.

OMAJ, la seconde main cer­ti­fiée impec­cable.

 

Plus d’informations sur omaj.fr

 

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