Du jeu­di 13 au dimanche 16 juillet 2023 s’est tenue la 22ème édi­tion du salon Japan Expo. Le Japan Expo Paris, pour ne pas confondre avec Japan Expo Sud, et bien­tôt celle d’Orléans, revient au Parc des Expo­si­tions de Paris-Nord Vil­le­pinte. Durant ces quatre jours, les « cos­playeurs » ou « cos­players » les atten­daient avec impa­tience. Une édi­tion qui a eu la chance d’avoir en invi­té d’honneur un man­ga­ka légen­daire Tsu­ka­sa Hôjô, créa­teur du man­ga « City Hun­ter ».
« La Pause Geek » y a posé ses camé­ras le jeu­di 13 juillet pour faire le plein de trou­vailles, de ren­contres et d’animations inat­ten­dues. Le Japan Expo fut aus­si l’occasion de connaître le Pal­ma­rès des Daru­ma 2023. Mais c’est quoi les Daru­ma ?

Du jeu­di 13 au dimanche 16 juillet 2023 s’est tenue la 22ème édi­tion du salon Japan Expo. Le Japan Expo Paris, pour ne pas confondre avec Japan Expo Sud, et bien­tôt celle d’Orléans, revient au Parc des Expo­si­tions de Paris-Nord Vil­le­pinte. Durant ces quatre jours, les « cos­playeurs » ou « cos­players » les atten­daient avec impa­tience. Une édi­tion qui a eu la chance d’avoir en invi­té d’honneur un man­ga­ka légen­daire Tsu­ka­sa Hôjô, créa­teur du man­ga « City Hun­ter ». « La Pause Geek » y a posé ses camé­ras le jeu­di 13 juillet pour faire le plein de trou­vailles, de ren­contres et d’animations inat­ten­dues. Le Japan Expo fut aus­si l’occasion de connaître le Pal­ma­rès des Daru­ma 2023. Mais c’est quoi les Daru­ma ? Un man­ga­ka de légende L’invité d’honneur de cette 22ème édi­tion ou impact du Japan Expo est Tsu­ka­sa Hôjô. Tsu­ka­sa Hôjô est un célèbre man­ga­ka [1], des­si­na­teur de man­ga, japo­naisne né le 5 mars 1959. C’est une légende par­mi les man­ga­kas. Il est le créa­teur du man­ga Cat’s Eyes et City Hun­ter. Ce der­nier man­ga est plus connu en France sous le titre de « Nicky Lar­son ». Il est aus­si l’auteur de la suite Angel Heart . D’ailleurs, l’acteur et réa­li­sa­teur fran­çais, Phi­lippe Lacheau, qui a immor­ta­li­sé le per­son­nage de Nicky Lar­son au ciné­ma, avec le film « Nicky Lar­son et le par­fum de Cupi­don », était éga­le­ment pré­sent pour par­ti­ci­per à la confé­rence diri­gée par Tsu­ka­sa Hôjô, qui l’avait adou­bé pour le rôle. La confé­rence s’est tenue le jeu­di 13 juillet. Jean-Paul Césa­ri, comé­dien et chan­teur, inter­prète du géné­rique fran­çais de l’anime Nicky Lar­son était aus­si pré­sent. Une nou­velle ver­sion en live de City Hun­ter doit bien­tôt sor­tir sur Net­flix sans Phi­lippe Lacheau. Ce der­nier pré­pare la suite de la ver­sion ciné­ma. Voi­ci un exemple des sur­prises que la Japan Expo a réser­vé à ses visi­teurs et la Pause Geek de la Webtélé2r en ramène d’autres son émis­sion tour­née le jeu­di. Des ren­contres et des ani­ma­tions nom­breuses sont au pro­gramme comme le show de « Hum­mer en scène » en par­te­na­riat avec l’Association Mul­ti-uni­verse Fan­ta­sy Cos­play (ou AMFCOSPLAY), dif­fé­rents durant les 4 jours de la conven­tion. (Shoo­ting des cos­playeurs de l’AFMCosplay avec les visi­teurs devant le Hum­mer de Hum­mer en Scène (Pho­to J2R)) Les DARUMA 2023 (Affiche des Daru­ma 2023) Les « Daru­ma » [2]récompensent une sélec­tion de man­gas et d’animés sor­tis au cours de l’année pré­cé­dente selon les votes d’un jury de pro­fes­sion­nels et du public, offrant ain­si un véri­table guide de lec­ture pour qui veut décou­vrir le meilleur des sor­ties récentes. La remise des prix a eu lieu ven­dre­di 14 juillet à Japan Expo et voi­ci l’intégralité du Pal­ma­rès 2023. PALMARÈS 2023 Daru­ma du meilleur man­ga d’action : Saka­mo­to Days de Yuto Suzu­ki chez Glé­nat Daru­ma du meilleur man­ga de romance :Kow­loon Gene­ric Romance de Jun Mayu­zu­ki chez Kana Daru­ma du meilleur man­ga à sus­pense : Fool Night de Kasu­mi Yasu­da chez Glé­nat Daru­ma du meilleur man­ga de tranche de vie : Look Back de Tat­su­ki Fuji­mo­to chez Crun­chy­roll Daru­ma du meilleur one shot : Look Back de Tat­su­ki Fuji­mo­to chez Crun­chy­roll Daru­ma de la meilleure fabri­ca­tion : Veil de Kot­te­ri ! chez Noeve Grafx Daru­ma de la French Touch : Space Punch de ZD. De Anka­ma Daru­ma du patri­moine : City Hun­ter de Tsu­ka­sa Hojo chez Pani­ni Daru­ma du nou­veau man­ga : Call of the Night de Kotoya­ma chez Kuro­ka­wa Daru­ma du meilleur des­sin : Veil de Kot­te­ri ! chez Noeve Grafx Daru­ma du meilleur sce­na­rio : A Jour­ney Beyond Hea­ven de Masa­ka­zu Ishi­gu­ro chez Pika Daru­ma du meilleur man­ga : Chain­saw Man de Tat­su­ki Fuji­mo­to chez Crun­chy­roll Daru­ma du meilleur anime d’action : Cyber­punk : Edge­run­ners de TRIGGER chez Net­flix Daru­ma du meilleur anime de romance : Kaguya-sama : Love is War ‑Ultra Roman­tic- de A‑1 Pic­tures chez Crun­chy­roll Daru­ma du meilleur anime à sus­pens : Time Sha­dows de OLM chez Dis­ney+ Daru­ma du meilleur anime de tranche de vie : Spy x Fami­ly de Clo­ver­Works et Wit Stu­dio chez Crun­chy­roll Daru­ma de la meilleure bande ori­gi­nale : Boc­chi the Rock ! de Clo­ver­Works chez Crun­chy­roll Daru­ma du Meilleur Ope­ning : Chain­saw Man – Kick Back de Ken­shi Yone­zu chez Crun­chy­roll Daru­ma du Meilleur Ending : L’Attaque des Titans Sai­son Finale Par­tie 2 – Aku­ma no Ko de Higu­chi Ai chez Crun­chy­roll Daru­ma du Meilleur Long-Métrage : Jujut­su Kai­sen 0 de Sung-hoo Park et MAPPA chez Crun­chy­roll Daru­ma de la meilleure créa­tion ori­gi­nale : Mobile Suit Gun­dam : The Witch from Mer­cu­ry de Sun­rise chez Crun­chy­roll Daru­ma de la meilleure réa­li­sa­tion : Cyber­punk : Edge­run­ners de TRIGGER chez Net­flix Daru­ma du meilleur anime : Cyber­punk : Edge­run­ners de TRIGGER chez Net­flix Notes [1] auteur de man­ga [2] Le daru­ma, sym­bole d’espoir et de réa­li­sa­tion Les daru­ma sont des figu­rines à vœu ori­gi­naires de la ville de Taka­sa­ki, dans la pré­fec­ture de Gun­ma. Créé par un moine à l’attention de ses fidèles au cours du 18e siècle, le daru­ma per­met de croire en ses rêves et encou­rage à atteindre ses objec­tifs. Creux et arron­dis, les daru­ma ont été mode­lés d’après Bod­hid­har­ma, moine boud­dhiste fon­da­teur du boud­dhisme mahâyâ­na qui a don­né l’école zen. Après avoir pas­sé neuf années à médi­ter assis dans une cave, Bod­hid­har­ma avait per­du l’usage de ses bras et de ses jambes. Ain­si, à son image, le daru­ma n’a ni bras, ni jambes, et quand on l’achète, il n’a pas d’yeux non plus. Fait de papier mâché, le daru­ma est plus lourd à la base, ce qui lui per­met de tou­jours se remettre debout lorsque qu’on le bous­cule. Il est ain­si un sym­bole de per­sé­vé­rance, en plus de chance et de pro­tec­tion. C’est pour­quoi on l’offre sou­vent aux anni­ver­saires, pour la nou­velle année, ou aux gens qui se lancent dans une nou­velle aven­ture. Le daru­ma pousse ain­si à avan­cer quoi qu’il arrive, à gar­der l’esprit gan­ba­ru : la vie est faite d’obstacles et tré­bu­cher de temps à autre est inévi­table. L’important est de tout faire pour se rele­ver et conti­nuer à avan­cer : « Nana­ko­ro­bi yao­ki » (pro­verbe japo­nais signi­fiant « Tombe sept fois, relève-toi huit fois. ») Le Daru­ma a été choi­si comme sym­bole pour les prix car il repré­sente l’espoir et la per­sé­vé­rance. Le tra­vail de man­ga­ka et d’animateur est ardu et la renom­mée est dif­fi­cile à atteindre. Les Daru­ma remis lors de la céré­mo­nie de remise des prix peuvent ain­si être per­çus comme un porte-bon­heur pour la réus­site de l’œuvre récom­pen­sée et du tra­vail réa­li­sé.