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La tête de liste du PCF pour les européennes Léon Deffontaines en campagne à Renault-Flins

par | 20 jan­vier 2024 | Les Mureaux, Poli­tique

Au centre et der­rière la ban­de­role, le can­di­dat Léon Def­fon­taines devant l’usine de Renault-Flins (Pho­to J2R)

Vendre­di 19 jan­vier 2024, le site de Renault-Flins a reçu la visite de la tête de liste pour les élec­tions euro­péennes de juin pro­chain du Par­ti Com­mu­niste Fran­çais « Repre­nons la main » : M. Léon Def­fon­taines.
Le site de l’usine de Renault à Flins-sur-Seine n’a pas été choi­si au hasard, puisqu’en mars 2024, la Zoé élec­trique n’y sera plus fabri­qué. Le site se consa­cre­ra qu’à la recon­ver­sion de véhi­cule.

Né en 1996, Léon Def­fon­taines fait par­ti de cette nou­velle géné­ra­tion d’homme poli­tique. Il est jeune et donne un nou­veau visage rajeu­nis au Par­ti Com­mu­niste Fran­çais (PCF). Tête de liste pour le PCF pour les élec­tions euro­péennes, Léon Def­fon­taines se lance dans une cam­pagne qui va mener sur le ter­rain et sur les réseaux sociaux jusqu’au 9 juin 2024.
Aujourd’hui, 19 jan­vier, M.Deffontaines se trou­vait devant l’entrée de l’usine de Renault-Flins, pour trac­ter, pour échan­ger et pour dis­cu­ter avec les ouvriers du site.
Il n’est pas venu seul. Avec lui, une ving­taine de membres de la Fédé­ra­tion des Yve­lines, de la sec­tion des Mureaux-Auber­gen­ville et de Limay du PCF étaient pré­sents.

La plus ancienne des usines

Le choix de ce lieu est inté­res­sant. His­to­ri­que­ment, cette usine est la plus ancienne des usines de car­ros­se­rie du construc­teur auto­mo­bile Renault, réa­li­sée par l’architecte Ber­nard Zehr­fuss et inau­gu­rée en 1952, encore en acti­vi­té.
En effet, le 16 jan­vier 1945, l’entreprise Renault, à Billan­court, est confis­quée par l’État, sur ordon­nance du Conseil natio­nal de la résis­tance. Louis Renault, le patron, fon­da­teur de l’entreprise en 1898, est accu­sé d’avoir col­la­bo­ré pen­dant la seconde guerre mon­diale avec les auto­ri­tés alle­mandes. C’est pour cette rai­son que l’usine est sai­sie, et liqui­dée. La nou­velle entre­prise natio­na­li­sée prend le nom de « Régie natio­nale des usines Renault ».
L’usine Renault de Flins fut bap­ti­sée « Pierre-Lefau­cheux  », qui fut le pre­mier PDG de la Régie Renault.

L’usine de Renault-Flins (Pho­to J2R)


En juillet 2023, l’usine de Renault-Flins va arrê­ter la fabri­ca­tion de la voi­ture élec­trique Zoé le 30 mars 2024. L’objectif du groupe est de conti­nuer à conver­tir le site dans la recon­ver­sion de véhi­cule d’occasion : ReFac­to­ry. Avec pour objec­tif de péren­ni­ser 3 000 emplois. Mais il n’y aurait plus de fabri­ca­tion de voi­ture alors qu’un nou­veau modèle de Twin­go élec­trique est annon­cé par le construc­teur.
Actuel­le­ment, le site compte plus de 2 000 sala­riés et 355 sala­riés tra­vaillent actuel­le­ment sur la Zoé (dont 240 inté­ri­maires).

Pre­mier dépla­ce­ment

Léon Def­fon­taines a choi­si ce site dans les Yve­lines pour son pre­mier dépla­ce­ment en tant que tête de liste, afin d’appuyer les ouvriers de Renault et d’afficher le slo­gan sui­vant : « Twin­go élec­trique pro­dui­sant la en France ! »

Léon Def­fon­taines, la tête de liste du PCF pour les européennes(Photo J2R)

Der­rière ce dépla­ce­ment, il y a l’enjeu de la ré-indus­tria­li­sa­tion de la France, notam­ment en matière auto­mo­bile, a pré­ci­sé le can­di­dat du PCF. Il sou­haite voir la pro­chaine Twin­go élec­trique, com­mer­cia­li­sée en 2026, soit pro­duite ici. Il veut réaf­fir­mer le prin­cipe que les voi­tures pro­duites à des­ti­na­tion des fran­çais soient pro­duites en France.
« C’est un enjeu social (créa­teur d’emploi)…c’est aus­si un enjeu environnemental…produite avec une éner­gie bas car­bone en France » a t‑il décla­ré. Et c’est un prin­cipe qu’il veut réaf­fir­mer « demain » devant le Par­le­ment Euro­péen.
Pour lui, Renault est d’abord un site de construc­tion plus que de recon­ver­sion. Le site de Flins doit selon lui fonc­tion­ner à plein régime au niveau de la fabri­ca­tion et de la recon­ver­sion.
Léon Def­fon­taines, à l’échelle de cette élec­tion, espère que la France puisse reprendre la main en matière de sou­ve­rai­ne­té ali­men­taire, éner­gé­tique, indus­trielle, et que sa liste soit por­teuse d’espoir.

 

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