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Incendie à Triel, acte de pyromane ?
Entre la nuit du 15 au 16 juillet 2024, un incendie a calciné une voiture et le garage d’une maison sise Avenue des Tilleuls. Pour le moment, et selon la propriétaire, aucun indice ne permet de…
Les vacances solidaires du Secours populaire, Fédération des Yvelines
La Fédération des Yvelines du Secours populaire français est fière d’annoncer que plus de 3 000 personnes vivront des journées de bonheur cet été ! Un programme riche en activités est prévu pour les…
La boutique éphémère de la Bouquiniste Stéphanie de Lima un succès
Du 9 au 21 juillet 2024, la Bouquiniste d’Aubergenville, Stéphanie de Lima et sa complice conteuse, Eléonore Régien, se sont installées dans une boutique éphémère dans les allées de Marques Avenue.…
Mokhtar Hadjri boucle la boucle en devenant officiel boxe aux JO de Paris
Jeudi 11 juillet 2024, Mokhtar Hadjri, le Monsieur boxe amateur incontournable de la commune des Mureaux, entraîneur de champions, président du LMX Ring Olympique mais aussi du comité départemental,…
LPG : Japan Expo 2024 : les 70 ans de Godzilla, hommage à Buichi Terasawa, cosplays et Daruma 2024(Webtélé2r)
Du 11 au 14 juillet 2024 s’est tenue la 23e édition de la Japan Expo Paris. Cette édition a proposé de nombreuses animations et expositions dont une anniversaire pour Godzilla et une hommage à…
Les 80 ans de la Libération célébrés aux Mureaux
Samedi 13 et dimanche 14 juillet 2024, la ville de Les Mureaux a célèbré la Fête nationale avec plusieurs moments de célébrations sur la ville de 18h30 à 1h du matin Parc de l’Oseraie /Place…
Île-de-France : le télétravail appose sa marque sur le territoire
Travailler à distance est désormais une pratique courante, stabilisée depuis trois ans. En Île-de-France, plus de 43 % des actifs télétravaillent régulièrement, le plus souvent à domicile. Cela…
Chemin de Picardes à l’Hautil : Deux associations portent l’affaire en justice
Le torchon brule depuis janvier 2024 entre les opposants au projet individuel du maire de Triel, Cédric Aoun, sur le chemin des Picards. Le 12 juillet, les associations ADIV-Environnement et Bien…
La méteo Immo : les chiffres d’Adéquation
Par le biais de son outil FIL Résidentiel*, ADEQUATION, société spécialiste des marchés immobiliers, dévoile les données exclusives de l’activité résidentielle du mois de juin 2024 . 71 300 C’est le…
La collecte des déchets dans le périmètre de GPS&O : un service à la dérive
Le matin du 5 juin, une trentaine de résidents de l’Île de la dérivation et d’autres habitants de la Communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise se sont rendus sur place pour empêcher les services de GPS&O d’installer des bornes constituant des points d’apport volontaire (PAV) d’ordures ménagères. « Non, c’est non ! », ont-ils expliqué car cela signifie que certains seront obligés de faire 1 km pour apporter le contenu de leurs poubelles, alors que la pression fiscale de GPS&O augmente. Ils refusent le diktat communautaire et municipal, demandant davantage de concertation. Toutefois, ce problème de gestion de déchets s’impose comme un défi de demain non seulement dans GPS&O mais dans toutes les collectivités territoriales.
Depuis la mise en place de Grand Paris Seine & Oise, en 2015, les services urbains sont de la compétence de cette « grande » communauté urbaine. Certes, elle est grande par sa taille, mais aussi par son degré d’incompétence pour mettre en place les services pour la population et pour assurer leur qualité. Dans quel but et à quel prix ? En 2023, aucun(e) des élus n’oserait affirmer la pertinence de GPS&O ; nous avons, en effet, des preuves que c’est, continuellement, le bazar et l’affaire des poubelles s’ajoute à cette situation catastrophique.
Sans entrer dans les détails techniques ni dans les méandres historiques de la (mé)construction de cette intercommunalité, les services de GPS&O et de ses prestataires continuent, avec le consentement des élus, à agir comme un bulldozer sans prendre en compte les pratiques spécifiques de la collecte des ordures ménagères. On veut tout rationaliser comme à l’époque soviétique et comme la bureaucratie actuelle le permet. En effet, il s’agit de vouloir imposer aux habitants-usagers qu’ils apportent leurs ordures ménagères à des bornes d’apport volontaire (un terme qui ferait croire que chacun accepte, volontiers, de réaliser une part du service attendu). Une conséquence pourrait être que les encombrants seront mélangés et balancés n’importe comment et n’importe où. Quant à l’usage du verre, pourquoi ne contraint-on pas les industriels tels que Coca-Cola et Nestlé à prendre entièrement, à leur charge, le traitement de cette pollution qui devient un enjeu pour la survie de l’humanité. Il est temps d’interdire la production et la commercialisation des bouteilles en plastique, dont seulement 10 % sont recyclés. Certains diront que c’est de la compétence législative à l’Assemblée nationale et, de plus, une décision à prendre au niveau européen.
L’exécutif de GPS&O a décidé de supprimer le ramassage des déchets au pied des habitations de l’Île de la dérivation, un quartier charmant de Carrières-sous-Poissy, accessible uniquement par bateau ou par une passerelle de fer de moins de deux mètres de largeur. Denis Millet, l’un des organisateurs de la contestation, a indiqué sur sa page Facebook : « Certains habitants de l’Île de la dérivation seront obligés de faire 1 km pour apporter leurs poubelles, alors que depuis des dizaines d’années nous avions le ramassage au pied de nos maisons. De plus l’emplacement de ces bornes a été décidé en dépit du bon sens. » Il a ensuite souligné que « les impôts augmentent et le service diminue ; les riverains refusent ce projet en l’état et demandent sa suspension pour mettre en place une concertation sur les solutions possibles. »
Jusqu’à présent, les déchets sont collectés habituellement par un prestataire qui les transporte à l’extérieur de l’île. Pour Celine Caroly, la présidente de l’association Berges en dérive, il est nécessaire de « démarrer un dialogue avec la CU et construire un projet en cohérence avec les attentes des habitants de l’Île de la dérivation, » avant toute action de GPS&O.
Les bornes n’ont, finalement, pas été installées et les habitants ont gagné un peu de temps dans ce dossier épineux. La difficulté réside aussi dans le fait que la voirie desservant les habitants au milieu de l’île n’est pas encore dans le domaine public de la commune (et/ou de la communauté urbaine). Suite à une négligence administrative, la procédure de « rétrocession de la voirie de presque 1 km » n’a pas abouti et cela crée une incertitude juridique qui permet à GPS&O de prendre une posture indigne d’une instance au service de la population. Pour Denis Millet, le niveau des impôts a augmenté et les niveaux des services diminuent progressivement (notamment la collecte des ordures ménagères, des cartons, des encombrants).
La gestion des déchets est devenu un défi majeur à toute échelle du territoire. Yan Perron, maire de Gargenville, a pris dans un édito récent(1) le soin d’expliquer que le système actuel n’est pas efficace pour la préservation de l’environnement. Une concertation s’impose entre les élus, les habitants et les délégataires du service public afin de mettre en place un plan d’action digne de ce nom et efficace par rapport à des attentes et des enjeux de notre XXIe siècle et de notre territoire. Serons-nous capables de relever ce défi ?
Notes
1. La parole aux élus, édito publié en 2023 par la municipalité de Gargenville.