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Ohigo, nouvelle collection et interview

par | 8 décembre 2023 | Culture

Ohi­go vous habille pour les fêtes. (DR)

Le tex­tile est une des indus­tries qui a un des impacts les plus impor­tants sur le réchauf­fe­ment cli­ma­tique et sur l’augmentation des inéga­li­tés socio-éco­no­miques. La fast fashion a impo­sé un modèle délé­tère, basé sur le jetable et l’hyper consom­ma­tion, qui pol­lue la pla­nète et met en dan­ger les per­sonnes qui fabriquent les vête­ments. La mode éthique est une bouf­fée d’air frais, qui réin­vente le tex­tile pour le rendre plus durable et plus res­pec­tueux.

C’est cette approche qu’a choi­si d’adopter Ohi­go, une jeune marque de prêt-à-por­ter pour femmes qui fait fabri­quer tous ses vête­ments en France. Elle pré­sente aujourd’hui sa nou­velle col­lec­tion : bap­ti­sée « La Fête », elle est com­po­sée de quatre jolies pièces et de 3 acces­soires, sor­tis le 12 novembre 2023 et pro­po­sés en stock limi­té.

À l’occasion de la sor­tie de cette nou­velle col­lec­tion, la créa­trice de mode der­rière Ohi­go, Madame Julia Michaux, a pris le temps de répondre à quelques unes de nos ques­tions. Pro­pos recueillis par Isan­zu Karia.

Quelle est l’o­ri­gine du nom de la marque Ohi­go ? Y a‑t-il une signi­fi­ca­tion par­ti­cu­lière ?

Le nom Ohi­go repré­sente l’histoire du déve­lop­pe­ment de la marque puisque c’est le nom d’un mas pro­ven­çal où je pars sou­vent en vacances. C’est dans cette mai­son que j’ai com­men­cé à des­si­ner mes pre­mières pièces, à réflé­chir au déve­lop­pe­ment de la marque. Et ça conti­nue encore aujourd’hui puisque c’est la haut que je me rend lorsque j’ai besoin d’un envi­ron­ne­ment pai­sible et ras­su­rant qui me per­met de déve­lop­per ma créa­ti­vi­té et mon ima­gi­na­tion pour Ohi­go.

Quelles sont vos ins­pi­ra­tions en termes de mode ? Modistes, marques, ins­pi­ra­tions plus abs­traites ?

Afin de trou­ver de l’inspiration, je bou­quine beau­coup dans les maga­zines afin de regar­der les der­nières ten­dances mode mais éga­le­ment les ten­dances mode à venir, et je vais éga­le­ment sou­vent sur le site inter­net styledumonde.com qui me per­met de décou­vrir tous les looks des modeuses et per­son­na­li­té les plus poin­tus ce qui me donne des idées sur les ten­dances du moment.

Avez-vous des pro­jets d’a­ve­nir ? Par exemple, où vous voyez-vous dans 5 ans ?

J’ai un seul pro­jet d’avenir qui est assez consé­quent : déve­lop­per Ohi­go à l’international. Voi­là mon plus grande rêve. En ce moment, nous sommes dans une période très dif­fi­cile en France et pour les petits créa­teurs fran­çais c’est très très com­pli­qué de se déve­lop­per. Mais je vais tra­vailler dur pour réus­sir et dans quelques années j’espère pou­voir vous don­ner des nou­velles posi­tives afin de vous infor­mer que ma marque est pré­sente par­tout en France et que je vais pou­voir débu­ter un tra­vail sur l’internationalisation.

On remarque que les noms de vos der­nières pièces sont des pré­noms, y a‑t-il une rai­son à cela ? Est-ce une manière d’hu­ma­ni­ser vos créa­tions ?

Oui, tout à fait. Toutes mes créa­tions sont mes bébés et elles ont des pré­noms. Je tra­vaille beau­coup sur cha­cune de mes pièces afin de trou­ver un desi­gn, un tis­su, une qua­li­té et à chaque fois qu’une nou­velle créa­tion voit le jour c’est comme une nais­sance. Ce sont des pièces uniques et exclu­sives (car je ne fabrique que quelques pièces par modèle), elles sont fabri­quées en France et elles méritent d’être huma­ni­sé car lorsque l’on achète une pièce chez Ohi­go c’est une pièce que l’on va choyer et qui va nous accom­pa­gner dans le temps.

Un défi­lé de mode a eu lieu récem­ment, où vos créa­tions ont pu appa­raître sur le podium, quels sen­ti­ments cela vous crée-t-il ?

En effet, j’ai eu la chance de pou­voir pré­sen­ter ma der­nière col­lec­tion de l’année que j’ai nom­mée « La Fête » à Paris au Salon des miroirs devant 300 invi­tés. C’est un sen­ti­ment unique qui m’a mis les larmes aux yeux. La fier­té d’un tra­vail achar­né qui voit enfin le jour. Et puis d’un autre côté beau­coup de stress car c’était intense, cou­rir par­tout, habiller les modèles, choi­sir toute la DA (Direc­tion Artis­tique, ndlr), les coif­fures, le maquillage… c’était beau­coup de tra­vail.

Avez-vous un mes­sage à faire pas­ser ?

Le mes­sage que j’ai à faire pas­ser c’est de pro­po­ser à vos lec­teurs de venir décou­vrir mes créa­tions sur mon site inter­net et de nous suivre sur les réseaux sociaux : Ins­ta­gram @ohigofr Face­book @ohigo Tik­tok @ohigofr. Il est impor­tant aujourd’hui de prendre conscience de notre mode de consom­ma­tion et de consom­mer autre­ment. De consom­mer fran­çais quand on en a la pos­si­bi­li­té, de sou­te­nir les entre­prises fran­çaises, et de déve­lop­per une soli­da­ri­té envers les petits créa­teurs qui se donnent du mal pour réus­sir.

Nous remer­cions Madame Julia Michaux d’avoir pris le temps de répondre à nos ques­tions et nous lui sou­hai­tons le meilleur pour la suite de son aven­ture et celle de Ohi­go !

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