Lundi 25 mars 2024, au sein même du Sénat, le jeune Ali Bour­ni, ori­gi­naire des Mureaux, fut hono­ré par la Médaille de bronze de la Jeu­nesse et des Sports. Cette médaille, hono­rant son par­cours et son enga­ge­ment, fut remise des mains de Mon­sieur Jacques Tou­bon, ministre sous la pré­si­dence de Jacques Chi­rac. Et cela ne fut pas le seul grand homme poli­tique de la 5ème Répu­blique qui fut pré­sent phy­si­que­ment ou par vidéo, par ami­tié envers le jeune homme, à cette remise de médaille. Par Damien Dele­rin

Dans le salon Pourpre du Sénat ce 25 mars, un aréo­page de per­son­na­li­tés, de la poli­tique et de la socié­té civile, était pré­sent, comme l’a défi­ni Mon­sieur Jacques Tou­bon dans son dis­cours des­ti­né à un intro­duire une céré­mo­nie met­tant à l’honneur un jeune homme enga­gé pour les géné­ra­tions futures. M. Ali Bour­ni a reçu des mains de Jacques Tou­bon, son ami, la Médaille de bronze de la Jeu­nesse et des Sports, à la suite de son dis­cours élo­gieux à l’envers de ce jeune homme méri­tant. Ce der­nier est actuel­le­ment conseiller spé­cial du pré­sident de l’Organisation Inter­na­tio­nale des Consul­tants et Experts pour le Déve­lop­pe­ment (OICED AISBL). Évi­dem­ment, ce n’est pas son sta­tut actuel (diplo­mate) qui vaut à M. Ali Bour­ni d’être déco­ré par la Répu­blique, mais son par­cours d’homme enga­gé à plus d’un titre. Et c’est ce par­cours que Jacques Tou­bon a mis en avant.

« C’est pour votre enga­ge­ment citoyen très fort »

Ministre de la culture, de la Jus­tice, dépu­té à l’Assemblée natio­nale, au Par­le­ment Euro­péen, Pré­sident du conseil d’orientation de la cité natio­nale de l’histoire de l’immigration de 2007 à 2014, Défen­seurs des droits et actuel­le­ment avo­cat au bar­reau de Paris, M. Jacques Tou­bon a pré­sen­té les rai­sons de la nomi­na­tion de son jeune ami. Il est reve­nu sur ses for­ma­tions de ce der­nier : Sciences Po, le Conser­va­toire des arts et métiers et l’Institut natio­nal des études ter­ri­to­riales.
Le Gardes des sceaux du Pré­sident Jacques Chi­rac est reve­nu aus­si sur les expé­riences du jeune Ali Bour­ni, dont le charge de res­pon­sable des rela­tions publiques et ins­ti­tu­tion­nelles de l’association des Col­la­bo­ra­teurs de Ministres et de par­le­men­taires. Une fonc­tion qu’Ali Bour­ni a occu­pé avec le sou­tien (ce der­nier parle même de « conseils ami­cales et puis­sants » pour défi­nir cet appui), d’un autre grand homme de la 5ème Répu­blique et, éga­le­ment, grand ami de Jacques Tou­bon, M. Jean-Louis Debré. Ce géant de la poli­tique, au par­cours excep­tion­nel, était pré­sent en ce jour dans le Salon Pourpre du Sénat, pour sou­te­nir encore une fois son ami Ali Bour­ni.

Jean-Louis Debré l’un des der­niers Gaul­listes

Jean-Louis Debré et Ali Bour­ni après la remise de la Médaille de bronze de la Jeu­nesse et des Sports (Pho­to Ama­dou Diouf)

M. Jean-Louis Debré, né le 30 sep­tembre 1944 à Tou­louse, est un homme d’État fran­çais comme il ne s’en fait plus. Fils de Michel Debré, qui fut résis­tant, aca­dé­mi­cien et Pre­mier ministre de la 5e Répu­blique sous la pré­si­dence du Géné­ral Charles DeGaulles, du 8 jan­vier 1959 au 14 avril 1962, Jean-Louis Debré fut le Ministre de l’Intérieur, de 1995 à 1997, du Pré­sident Jacques Chi­rac. Puis, Dépu­té de 1997 à 2007 à l’Assemblée natio­nal, il pré­si­da cette der­nière assem­blée de 2002 à 2007. De 2007 à 2016, Jean-Louis Debré fut le Pré­sident du Conseil consti­tu­tion­nel. Et depuis 2016, il est le pré­sident du Conseil supé­rieur des archives. C’est un per­son­nage de la vie poli­tique fran­çaise comme il ne s’en fait plus, appré­cié à Droite comme à Gauche, et dont la réponse à la ques­tion de son orien­ta­tion poli­tique est la sui­vante : « Je suis Gaul­liste ! » 

 

 

 

 

 

 

 

Au-delà de ses acti­vi­tés pro­fes­sion­nelles : « C’est pour votre enga­ge­ment citoyen très fort » a sou­li­gné M. Tou­bon qu’Ali Bour­ni est ici hono­ré. L’ancien ministre de Jacques Chi­rac a rap­pe­lé à l’assemblée pré­sente les enga­ge­ments du jeune homme au sein de l’association natio­nale « Lais­sez les ser­vir », où il fut réfé­rent à l’intégration et à l’insertion pro­fes­sion­nelle, accom­pa­gnant les jeunes de l’association. Un enga­ge­ment qui dépasse les limites de Paris en par­ti­ci­pant à une action aux Comores, qui lui a valu d’être éle­vé au grade de Che­va­lier de l’Étoile de Mohé­li, un État fédé­ré de l’union des Comores. Un déco­ra­tion qui est recon­nue à la Grande Chan­cel­le­rie de la Légion d’Honneur, qui lui a été remise par M. Achi­ra­fi Said Hachim, alors Ministre de l’intérieur des Comores. Ce der­nier a d’ailleurs émis une lettre pour que le jeune homme obtienne la Médaille de bronze de la Jeu­nesse et des Sports. Ce n’est pas le seul à avoir pro­duit une lettre pour sou­li­gner l’engagement du jeune homme. Le vice-Pré­sident du Ten­nis Club des Mureaux, M. Salem Fkire (de 2005 à 2021, a éga­le­ment témoi­gné en pré­ci­sant, que dans le cadre de « Soyez Sport » au Club de ten­nis des Mureaux, le jeune Ali Bour­ni fut un élé­ment moteur de ce pro­jet d’accompagnement sco­laire à tra­vers le sport de 2007 à 2012.

« Vous êtes un exemple…parmi les femmes et les hommes enga­gés ! »

Par­mi tous les enga­ge­ments du jeune homme, le Ministre Jacques Tou­bon a sou­li­gné sa par­ti­ci­pa­tion en tant qu’Ambassadeur de la Paix au sein d’une délé­ga­tion d’ELNET(European Lea­der­ship Network)France, qui est par­tie en Israël en juillet 2022 au pro­fit des jeunes. Pour Jacques Tou­bon, cet enga­ge­ment montre l’ouverture et la tolé­rance d’esprit de « vos enga­ge­ments ! »
M. Tou­bon a ter­mi­né son dis­cours d’introduction en décla­rant : « Vous êtes un exemple…parmi les femmes et les hommes enga­gés ! »

Ali Bour­ni et Jacques Tou­bon juste après la remise la Médaille de bronze de la Jeu­nesse et des Sports (Pho­to Ama­dou Diouf)

« S’engager pour aider la jeu­nesse Fran­çaise à être meilleure »

Après avoir reçu sa médaille des mains du Ministre Jacques Tou­bon, Ali Bour­ni, dans son dis­cours, a tenu à remer­cier ce der­nier d’avoir accep­ter d’être là pour lui remettre cette dis­tinc­tion. Par son émo­tion et son dis­cours, le jeune homme a mon­tré à quel point il a pris la mesure de l’honneur qui lui a été fait en un tel lieu.
« S’engager pour aider la jeu­nesse Fran­çaise à être meilleure, plus per­for­mante, plus consciente de ses res­pon­sa­bi­li­tés, a été ma moti­va­tion majeure. Car la jeu­nesse, c’est le socle de la Répu­blique, et il doit être pur et sans faille, afin de sup­por­ter le poids de son des­tin his­to­rique » pré­ci­sa t‑il.
Évi­dem­ment pour lui, pour mener à bien ses enga­ge­ments, il fut entou­ré par de bonnes équipes et par des per­sonnes qui l’ont pous­sé dans la bonne direc­tion. Il a une pen­sée pour toutes les per­sonnes, qui ont mar­ché à ses cotés et qui l’ont accom­pa­gné. Il a une pen­sée pour sa mère qui l’a fait avan­cer « dans le droit che­min du dévoue­ment, de la fidé­li­té aux valeurs de la Répu­blique, de la soli­da­ri­té avec tous les citoyens. » L’école de la Répu­blique a une grande place dans la réus­site de son par­cours, sur­tout grâce aux sou­tiens de ses pro­fes­seurs tout au long de sa sco­la­ri­té, ain­si que son enga­ge­ment en faveur l’éducation spor­tive.
Ali Bour­ni a tenu à remer­cier des per­sonnes bien pré­cises, pré­sentes en ce jour, en com­men­çant par son ami M. Jean-Louis Debré pour :« ses encou­ra­ge­ments puis­sants et ses conseils per­ti­nents dans le cadre de l’association des col­la­bo­ra­teurs de ministres et de par­le­men­taires. »

Remer­cie­ments à M.Jean-Louis Debré de la part d’Ali Bour­ni (Pho­to Ama­dou Diouf)

Il a remer­cié M. Salem Fkire « qui a tou­jours cru en moi et m’a donc sys­té­ma­ti­que­ment aidé. » et M. Arie Ben­se­houm : « qui m’a per­mis, lors d’un voyage en Israël, d’élargir ma vision du monde ».
Puis il s’est adres­sé à des amis proches, Dyens Ait Ameur et sa fille, Celia, afin de les remer­cier pour avoir par­ti­ci­per à l’organisation de la céré­mo­nie. Enfin, son der­nier remer­cie­ment fut adres­sé à son ami Sté­phane Pra­deau :« Mer­ci mon cher Sté­phane pour ton aide pré­cieuse ! »
Pour résu­mer son état d’esprit en cette fin de dis­cours, M. Bour­ni a repris une phrase peu uti­li­ser du Baron Pierre de Cou­ber­tin, fon­da­teur des jeux Olym­piques modernes : « Le sport va cher­cher la peur pour domi­ner, la fatigue pour triom­pher, la dif­fi­cul­té pour la vaincre ! »
Et comme tout bon spor­tif, il n’a pas fini de repous­ser les limites de son enga­ge­ment.

M. Ali Bour­ni entou­ré par ses amis ministres (Pho­to Ama­dou Diouf)

Pas d’autres per­sonnes qui sont comme toi !

Au sein de cet « aréo­page », pré­sent dans le salon Pourpre du Sénat, il y avait un absent. Une per­son­na­li­té de la vie poli­tique fran­çaise, ami d’Ali Bour­ni, qui a eu un empê­che­ment de der­nière minute. Cepen­dant, bien qu’absent phy­si­que­ment, le Pré­sident de l’Institut du Monde Arabe, M. Jack Lang, puisque c’est bien de lui qu’il est ques­tion, a tenu à envoyer un mes­sage à son ami. L’ancien maire de Blois (1989 à 2000), Ministre de la Culture (1988 à 1993) et de l’éducation Natio­nal (de 1992 à 1993 et à nou­veau de 2000 à 2002) ain­si que dépu­té à l’Assemblée natio­nale (1986 à 2012) a envoyé une vidéo, le jour même à Ali Bour­ni pour le féli­ci­ter : « Mon ami­tié et ma recon­nais­sance pour tout le tra­vail que tu as accom­pli. »
« Je ne connais pas d’autres per­sonnes qui sont comme toi par ta géné­ro­si­té et ta gen­tillesse ! »

M. Jack Lang et le jeune Ali Bour­ni (Pho­to DR)