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Journal des 2r : 01/05/2024(GPS&O, Les Mureaux, Porcheville, Triel, Vaux, Verneuil, Vernouillet, services publiques, pop, culture, sports…)

Edi­tion de mai 2024 du « Jour­nal des 2r » en vidéo, qui a été enre­gis­trée dans le stu­dio de la Péniche à Triel-sur-Seine, pré­sen­té et réa­li­sée par Damien Dele­rin. Cette édi­tion revient sur les…

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Mission Bougainville

par | 29 sep­tembre 2023 | Com­mu­ni­qués, Envi­ron­ne­ment

Logo offi­ciel de la mis­sion Bou­gain­ville. (mission-bougainville.fr)

La mis­sion Bou­gain­ville est une aven­ture scien­ti­fique, humaine et citoyenne visant à réa­li­ser une mesure pérenne et pla­né­taire du micro­biome océa­nique, pour non seule­ment vivre et com­prendre son évo­lu­tion, mais aus­si répondre à des ques­tions clés sur le fonc­tion­ne­ment de l’océan. Cette ini­tia­tive inédite va être mise en œuvre par des étu­diants en mas­ter à Sor­bonne Uni­ver­si­té qui embar­que­ront pen­dant un an, dès octobre 2023, sur des bâti­ments de sou­tien et d’assistance Outre-mer (BSAOM) de la Marine natio­nale. La mis­sion Bou­gain­ville est por­tée par Sor­bonne Uni­ver­si­té et son Ins­ti­tut de l’Océan, l’association Plank­ton Pla­net et la Marine natio­nale.

Dans chaque litre d’eau de mer à l’échelle pla­né­taire s’a­nime une jungle micro­sco­pique invi­sible à nos yeux : le micro­biome océa­nique, éga­le­ment connu sous le nom de planc­ton. Ce vaste réseau de microor­ga­nismes, incluant virus, bac­té­ries, pro­tistes et ani­maux, com­porte entre 10 et 100 mil­liards d’êtres vivants par litre d’eau de mer. Consti­tuant ain­si la majeure par­tie de la bio­masse et de la bio­di­ver­si­té océa­nique et jouant un rôle essen­tiel dans la régu­la­tion de l’é­co­lo­gie pla­né­taire depuis des mil­liards d’an­nées. C’est en grande par­tie grâce à lui que la pla­nète est habi­table.

Une aven­ture scien­ti­fique
En 2015, des cher­cheurs de la sta­tion bio­lo­gique de Ros­coff (Sor­bonne Université/CNRS), des uni­ver­si­tés amé­ri­caines du Maine et de Stan­ford, asso­ciés aux marins de la Fon­da­tion Tara Océan, créent Plank­ton Pla­net.
Ce pro­gramme au long cours vise à mobi­li­ser la curio­si­té et la créa­ti­vi­té des citoyens des mers (sea­ti­zens) et des ingé­nieurs et scien­ti­fiques en éco­lo­gie pour la créa­tion et le déploie­ment d’une nou­velle géné­ra­tion d’ins­tru­ments de mesure du planc­ton, peu coû­teux, open source et minia­tu­ri­sés en vue d’obtenir une mesure homo­gène, par­ti­ci­pa­tive, conti­nue et pla­né­taire du micro­biome océa­nique d’ici 2030. En 2021, c’est au tour de l’Institut de l’Océan de l’Alliance Sor­bonne Uni­ver­si­té et de la Marine natio­nale de se ral­lier au pro­gramme.
La mis­sion Bou­gain­ville va ain­si déployer ces ins­tru­ments sur des bâti­ments de sou­tien et d’assistance Outre-mer de la Marine natio­nale. Les BSAOM sont des bâti­ments mili­taires dédiés aux mis­sions de sou­ve­rai­ne­té, de sau­ve­garde, d’assistance et de sou­tien outre-mer. Aux Antilles, en Poly­né­sie fran­çaise, en Nou­velle Calé­do­nie, près de cotes guya­naises et à La Réunion, ces bâti­ments sillonnent et sur­veillent près de 11 mil­lions de km² d’océan à tra­vers le globe.
En plus d’initier une mesure pérenne du micro­biome marin glo­bal qui per­met­tra de suivre la san­té et l’évolution des éco­sys­tèmes océa­niques fai­sant face aux impacts glo­baux, la mis­sion Bou­gain­ville ten­te­ra de répondre à des ques­tions fon­da­men­tales sur le fonc­tion­ne­ment de l’océan, notam­ment l’effet des mil­liers d’îles sur la com­po­si­tion du micro­biome de sur­face et, en consé­quence, le flux de car­bone vers les grands fonds.

Une aven­ture humaine
Cette expé­di­tion Outre-mer sera pilo­tée par de jeunes étu­diants de Sor­bonne Uni­ver­si­té. Les quatre pre­miers d’entre eux, étu­diants en sciences de la mer, en éco­phy­sio­lo­gie et éco­toxi­co­lo­gie, ont été sélec­tion­nés pour embar­quer en octobre 2023, durant leur année de césure, et pour une durée d’an, sur deux navires de la Marine natio­nale en qua­li­té de Volon­taire Offi­cier Aspi­rant (VOA) « Bio­di­ver­si­té ».
Mathilde, Tho­mas, Hugo et Manon, lau­réats de l’ap­pel à can­di­da­tures, se sont donc pré­pa­rés acti­ve­ment en rece­vant une for­ma­tion de haut niveau à l’Ins­ti­tut de la Mer de Vil­le­franche (Sor­bonne Université/CNRS), sui­vie d’une for­ma­tion mili­taire à l’É­cole Navale.
En mer, les jeunes offi­ciers  effec­tue­ront l’ensemble des pré­lè­ve­ments (échan­tillons et don­nées) et une par­tie de leurs ana­lyses. À terre, ils rem­pli­ront une mis­sion de média­tion scien­ti­fique auprès des uni­ver­si­tés d’Outre-mer et des acteurs locaux de l’environnement et de l’éducation. Ils trans­met­tront aus­si leurs obser­va­tions aux marins, décou­vrant ensemble la beau­té et la diver­si­té de la vie invi­sible des océans, trans­for­mant leur regard et leur com­pré­hen­sion de l’environnement qu’ils ont choi­si de pro­té­ger.

Une aven­ture citoyenne
L’a­ven­ture humaine de la mis­sion Bou­gain­ville reflète son carac­tère nova­teur et coopé­ra­tif, réunis­sant des forces citoyennes, aca­dé­miques et réga­liennes. L’as­so­cia­tion Plank­ton Pla­net, Sor­bonne Uni­ver­si­té, le CNRS, le CEA, l’IRD, l’Inria, les uni­ver­si­tés du Maine et de Stan­ford aux États-Unis, ain­si que la Marine natio­nale s’u­nissent pour réa­li­ser cette mis­sion d’en­ver­gure inter­na­tio­nale et pla­né­taire.
La mis­sion Bou­gain­ville sera l’oc­ca­sion de sus­ci­ter un enga­ge­ment citoyen envers la pré­ser­va­tion de notre plus grand bien com­mun : l’o­céan. Elle favo­rise le décloi­son­ne­ment des acteurs socié­taux et pro­meut une approche scien­ti­fique fru­gale et ouverte, avec comme objec­tif de par­ta­ger ces avan­cées avec l’en­semble des actrices et acteurs mari­times, des aqua­cul­trices et aqua­cul­teurs aux cher­cheuses et cher­cheurs en pas­sant par les pêcheurs et les équi­pages de bateaux en tous genres.
La mis­sion Bou­gain­ville repré­sente ain­si une aven­ture pas­sion­nante qui contri­bue­ra à l’a­van­ce­ment de la connais­sance, à la capa­ci­té des sea­ti­zens à s’engager dans une démarche scien­ti­fique pla­né­taire et à la pro­tec­tion de la san­té de l’océan.

À pro­pos de Sor­bonne Uni­ver­si­té :

Sor­bonne Uni­ver­si­té est une uni­ver­si­té plu­ri­dis­ci­pli­naire de recherche inten­sive de rang mon­dial cou­vrant les champs dis­ci­pli­naires des lettres et huma­ni­tés, de la méde­cine, et des sciences et ingé­nie­rie. Ancrée au coeur de Paris et pré­sente en région, Sor­bonne Uni­ver­si­té compte 52 000 étu­diants, 6 400 per­son­nels d’enseignement et de recherche, et plus d’une cen­taine de labo­ra­toires. Aux côtés de ses par­te­naires de l’Alliance Sor­bonne Uni­ver­si­té, et via ses ins­ti­tuts et ini­tia­tives plu­ri­dis­ci­pli­naires, elle conduit et pro­gramme des acti­vi­tés de recherche et de for­ma­tion afin de ren­for­cer sa contri­bu­tion col­lec­tive aux défis de trois grandes tran­si­tions : approche glo­bale de la san­té (One Health), res­sources pour une pla­nète durable (One Earth), socié­tés, langues et cultures en muta­tion (One Huma­ni­ty). Sor­bonne Uni­ver­si­té est éga­le­ment membre de l’Al­liance 4EU+, un modèle nova­teur d’université euro­péenne qui déve­loppe des par­te­na­riats stra­té­giques inter­na­tio­naux et pro­meut l’ouverture de sa com­mu­nau­té sur le reste du monde.

https://www.sorbonne-universite.fr      Compte X : @ServicePresseSU

À pro­pos de Plank­ton Pla­net :

Créé en 2015, Plank­ton Pla­net (P2) est un pro­jet et petit consor­tium inter­na­tio­nal de cher­cheuses et cher­cheurs (CNRS, Sor­bonne Uni­ver­si­té, uni­ver­si­tés de Stan­ford et du Maine), de marins (Asso­cia­tion Sea­ti­zen for Plank­ton Pla­net et Fon­da­tion Tara Océan), et de « makers » (Ter­no­gLab, Pon­tonZ).
L’objectif prin­ci­pal de P2 est d’avoir déployé, d’ici à 2030, une mesure coopé­ra­tive, fru­gale, pérenne et pla­né­taire, de la vie invi­sible de l’océan. Cette mesure per­met­tra non seule­ment de com­prendre la dyna­mique et l’évolution du micro­biome océa­nique glo­bal (Ocean Health), mais aus­si d’incorporer la com­plexi­té du vivant dans les modèles du Sys­tème Terre, en vue de réta­blir une coha­bi­ta­tion sym­bio­tique stable du vivant dans la bio­sphère (dura­bi­li­té).
Pour cela, P2 s’appuie sur le déve­lop­pe­ment d’une nou­velle géné­ra­tion d’instruments et pro­to­coles rela­ti­ve­ment peu coû­teux, maniables et open source, déployés sur des échelles pla­né­taires inédites grâce à la col­la­bo­ra­tion avec les sea­ti­zens, usa­gers et explo­ra­teurs des mers en tous genres (marins, aqua­cul­teurs, cher­cheurs…), qui sou­vent par­tagent curio­si­té, créa­ti­vi­té, et cou­rage. Les valeurs por­tées par Plank­ton Pla­net sont le res­pect, la trans­pa­rence, le par­tage, la col­lé­gia­li­té, pour une action contri­buant à la connexion de l’hu­ma­ni­té au vivant et à la bio­lo­gie pla­né­taire.

À pro­pos de la Marine natio­nale :

La Marine natio­nale opère 365 jours par an, 24 h/24, sur toutes les mers du monde. Des eaux ter­ri­to­riales à la haute mer, elle conduit des mis­sions de défense et de sécu­ri­té pour pro­té­ger les approches mari­times, l’environnement et les inté­rêts natio­naux. Acteur cen­tral de la dis­sua­sion nucléaire, elle inter­vient au plus proche des menaces et dans les zones de crise. Dis­sua­der, pro­té­ger, connaître et anti­ci­per, inter­ve­nir, pré­ve­nir : c’est la rai­son d’être de la Marine. Acteur de la sécu­ri­té envi­ron­ne­men­tale, la Marine natio­nale est en pre­mière ligne pour pro­té­ger les mers et le lit­to­ral grâce à un dis­po­si­tif d’alerte per­ma­nent et à sa capa­ci­té d’intervention lors de situa­tions extrêmes impli­quant des navires en dif­fi­cul­té. Son centre d’expertises pra­tiques de lutte anti­pol­lu­tion (CEPPOL), implan­té à Brest, défi­nit les maté­riels dans ce domaine, assure une veille tech­no­lo­gique, forme et pré­pare ses équipes pour déployer des experts et expertes en cas de sinistre et conseiller sur les stra­té­gies de lutte.

https://www.colsbleus.fr/     Compte X : @MarineNationale

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