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Visite dimanche 26 mars de la champignonnière “Les Carrières” à Évecquemont, avec Angel Moioli
Angel Moioli est un des derniers jardiniers de la nuit. Il est installé dans une ancienne carrière de pierres à Évecquemont. Nous avons rencontré un personnage passionnant et passionné qui perpétue…
Aubergenville : un salon du livre réussi
Le 19 mars 2023 à Aubergenville a eu lieu la 2e édition du festival du livre d’Aubergenville. Le public fort nombreux était au rendez-vous pour rencontrer une treintaine d’auteurs français et…
Une balade des Lumières 2023 très nocturne et à vivre
Samedi 18 mars 2023 a été organisée la 3ème édition de la Marche des Lumières, qui, pour cette édition, a appris le nom de : « Balades des Lumières 2023 ». Cette marche des association de la commune…
1ère semaine du deuxième Festival de l’emploi et de la création d’entreprise aux Mureaux
Du mardi 14 au jeudi 23 mars 2023, la ville des Mureaux et ses nombreux partenaires, organisent une deuxième édition du “Festival de l’Emploi et de la Création d’Entreprise” pour booster l’économie…
Prévisions de la RATP pour la journée de grève contre la réforme des retraites du mercredi 15 mars 2023
Mardi 14 mars 2023, dans le cadre d’un mouvement social national interprofessionnel contre la réforme des retraites, la circulation des trains va rester perturbée le mercredi 15 mars 2023 sur…
Championnat de France de Breaking aux Mureaux : Battle inter-régionale Île-de-France, Normandie et Centre Val ‑De-Loire
Samedi 1er avril 2023, de 18h à 20h30 au COSEC Pablo-Néruda à Les Mureaux, sont organisées des qualification du Championnat de France de « Breaking » par le Comité Régional IDF de la Fédération…
Trois réunions publiques de la NUPES dans les Yvelines autour de la réforme des retraites et les transports
En ce mois de mars 2023, trois réunions publiques sont programmées dans le département des Yvelines par les membres ou alliés de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES). Deux de…
Échange scolaire entre les collégiens des Mureaux et d’Annweiler am Trifel
Du 6 au 10 mars 2023, grâce à l’action des collèges Paul-Verlaine et Jules Verne des Mureaux, la participation de l’Île-de-Loisirs du Val-de-Seine, à Verneuil-sur-Seine, et le financement du Lions…
Réunion publique autour de la réforme des retraites à Chanteloup-les-Vignes
Vendredi 17 mars 2023, une réunion publique sur le sujet de la réforme des retraites est organisée par de la Nupes Canton de Conflans et de la Table Ronde de la Gauche de la Confluence à partir de…
Remise du premier Prix des Plurielles à Versailles : Siham Yara Bachir primée
Mercredi 8 mars 2023, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le Prix des Pluriels a été remis au Grand Trianon du Château de Versailles. Quatre femmes ont été récompensées…
Mézy-sur-Seine : désastre écologique au parc de l’Orangerie
Depuis quelques mois, un bras de fer s’installe entre les riverains et les autorités compétentes qui tendent à laisser faire pour la construction de 75 logements à caractère social. Une première audience au tribunal administrative de Versailles s’est terminée avec une défaite pour les riverains. Désormais, ils portent l’affaire sur la place publique.
Construire mais pas n’importe comment ! Et en évitant de détruire la nature et surtout les arbres. Voilà le principe défendu par des riverains qui se sont constitués en un collectif qui porte l’affaire sur la place publique.
Un retour en arrière s’impose : le projet est le résultat de la pression foncière afin de construire pour “satisfaire la demande” francilienne d’environ 75 000 logements par an. En outre, la loi ALUR (et les legs de la loi SRU) impose un certain pourcentage (25 %) de logements sociaux à des communes de plus de 3 500 habitants. Des petites communes comme Mézy-sur-Seine sont les premières impactées et font l’objet d’une prospection foncière massive pour déterminer les lieux où l’on peut construire pas cher (car le gisement foncier se raréfie) et sans trop de contestation de la part des riverains.
Pour ce projet de Logement Francilien (groupe Logement Français appartenant à la famille HLM française), un permis de construire initial a été délivré le 2 mai 2018, et puis modifié le 5 février 2019. Le collectif de riverains, appuyé par une association écologique JADE(1), a formé, le 20 juin 2019, un recours gracieux à l’encontre du permis initial et modificatif. M. Fabrice Zuccarelli, maire de Mézy-sur-Seine a rejeté ce recours gracieux le 15 juillet 2019. Par la suite, le collectif s’est tourné à Versailles pour continuer le combat. Le collectif a “formulé une requête d’annulation auprès du Tribunal Administratif de Versailles le 13 septembre 2019. Cette requête a été rejeté pour tardiveté”. Autrement dit, l’association JADE dont le collectif a été déboutée.
Or, le cas de Mézy-sur-Seine illustre l’enjeu à la fois écologique et économique (en raison de la pression de la filière logement social). Un projet immobilier est en cours, comportant un programme prévisionnel de 75 logements sociaux, dont un permis de construire a été délivré pour 26 logements. Sur le terrain limitrophe, 42 logements sont programmés. Au total, ces deux programmes de 117 logements feraient supporter à cette zone arborée et cœur de village une pression écologique et environnementale “déraisonnée”. En plus, ajoute-il le collectif de riverains, une circulation intensive et des nuisances de toutes sortes complète la scène de bétonnage massif d’une commune paisible dans la rive droite de la Seine.
Evidémment, les promoteurs et autorités compétentes alignent les mêmes arguments : besoin de construire de logements (notamment pour les ménages qui n’ont pas d’accès au parc privé); les arbres sont malades, des réimplantation d’arbres seront effectués, etc.
Selon le maire, c’est un projet à caractère privé; par conséquent il serait impuissant face au bulldozer de la filière béton. Fin septembre 2022, le collectif a put constater que des arbres du Parc de l’Orangerie ont été été abattus : selon le maire, ce sont des arbres “souffrant” de manque d’eau et qui allaient de toute façon “tomber”. Le maire affirme même que il a réussi à “minimiser l’impact” de cet abattage : “J’ai néanmoins obtenu lors de ma visite [en septembre 2022] avec 1001 Vies Habitat que des arbres plus hauts (5 mètres) et plus nombreux que ceux prévus au permis de construire allaient être replantés afin de regarnir cette zone le plus rapidement possible.… [N]ous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour minimiser l’impact environnemental et esthétique.” C’est dur d’avouer son impuissance en tant que maire.
Le collectif en compte pas rester là et fait appel à la population pour une action collective. Sur le fond, le collectif argue que l’OAP (Orientation d’Aménagement et de Programmation) attachée au permis de construire mentionne dans la rubrique «Qualité paysagère et environnementale» notamment deux points devant être respectés :
1- Maintien du caractère boisé naturel du cœur du parc
2- Conservation de l’aspect boisé de la partie sud des espaces dédiés aux logements pour ne pas modifier la perception du site depuis la rue Erambert.
Selon l’analyse du collectif, ces “deux points n’ont pas été respectés”.
Ainsi, la question du déboisement abusif doit être abordée; il s’agit de montrer que le collectif est “sensible au respect de notre territoire, à la préservation de la nature, notre flore, faune, la qualité de l’air et notre environnement de vie.” Le collectif invite, en conclusion, à tous de se rendre au prochaine réunion du conseil municipal qui aura lieu le 15 novembre à 20 heures 30. Ambiance électrique assurée.
Note
1. Jonction des Associations de Défense de l’Environnement (JADE) disposant d’un agrément Préfectoral Départemental et adhérente de France Nature Environnement Yvelines.
Voir aussi le lien URL sur un article de l’association JADE sur cette affaire