A l’exemple du vide gre­nier de l’Association Tra­di­ções de Por­tu­gal aux Mureaux, qui s’est tenu sur le par­king de la place de la Répu­blique ce dimanche 28 avril et qui fut un suc­cès, de nom­breuses bro­cantes furent orga­ni­sées ce dimanche.

45ème édi­tion du Bric à Brac

Celle qui s’est tenue à Conflans-Sainte-Hono­rine est inté­res­sante car elle donne une ten­dance. Effec­ti­ve­ment, le Comi­té de Quar­tier de Chen­ne­vières a orga­ni­sé la 45ème édi­tion du « Bric à Brac », dont une par­tie se déroule autour du Col­lège du Bois d’Aulne. Et il est impos­sible main­te­nant, en par­lant de ce Col­lège, d’oublier le des­tin tra­gique de l’un de ses pro­fes­seurs, le regret­té Samuel Pat­ty, mort pour avoir fait son devoir. Tout le monde y pense évi­dem­ment et le fait, que ce quar­tier conti­nue à vivre, est un bel hom­mage quelque part.
Plus de 700 expo­sants se sont ins­crits pour par­ti­ci­per à l’édition 2024 du Bric à Brac et les visi­teurs sont venus nom­breux mal­gré le temps. Les nuages étaient nom­breux. Le soleil a joué à cache-cache. Le vent a souf­flé. Mais le temps s’est main­te­nu et les bro­can­teurs ont tenu éga­le­ment toute la jour­née jusqu’à 17h.
Il faut sou­li­gner la très bonne orga­ni­sa­tion sur place des béné­voles du comi­té de quar­tier qui ont enca­drés cette bro­cante géante effi­ca­ce­ment. Même le maire de Conflans-Sainte-Hono­rine, M.Laurent Brosse, est pas­sé sur la bro­cante en début d’après-midi.

Les vête­ments des objets recher­chés

En déam­bu­lant dans les ruelles, dans les­quelles le Bric à Brac s’étendait, une ten­dance se des­si­nait. Beau­coup de chi­neurs étaient en recherche de vête­ments d’occasion. Il faut dire que les vide-gre­niers sont des occa­sions en or pour trou­ver des vête­ments de « seconde main » à des prix défiant toute concur­rence. Les vête­ments pour les bébés ou les jeunes enfants sont très recher­chés. D’ailleurs les bro­can­teurs, prin­ci­pa­le­ment des bro­can­teuses, n’hésitent plus à mettre les vête­ments dans des cas­siers éti­que­tés où ces der­niers sont clas­sés par taille, âge et sexe. Des petits détails pour cer­tains mais qui ont ten­dance à orien­ter effi­ca­ce­ment les chi­neurs et les visi­teurs vers cer­tains stands. Cette ten­dance est confir­mée par une phrase qui s’est répé­tée dans la bouche de nom­breux bro­can­teurs, et dès le début de l’après-midi : « Je n’ai plus cette taille ! »
Le vête­ment de seconde main semble donc appa­raître comme « l’objet » cen­tral des bro­cantes de cette sai­son. Il faut le recon­naître qu’en cette période de crise, c’est assez logique.

Petite anec­dote…

Le Bric à Brac, quelque soit l’édition, attire tou­jours beau­coup de monde. Cela crée évi­dem­ment des petits pro­blèmes pour se garer. Les visi­teurs se mettent en quête d’une place et cela n’est pas for­cé­ment très facile sauf si ces der­niers viennent tôt le matin et repartent à la fer­me­ture. Il y avait d’ailleurs de quoi se res­tau­rer sur place. De nom­breuses voi­tures se garent évi­dem­ment sur les trot­toirs ou sur des zones, qui en semaine sont inter­dites. Car il faut le rap­pe­ler, la bro­cante s’est tenue un dimanche et les habi­tants du quar­tier, et même des rues autour, sont habi­tués. Cepen­dant, des rive­rains ont livré une petite anec­dote intri­gante, même pour eux, qui s’est dérou­lée ce dimanche 28 avril devant chez eux. Effec­ti­ve­ment, ils ont vu des poli­ciers ver­ba­li­ser les voi­tures garées sur le trot­toir. Sur le coup, ils n’ont pas com­pris pour­quoi les poli­ciers scan­naient les plaques des voi­tures alors que pour eux, ces der­nières voi­tures s’étaient certes sur le trot­toir mais ne gênaient en rien la cir­cu­la­tion de leur rue à double sens. Elles ne gênaient en rien les por­tails selon eux. « En plus c’est dimanche ! » Lorsqu’ils sont allés voir les poli­ciers afin de leur deman­der pour­quoi, ils se seraient faits « enguir­lan­dés » par ces der­niers d’après eux. Du coup, ils n’ont pas insis­té mais ils ont pas­sé leur temps à pré­ve­nir les visi­teurs de ne pas se garer là car les poli­ciers ver­ba­li­saient les véhi­cules.
Au delà de cette anec­dote, la police a assu­ré une pré­sence effi­cace et dis­crète sur la bro­cante, ce qui, en cette période « d’alerte atten­tat », est appré­ciable aus­si bien par les visi­teurs que par les bro­can­teurs.

Le 1er mai, jour de la fête du tra­vail, il y aura une bro­cante à Vaux-sur-Seine dans le Parc de la Mar­ti­nière, de 8h à 18h, orga­ni­sée par la Caisse des écoles. D’autres sont annon­cés. La sai­son des bro­cantes est effec­ti­ve­ment ouverte.