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Journal des 2r : 1/12/2023(GPSeO, Epône, Evecquemont, Hardricourt, Les Mureaux, Meulan, Triel, Vaux, Verneuil, Chocotrail, E‑Tonomy, Lions Club, RCLM…Noël 2023)
Edition du mois de Décembre 2023 du « Journal des 2r » en vidéo, qui a été enregistrée dans le studio de la Webtélé 2r aux Mureaux, présenté et réalisée par Damien Delerin. Cette édition revient sur…
Crise du logement selon Qwant
La crise du logement en France est un défi qui s’accentue d’année en année. Il existe pourtant une ressource inexploitée à portée de main : les trois millions de logements vacants disséminés à…
Conjoncture immobilière en Île-de-France selon les Notaires du Grand Paris
Le choc s’intensifie avec des volumes de ventes qui reculent de plus d’un tiers et desbaisses de prix qui s’amplifient. La dégradation des conditions de financement affecte toujours plus sévèrement…
Résultats de la construction de logements et de locaux
Voici un communiqué de presse de la part du Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires publié le 29 novembre 2023. Relayage du communiqué et commentaire par Isanzu…
Qui sont les demandeurs de logements sociaux en Île-de-France ?
Le doublement du nombre de demandeurs de logements sociaux depuis 10 ans met en exergue les problèmes rencontrés par de nombreux ménages pour disposer d’un logement en rapport avec leurs besoins et…
Campagne de dons pour le CAJVB
Bien connu par notre équipe, le club de Conflans – Andrésy – Jouy le Moutier Volley-ball lance un appel aux dons et sollicite votre générosité en cette fin d’année 2023. Il s’agit d’une cause que…
La Ligue des Droits de l’Homme opposée au maire de Maisons-Laffitte
Le 13 novembre 2023 dernier, le maire de Maisons-Laffitte a publié un arrêté municipal restreignant les libertés collectives. La Ligue des Droits de l’Homme (LDH) a réagi dans un communiqué de…
Les animations des Fêtes de Noël et de fin d’année 2023 à Meulan-en-Yvelines
Du 27 novembre 2023 au 14 janvier 2024, voici le programme des animations pour les fêtes de Noël à Meulan-en-Yvelines, qui vont de la correspondance avec le Père Noël à un spectacle inoubliable, en…
Logistique : le défi de la sobriété foncière
L’empreinte spatiale de la logistique au défi de la sobriété foncière. 80 % des surfaces logistiques sur 20 % du territoire francilien. Les travaux menés à L’Institut Paris Région pour caractériser…
Inflation : les habitants des zones rurales en première ligne
En France, la précarité énergétique concerne 5,6 millions de foyers (selon l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE)) et les habitants des zones rurales y sont particulièrement…
La plaine : quel aménagement après le Covid ?
Crédit photo (DR)
Le département porte un projet de réaménagement de la route entre Carrières et Triel mais, au lieu de favoriser les transports en commun entre ces deux villes saturées par les voitures, il veut encore favoriser l’usage de la voiture, une vision retoquée par l’Autorité environnementale.
Ce texte provient du site officiel de campagne de la liste Triel à Venir(link is external).
Alors que l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique s’est déroulée du 16 janvier au 5 février 2020, les importants projets qu’elle sous-tend posent de vraies questions de société. Que veut-on réellement pour cette plaine de 334 hectares, entre Chanteloup, Carrières-sous-Poissy et Triel-sur-Seine ? Quel type de développement permettra un avenir meilleur ? Les enjeux sont majeurs et les solutions diffèrent.
L’enquête publique était une l’enquête parcellaire, sur le territoire des communes d’Achères, Carrières-sous-Poissy, Chanteloup-les-Vignes et Triel-sur-Seine, afin de déterminer les emprises foncières nécessaires à la réalisation de la liaison RD 30-RD 190, avec un nouveau pont à Achères. Il s’agit de réaliser les expropriations nécessaires aux deux projets.
Un contresens historique
Pourtant, on sait depuis longtemps que le “bouclage” de la Francilienne n’aura jamais lieu. Le prolongement de la route rapide RN 184 via un nouveau Pont à Achères vers le nouveau pont de Triel, dit “A 104bis”, et la création d’un “boulevard urbain” surdimensionné (RD190) de Poissy jusqu’au milieu de la plaine, près de Triel, vont à rebours de l’histoire et posent de nombreuses questions.
En effet, pour permettre d’aller vers l’objectif de réduction des émissions de carbone de 40 % d’ici 10 ans, les investissements publics doivent être désormais orientés vers l’amélioration de l’offre de transports collectifs(link is external) et la structuration des modes de déplacement “doux”, moins polluants et moins émetteurs de carbone. Il faut permettre aux personnes de reporter leurs déplacements vers des transports publics diversifiés et mieux cadencés.
De plus, les conclusions précédentes des études sur le projet d’A104 étaient toutes négatives. Depuis plus de 25 ans, ministres, élus, populations s’y sont opposés. Les derniers avis négatifs proviennent du rapport Duron et des Assises de la Mobilité, en 2018, qui préconisent d’investir dansr les transports collectifs et l’aménagement de modes de déplacement doux(link is external).
Au lieu de cela, lorsque l’on crée des routes(link is external), l’augmentation du trafic et de sa congestion est systématique. Avec le train des augmentations de pollutions(link is external) sonores et de polluants atmosphériques (poussières, oxydes d’azote, CO2) qui nuisent lourdement à la santé des personnes. Triel en subira aussi les conséquences.
La bétonisation nécessaire pour faire des routes, puis des bâtiments, l’arrachement des arbres en place, le modèle agricole intensif, impactent sévèrement la biodiversité(link is external). Les scientifiques ont constaté la disparition vertigineuse de plus de 70 % des insectes en 30 ans et d’un tiers des oiseaux des champs en 15 ans. Il faut donc inverser la tendance ; c’est une urgence !
La question posée est celle du modèle de développement. Ces projets sont dans les cartons depuis plus de 60 ans. En a‑t‑on vraiment besoin aujourd’hui ? Pendant que le trafic routier va en décroissant depuis quelques années (-5 % entre 2000 et 2010), les besoins de la région en agriculture diversifiée, durable et locale sont importants et cruciaux pour l’avenir.
L’urbanisation à outrance est-elle une condition réellement nécessaire et désirable à une heure de Paris ? Ne vaudrait-il pas mieux promouvoir la santé et la qualité de vie et la protection de la nature dans notre environnement ?
La plaine mérite mieux
L’EPAMSA a lancé un appel à manifestation d’intérêt en octobre dernier sur la question des projets à mener dans la plaine. Un collectif d’associations, Alternatives en Vallée de Seine, a contribué en proposant un projet qui allie technologie, énergies renouvelables, économie circulaire et développement durable. Il remet l’agriculture, la nature et la biodiversité au premier plan, avec la création d’emplois et des conditions de vie plus agréables et inclusives.
Cette “plaine martyre” a besoin d’attention, mais pas de nouvelles infrastructures routières.
C’est pourquoi, Triel à Venir plaide pour un aménagement raisonné(link is external) et durable de la plaine.