Selon les infor­ma­tions trans­mises par la socié­té Ene­dis par un com­mu­ni­qué du 21 mai, ven­dre­di 17 mai, cette der­nière socié­té a com­men­cé à réa­li­ser l’inspection de plus de 300 km de lignes élec­triques en héli­co­ptère dans Les Yve­lines et le Val‑d’Oise Le but était de garan­tir la qua­li­té d’alimentation élec­trique des clients dans l’ouest fran­ci­lien et de détec­ter d’éventuels défauts, non iden­ti­fiables par les tech­ni­ciens au sol, sur les lignes Moyenne Ten­sion aériennes.
Cette opé­ra­tion de main­te­nance pré­ven­tive a été réa­li­sée sur 3 jours avec son par­te­naire Air Tou­raine.

Diag­nos­tics pour véri­fier l’état d’usure du réseau et agir en consé­quence
Dans le cadre de son plan de main­te­nance du réseau public de dis­tri­bu­tion d’électricité, la Direc­tion Régio­nale d’Enedis en Ile-de-France Ouest (Yve­lines, Val d’Oise et Hauts-de-Seine) a ins­pec­té en héli­co­ptère en moyenne un tiers des lignes élec­triques aériennes (20 000 volts) chaque année, soit près de 1 000 km de lignes Moyenne Ten­sion qui sont ins­pec­tées tous les 3 ans. L’inspection de lignes par héli­co­ptère per­met de loca­li­ser rapi­de­ment une ano­ma­lie qui pour­rait, à court terme, dégra­der la qua­li­té de l’énergie dis­tri­buée. Ces ins­pec­tions contri­buent ain­si à anti­ci­per les risques de pannes sur le réseau selon Ene­dis.
Suite aux diag­nos­tics, Ene­dis va enga­ger sur dif­fé­rents types de tra­vaux comme le renou­vel­le­ment de cer­tains ouvrages, le pro­gramme d’élagage ou encore la réno­va­tion pro­gram­mée qui repré­sentent pour l’ouest fran­ci­lien, en moyenne, 5 mil­lions d’euros d’investissement par an.

Tech­nique de vol et trai­te­ment des images récol­tées

L’inspection de lignes élec­triques par héli­co­ptère s’effectue à basse alti­tude, soit à envi­ron 10 mètres au-des­sus des lignes. Pour réa­li­ser ces ins­pec­tions, l’hélicoptère est équi­pé d’un LiDAR (Light Detec­tion And Ran­ging). Cette tech­no­lo­gie de pointe offre une visua­li­sa­tion très pré­cise des lignes par télé­dé­tec­tion et per­met d’identifier effi­ca­ce­ment les défauts (iso­la­teurs cas­sés, arme­ments tor­dus, etc). Elle per­met éga­le­ment de s’assurer d’une cer­taine dis­tance de sécu­ri­té entre les lignes élec­triques et cer­tains obs­tacles, tels que les branches d’arbres.
Toutes les ano­ma­lies détec­tées vont être réper­to­riées afin d’être trai­tées, ana­ly­sées puis inté­grées dans le pro­gramme tra­vaux annuel d’Enedis.