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Crise immobilière : faire mieux avec les surcapacités du passé

par | 5 février 2024 | Immo­bi­lier

Après la COVID, la donne a chan­gé : la demande de sur­faces de bureaux a décli­né. La ques­tion se pose quoi faire avec cette sur­po­duc­tion. (DR)

La ques­tion est qua­si tabou dans le milieu pro­fes­sion­nel : quoi faire de la sur­face de bureaux non uti­li­sée dans des grandes métro­poles ? Le cas de la Défense est emblé­ma­tique.

 60 Arches de la Défense, ce serait la super­fi­cie de mètres car­rés vides en Ile-de-France. « En pleine crise du loge­ment, ces chiffres sont aber­rants » com­mente Mat­thieu Lalou, co-fon­da­teur de Spliit.fr, la start-up fran­çaise créée il y a près de 5 ans, qui accom­pagne les diri­geants d’entreprises dans leur recherche de bureaux.

Mat­thieu Lalou et ses asso­ciés sont aux pre­mières loges des évo­lu­tions de ce mar­ché ultra-régle­men­té, par des lois qui pro­tègent, mais aus­si qui contraignent. « Les besoins et les envies des entre­prises ont chan­gé en quelques années, et les immenses sur­faces en péri­phé­rie des grandes villes ne génèrent plus d’appétence chez les col­la­bo­ra­teurs. Ces der­niers pré­fèrent des bureaux plus petits, mais mieux situés, au cœur de la ville » ajoute‑t’il.

Hier, les dépu­tés de la majo­ri­té ont pré­sen­té une pro­po­si­tion de loi visant à « faci­li­ter la trans­for­ma­tion des bureaux en loge­ments ». Et c’est une excel­lente idée selon Spliit : « Il est grand temps d’assouplir cer­taines règles, qui empêchent l’immobilier de bureaux de se trans­for­mer, face à un éco­sys­tème de loca­taires dont les besoins ont beau­coup chan­gé avec le télé­tra­vail. Un immeuble de bureaux pour­rait natu­rel­le­ment deve­nir un immeuble d’habitation, mais aus­si un hôtel, une école, ou une salle de sport ! » conclut-il.

 

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