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Alternatives en Vallée de Seine demande des délibérations des communes d’Achères et de Carrières-sous-Poissy sur le projet routier du département

par | 28 jan­vi­er 2023 | Achères, Car­rières-sous-Pois­sy, Chanteloup-les-Vignes, Com­mu­niqués, Triel-sur-Seine, Vernouil­let, Vie asso­cia­tive

@ Stéphanie de For­tis ‑stephaniedefortis.com

Le mer­cre­di 25 jan­vi­er 2023, le col­lec­tif d’associations Alter­na­tives en Val­lée de Seine (AVS) a demandé, aux con­seils munic­i­paux d’Achères et de Car­rières-sous-Pois­sy de pren­dre une délibéra­tion dans le cadre de l’enquête publique d’autorisation envi­ron­nemen­tale unique sur le pro­jet de la 4 voies du départe­ment des Yve­lines (liai­son RD30/RD190). Son com­mu­niqué a été signé par ADIV Envi­ron­nement, Bien Vivre à Vernouil­let, CO.P.R.A 184, Non au Pont d’Achères, Rives de Seine Nature Envi­ron­nement, Sequa­na Col­lec­tif Citoyen et Triel Environnement.

Voici l’intégralité ce com­mu­niqué qu a été trans­mis par le bureau de l’association le Bureau “Non au Pont d’Achères” ce ven­dre­di 27 janvier.

ENQUÊTE PUBLIQUE SUR LE PROJET DE 2x2 VOIES ENTRE ACHÈRES ET CARRIÈRES :

Le Col­lec­tif d’Associations Alter­na­tives en Val­lée de Seine (AVS) demande aux Maires de faire délibér­er leurs Con­seils municipaux

Alors que l’enquête publique rel­a­tive à l’autorisation envi­ron­nemen­tale unique sur le pro­jet de liai­son routière RD30-RD190 vient tout juste de s’achever, le Col­lec­tif AVS regrette que les deux villes les plus con­cernées, que sont Achères et Car­rières-sous-Pois­sy, ne se soient pas exprimées par une délibéra­tion de leurs Con­seils munic­i­paux. Du côté d’Achères, le pre­mier édile est resté muet sur ce dossier, indi­quant à la presse qu’il « souhaitait laiss­er s’exprimer l’opinion publique  ». Pour­tant, le 15 jan­vi­er dernier, plus de 200 man­i­fes­tants avaient con­vergé devant l’Hôtel de Ville pour deman­der l’abandon du pro­jet. Et pour cause, Achères subi­ra de plein fou­et les effets néfastes de cette liai­son routière, comme l’explique Chris­tiane Par­avy, Prési­dente du C.O.P.R.A 184 :
« Le Con­seil départe­men­tal racon­te des his­toires aux habi­tants en jus­ti­fi­ant ce pro­jet par la décon­ges­tion du traf­ic routi­er dans le cen­tre-ville de Pois­sy et dans la Boucle de Chanteloup. Toutes les études démon­trent que cette affir­ma­tion est fausse et qu’au con­traire cette nou­velle route amèn­era un traf­ic induit, c’est à dire un traf­ic nou­veau, com­posé de véhicules qui ne passent pas dans notre secteur aujourd’hui.
La réal­ité, c’est que ce pro­jet, s’il était réal­isé, sat­ur­erait com­plète­ment le réseau routi­er des com­munes con­cernées et entraîn­erait une dégra­da­tion sig­ni­fica­tive des con­di­tions de cir­cu­la­tion, mais surtout de la qual­ité de l’air, déjà très médiocre.
 »

Pour Car­rières-sous-Pois­sy, la sit­u­a­tion est encore plus ubuesque, car la con­tri­bu­tion per­son­nelle du Maire (et non du Con­seil munic­i­pal) a con­sisté en la trans­mis­sion de quelques arti­cles de presse et d’une anci­enne délibéra­tion datant de 2009 qui récla­mait «  un nou­veau tracé plus au nord, vers Andrésy, en évi­tant l’île de la Déri­va­tion », tout en étant favor­able à «  la mise en place d’une liai­son entre la rive gauche et la rive droite […] afin de per­me­t­tre une meilleure desserte de la boucle […] en allégeant la cir­cu­la­tion sur le point de Pois­sy » (!).

Pour Bernard Destombes, Prési­dent de l’ADIV-Environnement, une délibéra­tion, datée du 28 Mai 2009, qui a donc presque 15 ans, même si elle est approu­vée à l’unanimité par le con­seil munic­i­pal, en s’exprimant « Con­tre le pro­jet de liai­son RD190/RD30 et créa­tion d’un fran­chisse­ment de Seine », ne peut qu’être obsolète et sans pré­cisé­ment répon­dre à l’enquête publique en cours dont le sujet porte sur l’autorisation envi­ron­nemen­tale unique :
« Au regard de l’évolution de notre société, comme de notre ter­ri­toire, nous sommes cer­tains que les pièces trans­mis­es au Com­mis­saire-enquê­teur par Eddie AÏT ne reflè­tent plus sa posi­tion actuelle.
En effet, compte tenu des actions en faveur de l’environnement con­duites par le Maire de Car­rières-sous-Pois­sy, nous n’imaginons pas que celui-ci puisse, aujourd’hui, soutenir la réal­i­sa­tion d’un pro­jet routi­er de cette enver­gure, à 4 voies, qui s’inscrit à con­tre-courant des objec­tifs de réduc­tion de gaz à effet de serre et de la lég­is­la­tion rel­a­tive à la qual­ité de l’air ambiant ain­si que de la poli­tique de réduc­tion des niveaux sonores (OMS, Bruit­parif …).
Nos asso­ci­a­tions ne pensent pas que la solu­tion soit de déplac­er le prob­lème chez le voisin, mais plutôt de men­er une amélio­ra­tion de l’existant à la hau­teur des enjeux envi­ron­nemen­taux de notre époque et des attentes des citoyens.
 »

Les com­munes dis­posant d’un délai sup­plé­men­taire de 15 jours pour con­tribuer aux enquêtes publiques, AVS a donc sol­lic­ité d’Eddie Aït et de Marc Hon­oré, qu’ils con­vo­quent un Con­seil munic­i­pal avant le 3 févri­er prochain, afin qu’une délibéra­tion rel­a­tive à l’enquête publique « Autori­sa­tion envi­ron­nemen­tale unique » soit débattue, votée, puis trans­mise au Com­mis­saire-enquê­teur.
Les con­vo­ca­tions aux élus devant être adressées au moins 5 jours francs (pou­vant être ramenés à 1 jour en cas d’urgence — Arti­cle L2121-12 du CGCT), le vote d’une délibéra­tion est donc par­faite­ment fais­able, mais surtout essen­tielle, au regard des enjeux de san­té publique et d’environnement liés à ce vieux pro­jet routier.

Les asso­ci­a­tions ont indiqué se tenir à la dis­po­si­tion des ser­vices munic­i­paux respec­tifs des deux communes.

 

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