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Vaux-sur-Seine : une Fête de la musique qui finit mal

par | 29 juin 2022 | Socié­té, Vaux-sur-Seine

Le témoi­gnage de Cloe G. (pho­to ci-des­sus) est acca­blant pour les membres de la police muni­ci­pale de Vaux-sur-Seine. Son seul tort est d’a­voir fumé du CBD, un pro­duit légal. (J2R)

Le 21 juin, la Fête de la musique devait être un moment de paix inté­rieure et d’har­mo­nie à Vaux-sur-Seine. Selon le témoi­gnage d’une habi­tante, ce n’a pas été le cas dans ce vil­lage : la police muni­ci­pale (PM) a « vio­len­tée » et « humi­liée » cette mère de famille sans motif réel. Le J2R a ten­té deux fois de joindre le maire et la PM de Vaux-sur-Seine sans résul­tat.

Nos confrères de 78actu ont été les pre­miers à publier un article sur ce fait divers à Vaux-sur-Seine, lors de  l’é­di­tion 2022 de la Fête la musique, qui s’est tenue le 21 juin de 18 h à 23 h. Cloe G., habi­tante de ce vil­lage, a fait l’ob­jet d’une ten­ta­tive d’in­ter­pel­la­tion « vio­lente », sans rai­son réelle. Si l’on croit le récit de Cloe, ses pro­pos  accablent les agis­se­ments de la PM vauxoise : sus­pi­cion sans motif réel, incom­pré­hen­sion, manque de dia­logue, bru­ta­li­té qui se ter­mine avec deux jours de RTT.

A la fin de la soi­rée, Cloe a vou­lu dan­ser une der­nière fois, mais les choses ont mal tour­né. Deux membres de la PM l’ont appro­ché pour savoir « ce qu’elle fumait ». La PM pen­sait au can­na­bis ; or, Cloe a répon­du qu’il s’a­gis­sait de CBD, un pro­duit légal et dis­po­nible dans tous les tabacs de France et de Navarre.

Pas de tout convain­cus, les deux membres de la PM ont deman­dé à Cloe de la suivre, mais elle n’a pas vou­lu car elle était avec sa fille et sur­tout Cloe n’a­vait rien à se rap­pro­cher, sou­ligne-t-elle dans son récit. Rapi­de­ment, les choses se sont enve­ni­mées et une alga­rade a sui­vi ; des cris, de l’in­com­pré­hen­sion de part et d’autre jus­qu’au moment fati­dique de non retour : Cloe a été « traî­née et menot­tée » selon un cer­tain nombre de témoi­gnages concor­dants de per­sonnes consul­tées par nos confrères de 78actu et par nous-mêmes.

Avant l’ar­ri­vée de la police natio­nale, un bon sama­ri­tain avait ten­té de rame­ner les choses à leur juste place et le calme mais cela n’a pas été pos­sible. Après l’in­ter­ven­tion de la PM, il a été  « deman­dé aux poli­ciers muni­ci­paux d’en­le­ver les menottes » et tout aurait dû ren­trer dans l’ordre « sans scan­dale ». Au contraire, deux plaintes ont été dépo­sées : une par la sup­po­sée vic­time (Cloe), l’autre par la PM pour « outrage et rébel­lion ». Le maire, Jean-Claude Bréard, qui a été contac­té, le 29 juin, deux fois par la rédac­tion,  s’est soli­da­ri­sé avec la PM « tant qu’elle ne frappe pas.… » (1)

Espé­rons que les deux par­ties se récon­ci­lie­ront, tout en remet­tant cet inci­dent dans la pers­pec­tive du vil­lage. Peut-être un média­teur pour­rait faire l’af­faire avant que cela se ter­mine dans les méandres d’un pro­cès sans fin et fas­ti­dieux.

Note

1. Selon l’ar­ticle cité ci-des­sus :

Le maire de Vaux-sur-Seine, Jean-Claude Bréard, se refuse d’entrer dans les détails du dos­sier :  » Je sou­tien­drai tou­jours ma police tant qu’elle n’a pas frappé ».

 

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