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30 collégiens des Mureaux en séjour mémorial et culturel en Pologne
Vendredi 12 avril 2024, vers 20h, 30 collégiens, des trois collèges de la commune des Mureaux, sont partis en séjour mémorial et culturel en Pologne, à Sosnovieck. Cette dernière ville est jumelée…
Immobilier : toujours la crise au marché des locaux d’activités en Ile-de-France
Le 17 avril, les experts observent un démarrage poussif dans un contexte encore grippé. Rappel : le présent communiqué est élaboré avec les données 2024 issues du nouveau groupe de travail ImmoStat…
Logement : les maires de grandes villes demandent des moyens
Présidée par Gil AVÉROUS, maire de Châteauroux, l’association Villes de France, association d’élus pluraliste dont le président délégué est Jean-François DEBAT, maire de Bourg-en-Bresse, représente…
Fitch attribue la note ‘AA-’ au département des Yvelines ; la perspective est stable
Fitch Ratings a attribué le 15 avril au département des Yvelines les notes de défaut émetteur (Issuer Default Ratings – IDR) en devises et en monnaie locale de ‘AA-’ avec une perspective stable. Une…
Jeux Olympiques : ne congédiez pas votre locataire pour louer l’appartement à des touristes !
Jeux Olympiques : « ne congédiez pas votre locataire pour louer l’appartement à des touristes ! » est le conseil de Laurent Dubois, fondateur de Monsuperlocataire.fr L’Agence départementale…
Aptimots rejoint Mur’envol : 50 % sur tous les livres d’occasion
Depuis le 25 mars 2024, les 24 premières Personnes Privées Durablement d’Emploi (PPDE), du projet TZCLD Les Mureaux, sont entrées en activités au sein des différentes structures d’activités gérées…
Denis Robin est nommé Directeur général de l’ARS Île-de-France
Denis Robin a été nommé Directeur général de l’Agence régionale de santé Île-de-France en Conseil des ministres le 10 avril 2024 et prendra ses fonctions dès le 29 avril prochain. Denis Robin…
Exonération d’IFI en location meublée professionnelle : une
réponse ministérielle durcit le ton
Le 09/04/2024, une réponse ministérielle est venue apporter des précisions sur les nombreuses interrogations des loueurs en meublé en matière d’IFI. Cette réponse ne va pas dans le sens des loueurs…
2023 : une année « post-covid atypique » et historique pour le marché du jeu vidéo
Fin mars 2024, le SELL, Syndicat des Éditeurs de Logiciels de Loisirs, a dévoilé les résultats et le bilan complet 2023 du marché du jeu vidéo dans sa publication annuelle l’« Essentiel du Jeu…
Une dégradation, sans précédent, de l’accès aux soins, des enjeux de santé au cœur du vote des Français à la présidentielle
A l’heure où l’ampleur de la cinquième vague du Covid-19 remet la gestion de la crise sanitaire au cœur des débats publics, quelle va être la place des questions de santé dans la campagne et le vote des Français à l’élection présidentielle ? Leurs préoccupations en la matière sont-elles seulement liées aux effets de la crise du Covid-19 sur le système de santé, notamment sur l’hôpital, ou également l’expression d’un malaise plus structurel lié à la dégradation de l’accès à la médecine de ville ? Dans un contexte marqué par un sentiment de dégradation générale de l’accès aux soins en France, comment les Français perçoivent-ils le rôle des différentes professions de santé, notamment l’évolution des missions des pharmaciens qui ont joué un rôle pivot face à la crise sanitaire (test, vaccinations, masques) ?
La santé, l’enjeu majeur de la présidentielle 2022
A la faveur d’une épidémie ayant eu le mérite de braquer les projecteurs sur un sujet relégué généralement au second plan des campagnes électorales, les questions de santé s’imposent aujourd’hui largement en tête des enjeux de l’élection présidentielle : 80 % des votants potentiels détermineront leur vote en fonction des enjeux de santé, soit nettement plus qu’en fonction des enjeux identitaires ou sécuritaires (74 % pour l’insécurité, 74 % pour le terrorisme 56 % pour l’immigration), ayant récemment saturé le débat public. Si cette sensibilité accrue aux questions de santé doit beaucoup à la crise du Covid-19 (+18 points par rapport à 2017), il faut rappeler que la santé pesait déjà beaucoup dans le vote des Français aux derniers scrutins présidentiel (2017), européen (2019) et régional (premier motif du vote, à 67 % en juin 2021).
Bien que plusieurs candidats soient récemment passés à l’offensive sur ce thème, en allant à la rencontre des blouses blanches (Valérie Pécresse, Yannick Jadot, Anne Hidalgo, Marine Le Pen…), l’impression générale reste un déficit de traitement de ces enjeux de santé dans le débat électoral actuel : 50 % des Français trouvent qu’ils sont « insuffisamment » abordés dans la campagne présidentielle, contre 19 % qui jugent que les médias et les candidats en parlent « suffisamment » et 31 % comme il faut. La présentation par certains candidats de premier plan (Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon…) de leur programme pour la santé, courant janvier 2022, les fera peut-être évoluer mais en attendant, l’opinion est clairement insatisfaite de la manière dont les acteurs politiques prennent en charge leurs attentes dans ce domaine.
Une préoccupation qui n’est pas que le fruit de la crise du Covid-19 mais aussi le produit d’une dégradation structurelle et continue de l’accès aux soins en France
L’inquiétude sur ces enjeux de santé n’est pas seulement liée à la crise du Covid-19. Certes, nombreux sont les sondés qui partagent les craintes liées à l’impact que le Covid-19 peut avoir sur la qualité (87 % d’inquiétudes) et le financement (85 % d’inquiétudes) du système de santé. Toutefois, les Français sont tout autant inquiets par des phénomènes plus structurels comme la baisse de la production de médicaments en Europe (85 %) et l’impact du vieillissement sur l’équilibre du système de santé (82 %).
Les préoccupations des Français sur ces sujets sont en réalité l’expression d’un malaise « structurel » lié à la dégradation de l’accès à la médecine de ville. La dégradation du système de santé constitue en effet un sentiment ancien, qui s’est accru ces dernières années à cause des difficultés croissantes d’accès à la médecine de ville comme aux structures d’urgence : 74 % des Français estiment ainsi que le système de santé s’est dégradé ces dernières années, soit une proportion largement supérieure à celle que l’IFOP pouvait mesurer il y a 15 ans (57 % en février 2007).
Il est vrai qu’une large majorité de Français (70 %) ont déjà dû renoncer au moins une fois à des soins pour des motifs de délais, de coût ou de distance. Pour la plupart d’entre eux, il ne s’agit pas d’une lointaine expérience de jeunesse : près de la moitié des Français (45 %) ont renoncé à un soin au cours des deux dernières années et 15 % en ont fait l’expérience il y a deux à cinq ans. Enfin, de telles mauvaises expériences ont littéralement explosé en une quinzaine d’années. La proportion de Français ayant dû se résoudre à ne pas consulter un médecin en raison de délais d’attente trop longs a, par exemple, doublé en quinze ans pour les généralistes (51 % en 2021 contre 23 % en 2007). Révélateur de l’ampleur de la « désertification médicale », le nombre de patients ayant renoncé à un rendez-vous médical pour des questions de distance est, quant à lui, quatre fois plus élevé qu’il y a quinze ans.
Une opinion publique favorable à une évolution du rôle des pharmaciens dans le système de santé
Dans ce contexte de dégradation de l’accès aux différentes professions, les pharmaciens se distinguent en étant jugés comme des acteurs « d’accès facile » par la quasi-totalité des Français : 95 % les jugent d’un accès facile, contre 67 % pour les généralistes (-21 points depuis 2007) et 48 % pour les dentistes.
Enfin, les Français se montrent très massivement favorables à un élargissement des missions des pharmaciens qui ont pu en faire la preuve durant la crise du Covid-19. Aujourd’hui, 80 % des Français adhèrent à l’idée que les pharmaciens puissent procéder à des vaccinations (+10 points depuis 2018) ou aient le droit de modifier des ordonnances (+8 points depuis 2018), soit des hausses significatives en moins de 3 ans.
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