Actualités
Karine Robles, la porte-parole des « invisibles »
Les causes sont justes quand il y a des gens que les défendent sur le terrain et dans leur quotidien. Karine Robles s’est livrée dans une interview sans filtre. Journal des 2 Rives : Qu’est-ce que…
Archives 2014 : Jean-Louis Chapuis : « la police de proximité n’est pas enterrée ! »
Le 13 novembre tous les acteurs de la construction de ce flambant bâtiment étaient présents ou représentés. La sécurité est toujours haut dans l’agenda de nos élus sauf que certains — dont le maire…
Archives 2011 : Une promesse de plus sur le commissariat
Le 28 avril, l’Etat par le biais du sous-préfet, Philippe Court, a pris l’engagement de mettre les moyens pour ouvrir un commissariat à Vernouillet. Cette attente qui avait fait l’objet d’une…
Michel Debjay, président du syndicat intercommunal en charge de la sécurité publique : « Triel a le droit de partir, mais c’est un choix politique »
Le départ programmé de Triel du Syndicat Intercommunal à Vocation Unique (SIVUCOP) laisse envisager des changements profonds dans l’action de la police municipale dans les villes de…
Une bricothèque est proposée par l’association Les Colibris d’Andrésy
Sous un soleil printanier, le 27 février, a été lancé le projet d’une bricothèque dans la Confluence. Il s’agit d’entrer, concrètement, dans l’économie circulaire. Pour atteindre cet objectif, vous…
Le ministre Marc Fesneau a visité l’usine de Renault Flins, à l’occasion du lancement de son projet Re-Factory
Mercredi 24 février 2021, Marc Fesneau, ministre chargé des Relations avec le Parlement et de la Participation citoyenne, s’est rendu, avec les membres de la Convention citoyenne pour le climat, sur…
Andrésy se mobilise contre le cancer avec l’opération « Coussins-cœur »
La pandémie de la Covid-19 n’entame pas, à Andrésy, la volonté de continuer la solidarité et le combat pour une cause noble. L’opération « Coussins-cœur » en est la preuve : une remise officielle de…
Non, le coworking n’est pas mort !
Le Covid a mis en question un grand nombre de secteurs d’activités. Quel sera le monde économique après la pandémie ? Certains continuent à croire au coworking. Voici une tribune montrant qu’il peut…
Quel avenir pour les autoroutes en zone urbaine ? L’exemple de la RD 154
Le projet de la déviation de la RD 154 devrait passer aux oubliettes de l’histoire locale mais le dinosaure de la politique yvelinoise, Pierre Bédier, entend laisser sa marque avec cette…
Grand Paris Seine & Oise : expérimentation d’un guichet numérique en matière d’urbanisme
La Communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise lance une expérimentation afin de rendre plus rapide et efficace les rouages administratifs relatifs aux démarches et aux actes en matière…
Triel : Au deuxième tour, ils ne sont plus que trois …
La période pourrait bien être un peu plus agitée que la Seine (DR)
Au départ, il y avait six listes. Le deuxième tour voit se confronter trois ou plutôt deux listes en ordre de bataille. Peut-on, maintenant que nous sommes sortis de la confusion du premier tour qui avait vu surgir de multiples prétendant(e)s, essayer d’analyser ce qui différencie la liste emmenée par Mme Sophie Kérignard de la liste de M. Cédric Aoun, ou au moins de fournir des éléments de compréhension. Cet article n’est pas celui d’un sachant, mais d’un citoyen qui cherche à démêler l’écheveau, à aller au delà des apparences qu’entretiennent savamment les propagandes de l’une et de l’autre liste ainsi que les rumeurs malveillantes ou désinformées. À qui, à quoi avons nous affaire ?
“Ils ont choisi le mauvais cheval”
Pathétique est l’attitude d’un colistier issu de l’équipe municipale finissante qui a cru voir dans la tête de liste Maury une providentielle bouée de secours, un moyen de se refaire à bon compte. Selon ses propres dires, nous apprenons que, confrontée au terrain, ladite bouée s’est très vite dégonflée. Le candidat s’est avéré avoir la consistance d’une gravure de mode très éloignée du réel. Devant l’étonnement de son colistier plus aguerri et au courant des questions locales, il a eu pour seule réponse l’importance de ses soutiens politiques. N’en pouvant plus, il jette l’éponge sans attendre le deuxième tour et fait part, sur Facebook, de sa profonde déception devant une telle vacuité. À noter, c’est à y perdre son latin, que le récit très argumenté de sa déconvenue a été relayé immédiatement par Philippe Paillet qui, voulant absolument rester dans le jeu, rejoint quand même la liste de l’inexpérimenté. Il procurera peut être une formation ultra rapide à l’élève en difficulté !
Un peu à l’image de son beau-père, qui avait au moins un paquet de médailles en judo à faire valoir du temps de Chirac et, présentant bien, Jonas Maury est un parfait exemple parmi beaucoup d’autres, un quasi-prototype du personnel politique recruté à la va-vite, qui s’est opportunément placé dans le sillage d’Emmanuel Macron en 2017, a obtenu trop facilement places et prébendes ; chef de cabinet d’une députée qui n’a pas plus d’épaisseur que son poulain, il s’est imaginé que cette martingale fonctionnerait encore à l’occasion des municipales. Le soufflet macronien est bel et bien retombé !
Pour revenir sur le dépité qui n’a pourtant pas démérité lors de la mandature de Joël Mancel, sorte de Hollande à la mode trielloise, on reste abasourdi lorsqu’il conclut sa diatribe en apportant son soutien à Sophie Kérignard. Un tel manque de réussite dans ses choix n’est pas rassurant pour cette dernière ! Il rejoint ainsi une escouade de soutiens dont l’inénarrable Jean-Pierre Houllemare qui n’est pourtant pas son copain. Allons comprendre !
Tous les regards seront désormais portés vers la confrontation Aoun-Kérignard
Ce que l’on a compris en revanche, c’est que toutes les attaques vont porter désormais sur la liste de Cédric Aoun. Manœuvrière, d’allure assez apparatchik pour tout dire, Sophie Kérignard, qui semble assez peu douée pour le compromis et l’écoute, a finalement décidé de ne faire aucune alliance pour ce second tour ; ce n’est pas une surprise ! Elle prétend qu’elle a tout fait pour faire alliance avec Martine Cartier — alliée naturelle au plan programmatique — et que les négociations ont échoué par la faute de cette dernière. Nous renvoyons au communiqué publié en réaction par Martine Cartier qui laisse l’impression d’être une personne plus pragmatique. Martine Cartier a certes posé des conditions très précises, portant en particulier sur le refus total de voies autoroutières à proximité de Triel ou sur les modalités de tels projets. La candidate n’a, peut-être, pas voulu se lier les mains. Nous pensons que l’absence d’accord vient plutôt d’une attitude plus générale tenant davantage à une personnalité très fermée ou qui veut tout contrôler ou, pire, qui n’a pas confiance en elle. Ecoutez ou plutôt regardez une vidéo récente de Sophie Kérignard, un savant mélange de langue de bois et de verbiage écolo assez indigeste mais tout ça avec le sourire. Tout cela augure mal de sa pratique municipale, de sa capacité à exercer la fonction si elle était élue le 28 juin. Faites vous votre avis.
Faut-il pour autant donner un blanc-seing à l’équipe de Cédric Aoun ?
On peut se dire qu’un candidat se définit aussi par ce qu’il ne dit pas ou élude. Il est vrai que les deux listes sont presque intégralement nouvelles par rapport aux équipes municipales, issues de la même coterie, qui se sont succédé depuis deux décennies. Donc posez des questions ! Ils n’ont pas forcément toutes les informations ou pris la mesure des contraintes de toutes sortes qui perdureront pendant leur mandat. Comment comptent-ils négocier avec les promoteurs qui ne vont pas cesser de les solliciter. Surtout des questions qui fâchent ! Par exemple, à la candidate, demandez lui pourquoi le second sur sa liste, Yvon Rosconval, est-il toujours en quarantaine ? Une des questions essentielles à Triel étant celle du foncier, posez bien des questions sur leurs intentions précises à propos des projets engagés par l’équipe Mancel-Poirot. Le candidat Aoun serait aux dires de certains un extrême ? On est toujours l’extrême de l’autre … c’est surtout celui qu’on n’aime pas ! Il y a quand même quelques vérités assez perceptibles sans trop se tromper entre l’une et l’autre. L’une est assez bourgeoise dans son allure ; sa façon de s’exprimer, de s’attifer la rend plus distante. Avec un look sportswear, Cédric Aoun à choisi une communication détendue, les mains dans les poches et paraît plus abordable. Mais tout cela ce ne sont que les apparences. Parmi les non dits ou seulement en catimini, il y a l’origine libanaise de Cédric Aoun. Déjà, réglons leur compte aux nationaux cathos qui n’aiment les Libanais que comme chrétiens d’Orient, sous-entendu restés en Orient ! Ce sous-entendu, parole, je l’ai entendu !
Il y a une candidate que l’on peut qualifier d’intellectuelle en raison des livres qu’elle a écrits et de sa profession de professeure d’histoire qui pratique à ses heures l’écriture inclusive. Cédric Aoun n’est pas, à proprement parler, un manuel mais nous l’avons vu, ces derniers temps, réparer toutes sortes de choses que l’on préfère conserver plutôt que de les jeter. Au cours de sa campagne, il a préconisé le principe de réutilisation, la réaffectation des bâtiments publics qui ne servent plus pour répondre aux besoins nouveaux. L’idée est séduisante mais est-elle en pratique réalisable ? Lisez les programmes des candidats, posez-leur des questions et faites vous un avis !
Municipales 2020
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du 28 juin 2020 dans les deux rives - Ghislaine Senée
soutient la liste Triel Autrement