Depuis 2020, les Cam­pus de for­ma­tion du Centre Hos­pi­ta­lier Inter­com­mu­nal de Meu­lan-Les Mureaux (CHIMM) et du Centre hos­pi­ta­lier inter­com­mu­nal de Pois­sy-Saint-Ger­main-en-Laye (CHIPS), qui sont les ins­ti­tuts de for­ma­tions du Grou­pe­ment Hos­pi­ta­lier Ter­ri­to­rial (GHT) des Yve­lines Nord, sont sous direc­tion com­mune. Et durant un same­di par an, les cam­pus ouvrent leurs portes à leurs futurs étu­diants. Ces portes ouvertes ont sou­vent un gros suc­cès car les for­ma­tions pro­po­sées offrent des débou­chés impor­tants et la garan­tie de trou­ver un emploi. Cette porte-ouverte s’est dérou­lée ce same­di 5 février sur les deux sites de 10h à 16h.

Soins Infir­mier, Ergo­thé­ra­pie, Aide-soi­gnant, Psy­cho­mo­tri­ci­té, Mas­so-kiné­si­thé­ra­pie et Accom­pa­gnant édu­ca­tif et social sont les dif­fé­rentes for­ma­tions que le Cam­pus des Ins­ti­tuts de for­ma­tion du CHIMM pro­pose. Au CHIPS, la for­ma­tion pro­po­sée per­met de deve­nir mani­pu­la­teur d’électroradiologie médi­cale.

Gros plan sur la for­ma­tion : mani­pu­la­teur d’électroradiologie médi­cale
(visite à l’IFMEM(Photo J2R))
L’Institut de For­ma­tion en Mani­pu­la­teur d’Électroradiologie Médi­cale ou IFMEM se situe sur le site de Pois­sy du Centre hos­pi­ta­lier inter­com­mu­nal de Pois­sy-Saint-Ger­main-en-Laye (CHIPS). Madame Séve­rine Voloy en est la res­pon­sable de for­ma­tion du centre recon­nu depuis 2012 mais exis­tant depuis le début des années 70. C’est une for­ma­tion en trois ans qui per­met d’obtenir un diplôme d’État MERM de grade Licence.
Le mani­pu­la­teur d’Électroradiologie Médi­cale par­ti­cipe direc­te­ment, sur pres­crip­tion médi­cale et sous contrôle d’un méde­cin, à la réa­li­sa­tion d’investigations médi­cales dépen­dant de :

• l’imagerie médi­cale (radio­lo­gie, scan­ner, IRM…)
• la méde­cine nucléaire
• l’électrophysiologie
• l’application de trai­te­ments en radio­thé­ra­pie et curie­thé­ra­pie (trai­te­ment des can­cers)
  (l’une des trois salles de cours de l’IFMEM(Photo J2R))

C’est une for­ma­tion en trois ans dont la pre­mière année est très théo­rique avec 14 semaines de stages cli­niques. Et au fur et mesure des années de for­ma­tion, les semaines de stages aug­mentent comme l’a confir­mé Emma Cazas­sus, étu­diante en troi­sième année, pré­sente pour accueillir et gui­der les futurs étu­diants. Cela monte à 26 semaines de stages, car c’est une for­ma­tion soi­gnante. L’institut a une liste de lieux de stages pos­sibles pour ces étu­diants sur l’Île-de-France mais il est pos­sible de faire un stage plus loin.
(salle de simu­la­tions à l’IFMEM (Pho­to J2R))
Il y a envi­ron 90 étu­diants sui­vants la for­ma­tion alors que la demande est impor­tante. Madame Séve­rine Voloy a sou­li­gné le fait que beau­coup d’étudiants quittent la for­ma­tion dans l’année. La rai­son est qu’ils n’étaient pas prêts à suivre la for­ma­tion. Un mani­pu­la­teur pra­tique des soins, mani­pule des corps et faits des injec­tions de médi­ca­ments ou de pro­duits radio­ac­tifs et cer­tains étu­diants s’inscrivent sans prendre en compte cette dimen­sion et finissent par par­tir. C’est donc impor­tant pour Séve­rine Voloy, que les per­sonnes, qui viennent décou­vrir cette for­ma­tion, soient au cou­rant de tous les aspects de ce métier.
Il y a 6 cadres for­ma­teurs et un cadre suit l’étudiant dans son par­cours pen­dant les trois.

Pour s’inscrire à cette for­ma­tion, il y a trois modes de recru­te­ment :

• Par Par­cours Sup pour les lycées ou les étu­diants en chan­ge­ment d’orientation
• sur dos­sier pour les pro­mo­tions pro­fes­sion­nelles
• sur concours pour les per­sonnes ayant un diplôme de mani­pu­la­teurs en dehors de l’Union Euro­péenne.

Cette for­ma­tion débouche sur un diplôme mais aus­si sur un emploi car il semble qu’il y a une pénu­rie de mani­pu­la­teur. Le salaire tourne autour de 2 200€ net dans le public et 2 300€ net dans le pri­vé de base.

Cette for­ma­tion, comme toutes celles pro­po­sées sur le cam­pus du CHIMM, offre la pos­si­bi­li­té d’entrer très vite dans la vie active et de trou­ver un emploi, certes dif­fi­cile, mais valo­ri­sant.