Suite à une enquête pré­li­mi­naire pour atteinte à la pro­bi­té, qui a été ouverte en juin 2022 fai­sant suite des signa­le­ments émis par l’Agence fran­çaise anti­cor­rup­tion et l’association de lutte contre la cor­rup­tion Anti­cor, visant le pré­sident du conseil muni­ci­pal des Yve­lines, Pierre Bédier, des per­qui­si­tions se sont dérou­lées, selon l’agence France Presse(AFP). Confir­mées par le Par­quet de Nan­terre (Hauts-de-Seine), elles ont eu lieu au conseil dépar­te­men­tal des Yve­lines et chez plu­sieurs per­sonnes concer­nées par l’enquête.

L’enquête a été confiée à l’Office cen­tral de lutte contre la cor­rup­tion et les infrac­tions finan­cières et fis­cales (OCLCIFF) et à la police judi­ciaire de Ver­sailles.

Le signa­le­ment d’Anticor, en février 2022, avait pour objet une sub­ven­tion de plus d’un mil­lion d’euros ver­sée en 2018 par le dépar­te­ment à un pro­jet de construc­tion d’une mai­son médi­cale à Mantes-la-Jolie. Ce pro­jet était por­té par une socié­té civile immo­bi­lière déte­nue par le beau-frère de Pierre Bédier et un pro­mo­teur immo­bi­lier.

Pierre Bédier était alors pré­sident des Yve­lines, conseiller muni­ci­pal de Mantes-la-Jolie et pré­sident du conseil de sur­veillance des Rési­dences Yve­lines Essonne.