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L’église d’Hardricourt cachait ses trésors
Mardi 2 août 2022, durant les travaux de rénovation de la toiture de l’église d’Hardricourt, les ouvriers ont mis à jour des statues cachées. Ces cinq trésors culturels sont restés cachés aux yeux des habitants sous le toit d’une église qui renferme bien des surprises.
La commune d’Hardricourt a engagé jusqu’au 20 août 2022, en raison d’une faiblesse structurelle, des travaux de rénovation de la toiture de son église, l’église Saint-Germain-de-Paris.
Une découverte inattendue
Lors des travaux, cinq statues ont été découvertes : elles étaient soigneusement cachées dans la toiture de l’église. Cette découverte s’est faite en deux temps. Les ouvriers avaient vu les statues mais sans leur prêter d’attention. Ils avaient même construit la nouvelle charpente au-dessus, sans y toucher. C’est le maire adjoint à l’éducation, Michel Cronier, qui, en prenant des photographies des travaux, a vu les statues au début de la semaine. Après avoir consulté, M. et Mme Schweblin, en charge de l’église, ainsi que le vicaire de la paroisse, le père Baudoin de Beauvais, M. Cronier a décidé de sortir les statues de leur cachette. « On ne pouvait pas les laisser là », a déclaré l’adjoint à l’éducation d’Hardricourt, à qui le vicaire avait donné le choix de l’action à mener. C’est une très belle découverte qui vient s’ajouter aux autres originalités historiques et culturelles de cette église.
Un peu d’histoire
Effectivement, avant de décrire plus en détails ces statues, il est nécessaire de relater l’histoire de l’église Saint-Germain-de-Paris d’Hardricourt. Cette une église catholique paroissiale, de dimensions restreintes, s’organise autour d’un noyau de deux travées de style roman tardif du second quart du XIIe siècle (entre 1120 et 1150) ; elle a été bâtie par des moines du prieuré Saint Nicaise. L’une des travées est la base du clocher, l’autre la première travée du chœur. Elles possèdent deux des voûtes d’ogives les plus anciennes du Vexin français. Les deux chapelles latérales et l’abside au chevet en hémicycle ont perdu leur cachet après avoir été reconstruites à l’époque moderne. La nef unique possède une belle charpente lambrissée et quatre grandes arcades, bouchées au nord, datant du second quart du XIIe siècle. Elles constituent les derniers vestiges de l’ancien bas-côté nord. Leur valeur archéologique réside dans le fait qu’elles représentent l’une des premières occurrences de grandes arcades retombant sur des piliers monocylindriques isolés, caractéristiques de très nombreuses églises gothiques de la région. L’élément le plus remarquable de l’église est son clocher roman, une construction élégante et soignée, coiffée d’une flèche de pierre élancée un peu plus tardif. D’ailleurs, ce clocher a été classé monument historique par liste de 1875.
A cette description, il faut ajouter que l’église possède des miniatures en plâtre, qui représentent le chemin de croix du Christ, magnifiquement sculptées. Leur présence dans cette petite église de village, sans minimiser Hardricourt, est assez originale. L’église possède également trois statues récentes, par rapport à l’édifice, dont une en bois, situées dans la chapelle latérale de gauche.
C’est d’ailleurs sous la toiture, située au-dessus de cette chapelle, que les cinq statues ont été trouvées.
Il convient de placer ces statues à la vue de tous
Les statues ont été sorties de la toiture le mardi 2 août ; cette découverte a créé un élan au sein de la commune d’Hardricourt. Il y a même eu des demandes pour les restaurer de la part d’habitants, a précisé M. Cronier. La Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) d’Île-de-France a été contactée et le maire d’Hardricourt, Yann Scotte, a demandé que l’information soit diffusée ce jeudi 4 août.
Pour le moment, elles n’ont pas été expertisées mais une première analyse rapide permet de dire qu’elles sont en plâtre et datent des alentours de 1900. Elles sont un peu détériorées. Certaines ont des signatures, qui confirment qu’elles ont été des données par des familles.
L’une d’elles, qui représente Jésus Christ, est polychrome. Une autre, qui représente Saint-Michel, est une épreuve, qui est à l’origine d’une plus grande statue qui se trouve dans le Sud de la France, a précisé M. Cronier, qui considère que ces statues sont « des biens collectifs » qu’il faut « placer à la vue de tous ».
C’est pour lui une sorte de « devoir de mémoire » culturel de montrer le travail de sculpture qui a été accompli à travers ces statues. Leur valeur réelle n’est pas connue, mais elles sont déjà des trésors culturels. Pour le moment, les cinq statues sont exposées dans l’église Saint-Germain-de-Paris d’Hardricourt.
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