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Les usagers de la SAUR manifestent leurs mécontentements aux Mureaux
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Vernouillet décerne la médaille de la ville aux anciens gérants du Petit Casino
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Coupes d’arbre à la base de loisirs : l’Adiv Environnement demande des explications
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Andrésy : le maire reprend la main et fait adopter le budget 2024
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30 collégiens des Mureaux en séjour mémorial et culturel en Pologne
Vendredi 12 avril 2024, vers 20h, 30 collégiens, des trois collèges de la commune des Mureaux, sont partis en séjour mémorial et culturel en Pologne, à Sosnovieck. Cette dernière ville est jumelée…
Immobilier : toujours la crise au marché des locaux d’activités en Ile-de-France
Le 17 avril, les experts observent un démarrage poussif dans un contexte encore grippé. Rappel : le présent communiqué est élaboré avec les données 2024 issues du nouveau groupe de travail ImmoStat…
Logement : les maires de grandes villes demandent des moyens
Présidée par Gil AVÉROUS, maire de Châteauroux, l’association Villes de France, association d’élus pluraliste dont le président délégué est Jean-François DEBAT, maire de Bourg-en-Bresse, représente…
Fitch attribue la note ‘AA-’ au département des Yvelines ; la perspective est stable
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Jeux Olympiques : ne congédiez pas votre locataire pour louer l’appartement à des touristes !
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Un consensus sera-t-il obtenu, à Andrésy, sur le projet OGIC ?
Le 8 février dans la salle Julien-Green d’Andrésy, une soixantaine d’habitants se sont rassemblés pour la 3e présentation du projet immobilier initié, dans l’avenue de l’Eylau, par le promoteur privé OGIC. Beaucoup d’explications de la démarche urbaine (morphologie, cohérence, écoute…) ont fait comprendre que le promoteur et la Ville cherchent un consensus avec les riverains actuels. Parviendront-ils à se mettre d’accord ?
OGIC, promoteur historique du marché foncier et immobilier, tente de « faire la ville » en introduisant une forte dose de nature à Andrésy. Sur une surface totale de 6928 m² de terrain, le projet concerne la construction d’une surface totale hors œuvre (SHON) de 2354 m2 pour aboutir à livraison de 40 logements (dont 16 à caractère social) et 35 places de parking. Dans le marché immobilier du neuf, le prix de ces logements serait environ 5500 €/m2.
Dans une première prise de parole, Nicolas Lacour, directeur régional d’OGIC, a rappelé les deux autres réunions d’information et de concertation, correspondant à l’idée de « faire ensemble pour changer le projet ». Il a admis que la première réunion, le 8 décembre 2021, avait été houleuse, mais qu’elle avait constitué une étape importante pour modifier le projet. Celui-ci a, justement, été modifié sur divers points, selon l’architecte Sébastien Leman : une toiture plus classique a été conçue ; la texture des façades sera réalisée avec plus de bois ; la couleur des façades sera modifiée. Toutefois, l’économie du projet reste la même. De plus, le caractère remarquable du bâtiment permettra de conserver « la mémoire » du site.
Pour donner suite aux premières demandes des riverains, des interlocuteurs des Architectes Bâtiments de France (ABF), qui donnent des avis suivis d’effets, ont accepté des modifications de taille et de forme. Pour Sébastien Leman, cheville architecturale du projet, il fallait « s’interroger sur comment garder le vestige de ce passé ». A l’évidence, la maison de maître et son parc permettent de préserver la totalité du bâti et de garder la mémoire du passé. En somme, il s’agit de construire un ensemble architectural avec un traitement très contemporain.
Une soixantaine de riverains ont échangé avec le promoteur et son architecte en chef, le 8 février 2022. (J2R)
Mises à part les questions classiques sur le nombre de places de parking (très insuffisant selon l’auditoire) et l’accès par les personnes handicapées, les réactions d’une poignée d’irréductibles se sont caractérisées par un rejet « amical » : la bâti remarquable « fait penser à une grange rurale », ont souligné certains. Pour un autre voisin, l’ensemble « manque de charme ! ». Une autre personne a déclaré au promoteur que le projet « manque également d’élégance. » Certes, le directeur général du promoteur et son collaborateur ont essayé de les convaincre de leur bonne foi : « on a travaillé le projet par un encadrement des fenêtres, la modification des enduits, une refragmentation du volume ». Le promoteur et son architecte en chef ont ainsi tenté d’adapter le projet à la morphologie urbaine et au cadre de vie local.
Après deux heures d’échanges et de questions/réponses, une riveraine, par ailleurs experte dans l’écologie urbaine, a concédé que ce promoteur fait pour le mieux, dans le cadre juridique, pour bâtir un projet qui est « sensible » à l’urgence écologique. Cependant, pour elle, il s’agit « de notre quartier, de notre manière de vivre » ; pour cela, il faudra rester vigilant.
Plus vindicatif, Cipriano Herrera, un des dirigeants de l’association du quartier Avenue de l’Eylau et Maréchal Foch, a mis en garde le promoteur : « Nous ne somme pas convaincus par votre logique financière ; nous allons aller au bout de la démarche et des combats vont être menés ! » S’agit-il d’une menace d’aller au contentieux en contestant le projet sur le plan administratif et juridique ? Rendez-vous après le dépôt du permis de construire pour ce projet de 40 logements : fins mars ou début avril 2022.
En conclusion, les trois réunions, dont celle-ci, ont permis de désamorcer les conflits sur le plan juridique et d’ouvrir la voie pour trouver des solutions ; un consensus, pour ne pas dire « un projet partagé », est envisageable entre le promoteur et les riverains, sous l’arbitrage de la municipalité d’Andrésy. Toutefois, chacun aurait la possibilité d’affuter ses arguments pour faire valoir ses positions devant la juridiction administrative compétente si l’affaire devait y être portée.
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