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Le prix de votre liberté (d’expression)

par | 9 juillet 2021 | gpseo, Socié­té

Après 150 numé­ros, le J2R un jour­nal pas comme les autres. (DR)

Après 15 000 articles sur le sup­port papier et sur Inter­net, deux vec­teurs d’information com­plé­tés par les réseaux sociaux, Le Jour­nal des Deux Rives est deve­nu une sorte d’institution, mal­gré lui.

Cela nous conforte dans notre démarche enga­gée pour la liber­té d’expression et la démo­cra­tie locale. Quel che­min par­cou­ru ! Il a été par­se­mé de nuits longues pour bou­cler des numé­ros, de repas phi­lo­so­phiques pour fixer la ligne édi­to­riale et, sur­tout, éva­luer le degré d’engagement sur tel ou tel dos­sier d’aménagement, sur des déci­sions poli­tiques dans les com­munes cou­vertes par la rédac­tion.

L’idéal de don­ner une infor­ma­tion « objec­tive » et véri­fiable était l’un des nos moteurs, lors du départ en 2001 et de la refon­da­tion de 2008 (ver­sion cou­leur et Inter­net). Certes, nous avons pris par­ti dans le débat public et dans les dos­siers chauds du moment : béton­nage des coteaux de l’Hautil, pro­jet de port indus­triel à Car­rières-sous-Pois­sy, pro­jets  d’in­fra­struc­tures rou­tières inutiles et de centres com­mer­ciaux inadap­tés, pré­ser­va­tion de l’agriculture et de la nature en géné­ral. En somme, le J2R est deve­nu un jour­nal exi­geant, s’en­ga­geant et indé­pen­dant. Cepen­dant, per­sonne ne veut endos­ser le coût de l’information. Avec Inter­net et les réseaux sociaux, nous car­bu­rons au sys­tème D et au béné­vo­lat, sans trop d’illusions. Le J2R est fra­gile et le res­te­ra si rien ne change.

Per­sonne n’a la recette miracle pour sor­tir le jour­na­lisme local de cette impasse, mais nous conser­vons notre idéal, qui peut se résu­mer dans la pen­sée d’Albert Camus dans ses pre­mières années au sein de la rédac­tion  du Soir répu­bli­cain d’Alger (en 1939) : « […] Et pour peu qu’on connaisse le méca­nisme des infor­ma­tions, il est facile de s’assurer de l’authenticité d’une nou­velle. C’est à cela qu’un jour­na­liste libre doit don­ner toute son atten­tion. Car, s’il ne peut dire tout ce qu’il pense, il lui est pos­sible de ne pas dire ce qu’il ne pense pas ou qu’il croit faux. Et c’est ain­si qu’un jour­nal libre se mesure autant à ce qu’il dit qu’à ce qu’il ne dit pas. Cette liber­té toute néga­tive est, de loin, la plus impor­tante de toutes, si l’on sait la main­te­nir. Car elle pré­pare l’avènement de la vraie liber­té. »(1)

La rédac­tion et l’é­quipe du J2R s’engagent, comme jadis leurs pré­dé­ces­seurs, à conti­nuer à ser­vir la liber­té d’expression dans la mesure de leurs forces humaines.

Note

1. Le mani­feste cen­su­ré de Camus, Cahier du Monde, 17 mars 2012, page 1.

 

Aider notre jour­nal indé­pen­dant en sous­cri­vant à l’a­dresse sui­vante. Par avance mer­ci : https://fr.tipeee.com/les-2-rives-yvelines

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