Le lun­di 7 mars 2022, c’est le can­di­dat Emma­nuel Macron et non le pré­sident qui a été en dépla­ce­ment dans la ville de Pois­sy. Il a par­lé avec les habi­tants sur des thèmes choi­sis mais il a, aus­si, un peu avant, échan­gé en visio­con­fé­rence avec les élus qui l’ont par­rai­né.

Le can­di­dat Emma­nuel Macron qui a fait son pre­mier dépla­ce­ment de cam­pagne, le 7 mars à Pois­sy, a  ren­con­tré des habi­tants  à par­tir de 18 h 30 au Centre de dif­fu­sion artis­tique de Pois­sy. Aupa­ra­vant, Emma­nuel Macron avait échan­gé avec des membres de la socié­té civile, membres de son équipe de cam­pagne, mais aus­si en visio­con­fé­rence avec des élus qui l’ont par­rai­né.

Visite en terre conquise

Le chef de l’État, can­di­dat à sa propre suc­ces­sion, a lan­cé  sa cam­pagne élec­to­rale à Pois­sy, en terre conquise. Effec­ti­ve­ment, le maire de Pois­sy, Karl Olive, est deve­nu un de ses proches, bien que venant des Répu­bli­cains. Selon l’AFP, Karl Olive aurait été à l’initiative, dès la fin de l’été 2021, des pre­miers comi­tés d’élus locaux pour sou­te­nir la réélec­tion d’Emmanuel Macron.

Cepen­dant, c’est le ven­dre­di 3 sep­tembre 2021, sur une ini­tia­tive du maire de Mézières-sur-Seine, Franck Fon­taine, par le biais d’un com­mu­ni­qué, qu’il a annon­cé la créa­tion d’un comi­té de sou­tien, dans les Yve­lines, pour la réélec­tion d’Emmanuel Macron. Ce comi­té,  lan­cé le 1er sep­tembre 2021,  comp­tait alors 34 élus. Par­mi ses cofon­da­teurs, en plus de Franck Fon­taine, il y avait des élus de droite : Paul Mar­ti­nez (maire de Buche­lay), Gaëlle Pela­tan (adjointe au maire de Ver­nouillet), Mickaël Lit­tière et Yous­sef Meniar-Aubry (adjoints au maire de Conflans-Sainte-Hono­rine).

Macron monte dans les son­dages

Tou­te­fois, il est vrai que le maire de Pois­sy s’est dit « Macron com­pa­tible » à plu­sieurs reprises et a clai­re­ment appor­té son sou­tien au pré­sident sor­tant. Dans un pay­sage poli­tique en pleine décomposition/recomposition, des élus de l’aile gauche du spectre poli­tique se sont joints à la vague macro­niste : c’est le cas de l’an­cien PRG, Eddie Aït, maire divers éco­lo­giste de Car­rières-sous-Pois­sy, com­mune voi­sine de Pois­sy, qui a, récem­ment, déci­dé de sou­te­nir Emma­nuel Macron. Ces deux exemples de sou­tien à Emma­nuel Macron illus­trent le fait que des élus de droite comme de gauche sont atti­rés par les pro­jets du chef de l’État.

Enfin, c’est l’ancien ministre du Tra­vail de Fran­çois Hol­lande, Fran­çois Reb­sa­men, qui a appor­té, le 5 mars der­nier, son sou­tien à Emma­nuel Macron pour l’é­lec­tion pré­si­den­tielle du 10 avril. Depuis l’annonce de sa can­di­da­ture, Emma­nuel Macron monte dans les son­dages. Selon une étude Ipsos-Sopra-Ste­ria pour le jour­nal Le Monde, le can­di­dat Macron est cré­di­té de 30,5 % des inten­tions de vote, soit 4 points de plus en une semaine.