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La baisse des droits de mutation, une bombe à retardement pour les finances publiques
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La démocratie locale est-elle morte ?
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La plaine : quel aménagement après le Covid ?
Crédit photo (DR)
Le département porte un projet de réaménagement de la route entre Carrières et Triel mais, au lieu de favoriser les transports en commun entre ces deux villes saturées par les voitures, il veut encore favoriser l’usage de la voiture, une vision retoquée par l’Autorité environnementale.
Ce texte provient du site officiel de campagne de la liste Triel à Venir(link is external).
Alors que l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique s’est déroulée du 16 janvier au 5 février 2020, les importants projets qu’elle sous-tend posent de vraies questions de société. Que veut-on réellement pour cette plaine de 334 hectares, entre Chanteloup, Carrières-sous-Poissy et Triel-sur-Seine ? Quel type de développement permettra un avenir meilleur ? Les enjeux sont majeurs et les solutions diffèrent.
L’enquête publique était une l’enquête parcellaire, sur le territoire des communes d’Achères, Carrières-sous-Poissy, Chanteloup-les-Vignes et Triel-sur-Seine, afin de déterminer les emprises foncières nécessaires à la réalisation de la liaison RD 30-RD 190, avec un nouveau pont à Achères. Il s’agit de réaliser les expropriations nécessaires aux deux projets.
Un contresens historique
Pourtant, on sait depuis longtemps que le “bouclage” de la Francilienne n’aura jamais lieu. Le prolongement de la route rapide RN 184 via un nouveau Pont à Achères vers le nouveau pont de Triel, dit “A 104bis”, et la création d’un “boulevard urbain” surdimensionné (RD190) de Poissy jusqu’au milieu de la plaine, près de Triel, vont à rebours de l’histoire et posent de nombreuses questions.
En effet, pour permettre d’aller vers l’objectif de réduction des émissions de carbone de 40 % d’ici 10 ans, les investissements publics doivent être désormais orientés vers l’amélioration de l’offre de transports collectifs(link is external) et la structuration des modes de déplacement “doux”, moins polluants et moins émetteurs de carbone. Il faut permettre aux personnes de reporter leurs déplacements vers des transports publics diversifiés et mieux cadencés.
De plus, les conclusions précédentes des études sur le projet d’A104 étaient toutes négatives. Depuis plus de 25 ans, ministres, élus, populations s’y sont opposés. Les derniers avis négatifs proviennent du rapport Duron et des Assises de la Mobilité, en 2018, qui préconisent d’investir dansr les transports collectifs et l’aménagement de modes de déplacement doux(link is external).
Au lieu de cela, lorsque l’on crée des routes(link is external), l’augmentation du trafic et de sa congestion est systématique. Avec le train des augmentations de pollutions(link is external) sonores et de polluants atmosphériques (poussières, oxydes d’azote, CO2) qui nuisent lourdement à la santé des personnes. Triel en subira aussi les conséquences.
La bétonisation nécessaire pour faire des routes, puis des bâtiments, l’arrachement des arbres en place, le modèle agricole intensif, impactent sévèrement la biodiversité(link is external). Les scientifiques ont constaté la disparition vertigineuse de plus de 70 % des insectes en 30 ans et d’un tiers des oiseaux des champs en 15 ans. Il faut donc inverser la tendance ; c’est une urgence !
La question posée est celle du modèle de développement. Ces projets sont dans les cartons depuis plus de 60 ans. En a‑t‑on vraiment besoin aujourd’hui ? Pendant que le trafic routier va en décroissant depuis quelques années (-5 % entre 2000 et 2010), les besoins de la région en agriculture diversifiée, durable et locale sont importants et cruciaux pour l’avenir.
L’urbanisation à outrance est-elle une condition réellement nécessaire et désirable à une heure de Paris ? Ne vaudrait-il pas mieux promouvoir la santé et la qualité de vie et la protection de la nature dans notre environnement ?
La plaine mérite mieux
L’EPAMSA a lancé un appel à manifestation d’intérêt en octobre dernier sur la question des projets à mener dans la plaine. Un collectif d’associations, Alternatives en Vallée de Seine, a contribué en proposant un projet qui allie technologie, énergies renouvelables, économie circulaire et développement durable. Il remet l’agriculture, la nature et la biodiversité au premier plan, avec la création d’emplois et des conditions de vie plus agréables et inclusives.
Cette “plaine martyre” a besoin d’attention, mais pas de nouvelles infrastructures routières.
C’est pourquoi, Triel à Venir plaide pour un aménagement raisonné(link is external) et durable de la plaine.