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Information de l’UFC- Que Choisir Val de Seine sur le ramassage et le traitement des déchets dans GPS&O

par | 27 jan­vier 2021 | Com­mu­ni­qués, gpseo

Infor­ma­tion de l’UFC-Que Choi­sir Val-de-Seine sur la col­lecte des déchets. (DR)

Mercre­di 27 jan­vier 2021, l’UFC- Que Choi­sir Val de Seine a dif­fu­sé une infor­ma­tion com­plète sur le ramas­sage et le trai­te­ment des déchets dans la Com­mu­nau­té urbaine Grand Paris Seine & Oise qui sus­cite énor­mé­ment de mécon­ten­te­ment. Nous repro­dui­sons ce com­mu­ni­qué qui com­plète l’enquête du jour­nal, publiée le 19 jan­vier der­nier.

Note d’information – Ramassage et traitement des déchets 

Comme vous le savez, les ser­vices ges­tion­naires du GPS&O ont pro­cé­dés récem­ment à des modi­fi­ca­tions concer­nant la ges­tion des déchets, leur ramas­sage et leur trai­te­ment.

Elles font l’objet de nom­breuses cri­tiques, de la part des com­munes mais aus­si direc­te­ment de la part de consom­ma­teurs.

Notre asso­cia­tion a sou­hai­té appor­ter ci-des­sous, quelques éclair­cis­se­ments et les pre­miers com­men­taires sur les modi­fi­ca­tions en cours.

Devant les pro­blèmes sou­le­vés par ces modi­fi­ca­tions, l’UFC Que choi­sir Val-de-Seine pro­cè­de­ra pro­chai­ne­ment à une enquête auprès de ses adhé­rents,

pour tenir compte de leur expé­rience sur ces modi­fi­ca­tions et pro­po­ser éven­tuel­le­ment des amé­na­ge­ments, voire des amé­lio­ra­tions dans les gestes de ramas­sage et de tri.

Col­lecte et trai­te­ment des déchets dans la C.U. Grand Paris Seine et Oise

Le tri actuel est tout à fait insuf­fi­sant en résul­tats car nous tri­ons mal. Les pro­duits recy­clés repré­sentent moins de 10% des ordures ména­gères (O.M.).

Cela ne concerne pas seule­ment les plas­tiques, mais aus­si un tri simple comme celui des papiers, jour­naux, maga­zines.

Les mau­vais résul­tats de tri sont plus nom­breux dans les régions urbaines et les Yve­lines ne sont pas consi­dé­rées comme un bon élève.

Le mau­vais tri se tra­duit par un taux de refus d’environ 25% des camions trans­por­tant la col­lecte des bacs de recy­clables.

Mettre des réci­pients plas­tiques non auto­ri­sés dans ces bacs comme des pots de yaourt pro­voque beau­coup de refus et l’envoi du conte­nu des camions à l’incinération.

En ce qui concerne les plas­tiques, nous avons dit à de nom­breuses reprises qu’il fal­lait rendre plus visible sur les embal­lages le seul logo, le TRIMAN (cercle avec 3 flèches).

Il indique que le pro­duit est recy­clable et tant que ce ne sera pas fait, il ne sera pas sur­pre­nant que les erreurs per­durent.

L’objectif est tou­jours qu’en 2024 on puisse mettre tous les plas­tiques dans les bacs de recy­clage, mais cela sup­pose que des centres de tri comme celui de Triel-sur-Seine soient moder­ni­sés.

Les dépenses pour la col­lecte et le trai­te­ment des O.M. sont actuel­le­ment de 50 mil­lions d’euros répar­tis pour :

- 40% en col­lecte,

- 46% en trai­te­ment : tri, inci­né­ra­tion, com­pos­tage,

- 7 à 8% en déchet­te­rie.

- Le solde est dans les moyens pour la pré­ven­tion.

Pour ces coûts eux-mêmes, il ne faut pas s’attendre à une baisse des tarifs. Les tra­vaux sur les centres de tri, les modi­fi­ca­tions du tri comme celui des encom­brants entraî­ne­ront des dépenses sup­plé­men­taires. Ain­si la récu­pé­ra­tion des objets et maté­riaux ramas­sés obli­ge­ra à créer des filières, des ins­tal­la­tions pour recy­cler les jouets, les articles de sport…

Jusqu’à pré­sent et depuis une dizaine d’années, le mon­tant sur nos rele­vés TEOM, de la col­lecte des O.M. n’avait pas aug­men­té. Hélas, ça va chan­ger avec l’application de la loi sur la tran­si­tion éner­gé­tique.

L’enfouissement (on enfouit 10% des volumes ramas­sés) coû­te­ra de plus en plus cher avec un pas­sage de la taxe actuelle de 17 €/t à 65 €/t en 2025.Celle sur la tonne inci­né­rée pas­se­ra de 3 € en 2020 à 15 € en 2025.

Durant l’année 2020, il y a eu une aug­men­ta­tion des volumes de col­lecte des déchets car confi­ne­ments et télé­tra­vail ont favo­ri­sé bri­co­lage, jar­di­nage ain­si que le nombre accru de repas pris à domi­cile.

Évo­lu­tion des condi­tions de col­lecte

La com­mu­nau­té urbaine (C.U.) a héri­té des com­munes qui la com­posent 14 contrats de col­lecte des déchets. Depuis, elle pro­cède à une har­mo­ni­sa­tion des dates de fin de contrat pour ali­gner les tarifs. L’objectif est de ne plus avoir que 3 contrats qui cor­res­pon­dront cha­cun a un sec­teur : Est, Ouest, Centre de la C.U.

La com­mu­nau­té urbaine veut aus­si har­mo­ni­ser la col­lecte des déchets sur l’ensemble de son ter­ri­toire. Actuel­le­ment, les déchets ména­gers sont col­lec­tés sui­vant les com­munes entre une et six fois par semaine. L’harmonisation, se tra­duit par une réduc­tion du nombre de col­lectes. Elle doit per­mettre une dimi­nu­tion de notre empreinte car­bone en limi­tant la consom­ma­tion de car­bu­rant.

Elle a aus­si pour but d’inciter la popu­la­tion à réduire ses volumes de déchets. Après avoir appris à trier, appre­nons à moins jeter.

Les nou­velles moda­li­tés de col­lecte s’accompagnent d’une pro­mo­tion d’une éner­gie propre pour la car­bu­ra­tion des véhi­cules uti­li­sés. Le titu­laire du mar­ché aura l’obligation d’équiper sa flotte d’un mini­mum de 50% de véhi­cules neufs, plus propres et plus éco­nomes (hybrides ou élec­triques, gaz natu­rel pour véhi­cules).

La démarche est éga­le­ment réflé­chie dans une optique d’optimisation des coûts sur l’ensemble de la com­pé­tence déchets de l’intercommunalité, notam­ment dans le contexte de la forte hausse des taxes sur les acti­vi­tés pol­luantes citées pré­cé­dem­ment.

C’est dans ce cadre que l’on ren­for­ce­ra le déve­lop­pe­ment du com­pos­tage en vue de la mise en œuvre de la loi sur les bio-déchets.

En contre­par­tie de cette dimi­nu­tion des pas­sages, des bacs à plus forte conte­nance seront dis­po­nibles pour les habi­tants par simple demande par inter­net à GPS&O. D’ores et déjà, tous les rem­pla­ce­ments de bacs pou­belles, sur demande de l’usager, se font en uti­li­sant les nou­velles cou­leurs qui sont appli­cables à l’ensemble du ter­ri­toire natio­nal.

La pre­mière séquence d’application de la réduc­tion du nombre d’enlèvements débute en jan­vier 2021 et en jan­vier 2022, les 73 com­munes auront les moda­li­tés de col­lecte sui­vantes, sachant que le chan­ge­ment n’est mis en place que pour les zones pavillon­naires.

Déchets ména­gers (pou­belle géné­rale) :

Habi­tats pavillon­naires : une fois par semaine ;

Centres villes et habi­tats col­lec­tifs denses : deux fois par semaine.

Pou­belle de tri sélec­tif :

Habi­tats pavillon­naires : deux fois par mois ;

Centres villes et habi­tats col­lec­tifs denses : une fois par semaine.

Verres :

Pour les com­munes en béné­fi­ciant : pour­suite du porte-à-porte. L’objectif final est d’implanter des points d’apports volon­taires et, en fonc­tion de la mise en œuvre, de sup­pri­mer le porte-à-porte éner­gi­vore et peu effi­cace en matière de recy­clage.

Encom­brants :

Les col­lectes à dates fixes passent d’une fois par mois à trois fois par an, mais il est aus­si pré­vu de faire des enlè­ve­ments sur appel.

La com­mu­nau­té urbaine déploie actuel­le­ment, dans 44 com­munes de moins de 2 500 habi­tants, une expé­ri­men­ta­tion de col­lecte des encom­brants sur appel afin de valo­ri­ser les objets col­lec­tés et de dimi­nuer signi­fi­ca­ti­ve­ment l’enfouissement. La sup­pres­sion des dates fixées à l’avance per­met­tra d’éviter que des reven­deurs viennent trier et enle­ver les maté­riaux recy­clables (bois, métaux) ou les objets direc­te­ment réuti­li­sables. Les ventes, comme déjà aujourd’hui, seront faites par les déchet­te­ries au pro­fit de la col­lec­ti­vi­té.

Lorsqu’on pas­se­ra un appel télé­pho­nique pour deman­der un ramas­sage d’encombrants, il nous sera deman­dé de don­ner une des­crip­tion des objets concer­nés et 2 véhi­cules pour­ront venir :

- Une benne clas­sique ;

- Un camion pla­teau pour enle­ver des meubles, des cycles…

Si cette expé­rience est concluante, le déploie­ment sur l’ensemble de la com­mu­nau­té urbaine est envi­sa­gé. En paral­lèle de cette expé­rience, la C.U. tra­vaille sur le sché­ma direc­teur concer­nant ses douze déchet­te­ries avec comme objec­tifs d’augmenter les plages horaires pour accueillir les habi­tants et de réno­ver la majo­ri­té de ces déchet­te­ries.

Déchets verts :

Une bonne par­tie des com­munes de la C.U.GPS&O béné­fi­cie de la col­lecte en porte-à-porte. On réflé­chit actuel­le­ment au déve­lop­pe­ment du com­pos­tage, au broyage local des végé­taux pour tra­vailler en cir­cuits courts et mettre les pro­duits obte­nus à dis­po­si­tion des habi­tants et des ser­vices tech­niques des com­munes.

Il sera pro­cé­dé à un rem­pla­ce­ment pro­gres­sif des sacs de col­lecte des végé­taux par des bacs.

Les infor­ma­tions dif­fu­sées dans cet article ont été recueillies auprès du GPS&O, en décembre 2020,

Com­men­taires de l’UFC Que Choi­sir Val de Seine

Ces nou­velles pro­cé­dures d’enlèvement sont en cours depuis le 1er jan­vier dans deux des 3 zones : Ouest et Est.

Plu­sieurs élus des com­munes concer­nées se plaignent d’un manque de concer­ta­tion. Il faut bien admettre que la popu­la­tion n’a pas été aver­tie et sur­tout pas pré­pa­rée à ce chan­ge­ment. On ne modi­fie pas ses modes d’achats et ses volumes de déchets du jour au len­de­main. C’est donc un choc et un mécon­ten­te­ment notam­ment dans les zones pavillon­naires.

D’ores et déjà, après une semaine de mise en œuvre, on peut consta­ter que de nom­breuses pou­belles débordent, notam­ment celles du tri sélec­tif, et des habi­tants avouent avoir com­men­cé à mettre des recy­clables dans la pou­belle des ordures géné­rales.

Il serait regret­table que cela stoppe l’effort de tri fait par la popu­la­tion des zones pavillon­naires. Dans un pre­mier temps, il faut recom­man­der aux per­sonnes concer­nées de deman­der un bac jaune plus grand. Plus grave, si le bac à O.M. géné­ral est plein aus­si, cela risque de créer des dépôts sau­vages, ce qui serait vrai­ment contre­pro­duc­tif.

- L’arrêt envi­sa­gé de l’enlèvement du verre en porte à porte nous étonne car il va obli­ger les par­ti­cu­liers, à prendre leur véhi­cule et donc brû­ler du car­bu­rant. Même si la dis­tance est faible, cer­tains, dont des per­sonnes âgées, ne pour­ront pas trans­por­ter à pied un bac de verres.

Par ailleurs, les encom­brants ne sont pas tou­jours de gros ou grands objets. Est-ce judi­cieux d’appeler spé­cia­le­ment une benne ? Cela veut-il dire qu’il fau­dra sto­cker plu­sieurs mois ces déchets ?

Tout en recon­nais­sant que les inten­tions der­rière ces chan­ge­ments sont louables, on ne peut que regret­ter une com­mu­ni­ca­tion et une concer­ta­tion insuf­fi­santes pour la pré­pa­ra­tion aux chan­ge­ments de rythme des col­lectes. Espé­rons que dans la pra­tique le per­son­nel char­gé de l’enlèvement aura des consignes pour accep­ter de prendre sacs et tri dépo­sés en plus, sinon un délai sup­plé­men­taire per­met­tant une pré­pa­ra­tion à la réduc­tion des volumes de déchets est à exa­mi­ner.

NB : pour com­man­der des bacs plus grands mis à dis­po­si­tion gra­tuite pour les dif­fé­rente déchets on peut le faire au 0130339000 ou sur inter­net https://demarches.gpseo.fr Pen­sez à rele­ver les infor­ma­tions (réfé­rence et indi­ca­tion de volume) situés à l’arrière du bac à rem­pla­cer

 

 

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