Actualités
Anah : adoption d’un bugdet pour la rénovation des logements
Le Gouvernement fixe d’ambitieux objectifs en matière d’amélioration de l’habitat pour permettre au plus grand nombre de vivre dans des logements dignes et durables, et pour accélérer la transition…
Du nouveau au niveau de la déviation de la RD 154
C’est la fin de ce projet, combattu avec ardeur depuis 20ans par les vernoliens. Comme nous l’avions écrit en février 2021 dans le dossier concernant le sujet :« La décision de construire la…
Étude IFOP/FLASHS : Les défis financiers des Français à l’approche des fêtes
Entre inflation, augmentation des prix de l’énergie et hausse des taux d’intérêts, le portefeuille des Français a été mis à rude épreuve ces derniers temps. Et les fêtes de fin d’année qui…
Politique du mal-logement ou politique du mépris ?
Voici un message de la part du président de la Fédération Française des Constructeurs de maisons individuelles (FFC), Damien Hereng. Relayage du message et commentaire par Isanzu Karia. Pourquoi…
Conférence sur la maison d’édition de Calmann-Lévy
Le 2 décembre dernier, à Triel-sur-Seine, l’auteur et professeur des universités Jean-Yves Mollier tenait une conférence sur la maison d’édition Calmann-Lévy et son histoire. Il nous a accordé une…
L’association La Sève – marché spécial Noël
L’association La Sève se dédie à l’utilisation des sciences pour éduquer à la biodiversité et former à la permaculture. Alors que la période des fêtes se fait de plus en plus proche, l’association…
Les professionnels de l’immobilier mobilisés lors du Congrès FNAIM 2023
Pari réussi pour cette édition 2023 d’« IMMO – Le Congrès Immobilier FNAIM » qui a rassemblé les professionnels de l’immobilier ces 4 et 5 décembre au Carrousel du Louvre. L’occasion pour la…
« Précieux déchets », une nouvelle exposition à la Cité des sciences
Ce mardi 5 décembre matin ouvrait l’exposition « Précieux déchets », disponible à la Cité des sciences et de l’industrie du 5 décembre au 1er septembre 2024. Nous avons été invité à être les…
Collectif 78 : « Près de 50% des élus locaux minoritaires jetteront l’éponge en 2026 »
C’est un des enseignements majeurs du 1er baromètre départemental de la démocratie représentative, initié par le Collectif 78 des élus locaux minoritaires auprès de 117 élus minoritaires de 54…
Table ronde Numérique et Territoires des Jeunes Démocrates à Verneuil-sur-Seine
Compte-rendu d’une interview téléphonique avec Monsieur Elias Kari, Jeune Démocrate des Yvelines ainsi que conseiller municipal de Mézy-sur-Seine. Interview et compte-rendu réalisés par Isanzu…
Edward Hopper, le peintre de la solitude
A Paris comme à New-York, Edward Hopper, le peintre de la solitude et en quelque sorte de la distanciation sociale, est d’actualité ; avec le confinement ses œuvres étaient revenues à l’ordre du jour. Une rétrospective de ses œuvres a eu lieu au Grand Palais, en 2016 ; Julie Sutter nous fait revivre ce moment d’introspection.
Né le 22 juillet 1882 à New York, Edward Hopper est considéré comme le représentant du réalisme américain. Il peint la vie des classes moyennes, et de ce fait, devient un témoin des mutations sociales aux Etats-Unis. La plus grande partie de ses œuvres exprime la solitude, un monde, où la relation humaine est inexistante, des rues désertes, des personnages isolés dans des décors impersonnel et dans une sorte de face à face avec eux-même. A l’heure du confinement et de la distanciation sociale, ce peintre est revenu sur le devant de la scène et nous renvoie une image, dans laquelle chacun peut se reconnaître.
De 1900 à 1906, Hopper fait des études à la New York School of Art et, pour vivre, réalise des dessins publicitaires et des illustrations ; il ne peint qu’occasionnellement. Il fait trois séjours en France ; il a une véritable passion pour Paris. Il admire les impressionnistes et Marquet, avec lequel on peut observer une certaine similitude, notamment au niveau des à‑plats colorés. Lorsqu’il revient à New York, il est mal reçu, on lui reproche d’être « too french ».
Le succès ne viendra qu’à partir de l’âge de 40 ans. A partir de 1926, il peint six à sept tableaux par an, toujours sur le même thème, avec des couleurs vives et une lumière crue, qui éclate dans toutes ses compositions. Cette lumière, représente en fait, une sorte d’appauvrissement spirituel de l’homme car, alors que ses sujets y sont plongés, on ne peut pas la qualifier de spirituelle ; elle met seulement en évidence les corps et non les âmes. En 1952, Hopper représente son pays à la biennale de Venise et, en 1955, il est membre de de l’Academy of Arts and Letters ; cet organisme lui décerne le Gold Metal of Painting, la plus haute distinction de la peinture aux Etats-Unis.
En 2016, le Grand Palais réalise une grande rétrospective de ses œuvres. Il est regrettable de constater qu’aucun tableau du peintre ne figure dans les collections françaises et européennes, à l’exclusion du Musée Thyssen-Bornemsza à Madrid.
Un de ses tableaux, La maison près de la voie ferrée, peint en 1925, a inspiré Hitchcock, lorsqu’il a conçu le décor du motel, pour son film Psychose. Plusieurs œuvres émergent dans la mémoire collective, notamment Nisththwks, où l’on voit quelques personnages, perdus dans leurs pensées, s’attarder dans un bar, la nuit, dans une lumière verdâtre. En regardant ce tableau, on ressent la dimension abstraite et hyperréaliste de l’œuvre, restituant, à la fois, un espace aux lignes géométriques et la rétractation des personnages, isolés dans un univers clos.
Il décède le 15 Mai 1967 à New York, et son dernier tableau Two comedians, où un homme et une femme saluent la foule, est en quelque sorte un adieu, car il s’y est représenté avec sa femme, qui fut son seul et unique modèle.