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Écoresponsabilité ou « greenwashing » à l’yvelinoise ?

par | 2 mai 2021 | Envi­ron­ne­ment, Poli­tique

Le numé­ro 36 du maga­zine du Conseil dépar­te­men­tal des Yve­lines est titré « L’écoresponsabilité en action » sur sa pre­mière page. (DR)

Le dis­cours face à la réa­li­té, voi­là le sens de cet article de fond, suite à la lec­ture du numé­ro 36 du maga­zine du Conseil dépar­te­men­tal des Yve­lines. Le Dépar­te­ment sou­haite mettre en avant les pro­jets en faveur de l’écologie. Cepen­dant, cette notion consiste à inté­grer les enjeux éco­lo­giques au sein des acti­vi­tés dont les dom­mages portent sur les espaces natu­rels, l’eau et les sols ; le mot « éco­res­pon­sa­bi­li­té » est-il vrai­ment juste pour l’ensemble des pro­jets dépar­te­men­taux sous les man­dats de Pierre Bédier ?

Le Dépar­te­ment annonce, dans son maga­zine, vou­loir s’engager plus inten­si­ve­ment pour répondre aux exi­gences envi­ron­ne­men­tales et réduire davan­tage son empreinte car­bone. Sur ce sujet, son pré­sident Pierre Bédier déclare : « Le Dépar­te­ment s’impose un devoir d’exemplarité et fait sienne la seule réponse qui vaille : l’écoresponsabilité ». Ain­si un rap­port de Car­bone 4(1), pré­sen­té en février 2020, per­met d’identifier huit sources d’émissions dans le dépar­te­ment sur les­quelles les élus dépar­te­men­taux ont une res­pon­sa­bi­li­té. Les prin­ci­pales sources d’émission sont les sui­vantes : le dépla­ce­ment des col­lé­giens (21 %), l’énergie des bâti­ments sco­laires (16 %), les repas des col­lé­giens (15 %), la voi­rie (13 %), l’amortissement des bâti­ments (11 %), les achats de fonc­tion­ne­ment (8 %), l’énergie des bâti­ments non-sco­laires (3 %) et les dépla­ce­ments domi­cile-tra­vail (3 %). Cet ensemble cor­res­pon­dant à 96 000 tonnes de CO2 en 2019, ce rap­port per­met de com­prendre la res­pon­sa­bi­li­té du Dépar­te­ment pour lui don­ner les moyens de pilo­ter les actions en inté­grant les enjeux envi­ron­ne­men­taux dans ses objec­tifs.

Des projets suivant « une politique de développement durable »

La pre­mière mesure mon­trée dans le maga­zine est la trans­for­ma­tion des col­lèges pour les réha­bi­li­ter, confor­mé­ment aux enjeux envi­ron­ne­men­taux, et réduire leurs émis­sions de CO2. Le pré­sident du Dépar­te­ment s’exprime : « Ça sera tout sauf du béton » sur ce pro­jet, dans lequel sont consa­crés 525 mil­lions d’euros pour quinze col­lèges d’ici à 2026 afin de réduire les émis­sions jusqu’à 40 % . Le pro­jet pré­sen­té consiste à construire ou recons­truire les col­lèges avec du bois ou des maté­riaux bio­sour­cés per­met­tant la réduc­tion de 25 % des émis­sions lors des tra­vaux et jusqu’à 40 % lors de leur uti­li­sa­tion. Ce pro­jet aide éga­le­ment à une meilleure édu­ca­tion, à une cohé­sion sociale dans les quar­tiers dif­fi­ciles et à l’augmentation de l’offre péda­go­gique en plus de créer une attrac­ti­vi­té éco­no­mique, à en croire le Dépar­te­ment. De plus la décla­ra­tion de Roma­ry Bou­tot (direc­teur des Grands pro­jets de la Direc­tion des bâti­ments uni­fiée 78/92) pré­cise que « c’est une réponse à l’urgence cli­ma­tique » : après la récolte du bois, les forêts se régé­nèrent ; le bois, aug­men­tant le confort, est éga­le­ment un moyen de lut­ter contre les fuites ther­miques et sonores. Cer­taines per­sonnes nous affirment qu’elles « se réjouissent de la prise de conscience et que ceci peut sus­ci­ter un débat plus ouvert avec le Dépar­te­ment ». Cette poli­tique d’écoresponsabilité ne peut qu’être approu­vée, à pre­mière vue.

Nous pou­vons, tou­te­fois, nous deman­der pour­quoi ces col­lèges ont été choi­sis par­mi les 116 des Yve­lines ? Pour­quoi n’y a‑t-il pas eu une telle pré­oc­cu­pa­tion aupa­ra­vant ? Le bilan car­bone des col­lèges peut-il être éten­du à d’autres bâti­ments sco­laires ?

Des mesures de fond ?

Par la suite, le Dépar­te­ment nous indique qu’il agit dans la pré­ser­va­tion des forêts, notam­ment avec la créa­tion des éco-gardes béné­voles. Leur objec­tif est de déga­ger, tron­çon­ner, débrous­sailler, éva­cuer les déchets, net­toyer les mobi­liers et inter­ve­nir auprès des per­sonnes et de la faune. Cette « bri­gade » entre dans la poli­tique des Espaces natu­rels sen­sibles (ENS) pour les pro­té­ger, les res­tau­rer et les renou­ve­ler. Leur mis­sion pre­mière est de sur­veiller les sites, pour la pré­ven­tion des risques d’accidents, tout en veillant à la sau­ve­garde du patri­moine natu­rel. Cette poli­tique ENS,  prin­ci­pa­le­ment mise en œuvre dans la Haute Val­lée de Che­vreuse, autour de Pois­sy et de Mantes, uti­lise dif­fé­rents moyens pour mettre en valeur le patri­moine natu­rel. Des mesures, comme l’acquisition fon­cière, per­mettent d’acquérir des ter­rains jugés prio­ri­taires ; l’outil finan­cier, qui est une taxe d’aménagement, rend acces­sibles et attrac­tifs vingt-deux sites. Ain­si, le « plan plu­ri­an­nuel d’aménagement et de valo­ri­sa­tion » de l’ENS pré­sente le plan d’itinéraires de ran­don­nées et démontre les par­te­na­riats avec l’ONF et l’AEV, qui tous deux gèrent et valo­risent le patri­moine natu­rel des Yve­lines avec la contri­bu­tion finan­cière du Dépar­te­ment. La poli­tique d’ENS com­prend éga­le­ment l’éco-pâturage et la pré­ser­va­tion de cer­taines zones humides. L’association Yve­lines Envi­ron­ne­ment juge que c’est une bonne poli­tique qui doit s’étendre au maxi­mum dans le ter­ri­toire mais elle se dit « consciente » des dif­fi­cul­tés et des coûts que la pro­tec­tion et la valo­ri­sa­tion du ter­ri­toire engendrent.

Des ques­tions res­tent en sus­pens, notam­ment sur les cri­tères pour entrer dans l’ENS ? Pour­quoi le bilan car­bone ne s’effectue-t-il que main­te­nant ? Pour­quoi cette poli­tique n’est pas appli­quée dans le pro­jet de la dévia­tion de la RD 154 (bois pro­té­gé par l’appellation ZNIEFF) ?

L‘encadré de la page 26 pré­sente une mesure com­pen­sa­toire incar­née par Bio­dif. Cet « opé­ra­teur » a des objec­tifs divers tels que la limi­ta­tion des impacts et la com­pen­sa­tion des pertes de bio­di­ver­si­té. Sa ligne direc­tive com­prend plu­sieurs phases dans les­quelles Bio­dif pla­ni­fie les pro­jets en incluant les enjeux éco­lo­giques puis limite les impacts du chan­tier avant de créer ou de res­tau­rer une zone de com­pen­sa­tion. A tra­vers cet exemple, la poli­tique reven­di­quée par le Dépar­te­ment est une maî­trise fon­cière, une res­tau­ra­tion éco­lo­gique, une ges­tion conser­va­toire et un sui­vi. De plus, le Dépar­te­ment nous indique que les sites des com­pen­sa­tions sont choi­sis pour leur poten­tiel éco­lo­gique, leur proxi­mi­té avec le chan­tier et une dis­po­ni­bi­li­té fon­cière et que les por­teurs des pro­jets indem­nisent le Dépar­te­ment à hau­teur de 50 à 150 euros par hec­tare.

Tou­te­fois, le Dépar­te­ment rap­pelle la créa­tion d’une nou­velle struc­ture dédiée à la com­pen­sa­tion pas­sant par un Groupe d’intérêt public (GIP) pour l’aménagement de sites com­pen­sa­toires et la réa­li­sa­tion de com­pen­sa­tions spé­ci­fiques. Sur ce sujet, Yve­lines Envi­ron­ne­ment « pré­fé­re­rait une pré­ser­va­tion du site » car, par exemple, lors de la tra­ver­sée du bois de Mar­ly les mesures com­pen­sa­toires ont été de reboi­ser des espaces en dehors du dépar­te­ment. Cette asso­cia­tion ajoute que ces mesures sont quand même « la modi­fi­ca­tion d’un site » sur lequel le dépla­ce­ment de la bio­di­ver­si­té n’est pas assu­rée à 100 %.

L’association ADIV-Envi­ron­ne­ment répond que ces mesures com­pen­sa­toires ont « un aspect néga­tif, car cela auto­rise à tout détruire et un aspect posi­tif car, il y a quinze ans, il n’y avait pas d’obligation à créer des espaces ». Pour le Col­lec­tif RD154, les mesures com­pen­sa­toires ont un aspect béné­fique car elles n’étaient pas prises en compte il y a 20 ans. Cepen­dant un membre de ce col­lec­tif, M. Val­net (pré­sident des Eco­li­bris), nous confie que « ces mesures com­pen­sa­toires sont valables pour trente ans ; que se pas­se­ra-t-il après cette durée ? Puis, les mesures com­pen­sa­toires ne sont pas prises à leurs hau­teurs et on ne se pose pas les bonnes ques­tions ». Enfin, le col­lec­tif nous dit qu’il y a un manque d’aménagement doux du ter­ri­toire et que ces amé­na­ge­ments sont des pos­si­bi­li­tés d’avenirs. Face à ces mesures, nous pou­vons nous deman­der quelle est la dif­fé­rence entre Bio­dif et GIP ? La com­pen­sa­tion n’est-elle pas trop uti­li­sée pour vali­der un maxi­mum de pro­jets ?  Bio­dif ne sert-elle pas les inté­rêts du Dépar­te­ment ?

Des actions cosmétiques ?

L’un des der­niers pro­jets pré­sen­tés par le Dépar­te­ment des Yve­lines concerne le rem­pla­ce­ment des voi­tures ther­miques de fonc­tion par des voi­tures élec­triques. Les Renault Zoé sont les gagnantes de cet achat dans lequel le Dépar­te­ment pro­fite d’une impor­tante pro­duc­tion élec­trique. Deux autres pro­jets ont pour buts de faire béné­fi­cier cer­tains col­lèges d’une can­tine à base de pro­duits locaux comme ceux de la ferme de Fri­chot à Boin­ville-en-Man­tois et de construire deux sta­tions d’épuration bio­lo­giques à Gous­son­vile et à Jumeau­ville. Ce sont des roseaux plan­tés sur un lit fil­trant consti­tué de gra­viers qui per­met­tront d’épurer l’eau.  Dites « sans odeur, sans boue », ces sta­tions « coûtent peu en entre­tien ». Yve­lines Envi­ron­ne­ment nous confie que le chan­ge­ment des voi­tures de fonc­tion est une bonne idée pour per­mettre de se débar­ras­ser des éner­gies fos­siles. Puis, à pro­pos des sta­tions d’épurations bio­lo­giques, « ce sont de bons pro­jets mais de gros efforts sani­taires res­tent à faire » selon l’association. Elle estime que le trai­te­ment des déchets doit se faire en amont des sta­tions.

Nous pou­vons deman­der plus de pré­ci­sions sur le pour­cen­tage d’élèves de col­lèges qui mangent des pro­duits locaux ? Pour­quoi deux sta­tions d’épuration bio­lo­giques se situent au même endroit ? Les voi­tures élec­triques sont-elles vrai­ment éco­lo­giques, alors qu’on ne sait pas recy­cler les bat­te­ries ?

Deux projets à contre-sens de l’histoire

La dévia­tion de la RD 154

Le pro­jet qui fait débat encore trente ans après sa concep­tion est celui de la dévia­tion de la RD 154. Le Dépar­te­ment expose ce pro­jet pour déles­ter les tra­ver­sées de Ver­neuil-sur-Seine et de Ver­nouillet, en rédui­sant le nombre d’accidents mor­tels, et créer de nou­velles des­sertes pour les pié­tons et les cyclistes. Face à ces objec­tifs, le pro­jet est vive­ment contes­té par les élus et par les habi­tants qui ont voté « non » à hau­teur de 80 % et par les asso­cia­tions éco­lo­giques qui dénoncent un désastre envi­ron­ne­men­tal. L’écoresponsabilité reven­di­qué par le Dépar­te­ment n’est pas au cœur de ce pro­jet, selon cer­tains habi­tants. Le Col­lec­tif RD 154 sou­ligne la « sai­gnée en plein milieu du bois de Ver­neuil », mena­çant un grand nombre d’espèces pro­té­gées. Il rap­pelle que la demande du Dépar­te­ment a reçu un avis défa­vo­rable de la Com­mis­sion Natio­nale de la Pro­tec­tion de la Nature (CNPN). Ce n’est pas uni­que­ment le bois qui est mena­cé : la Zone agri­cole pro­té­gée (ZAP) de Ver­nouillet serait, en grande par­tie, détruite avec cette cou­pure béton­née à tra­vers sa plaine. Selon le col­lec­tif, ce pro­jet crée­rait l’effet inverse en favo­ri­sant l’urbanisation, en aug­men­tant la cir­cu­la­tion et, donc, dégra­de­rait le cadre de vie par les gaz à effet de serre et une pol­lu­tion sonore.

De plus, les mesures com­pen­sa­toires pou­vant être pro­po­sées par le Dépar­te­ment n’ont aucun inté­rêt car, comme nous confie un membre du col­lec­tif, « Les mesures com­pen­sa­toires ont un inté­rêt si elles sont appli­quées au niveau local et en dehors de ce ter­ri­toire, cela n’a pas d’intérêt. Mais les mesures com­pen­sa­toires doivent être utiles car créer ce pro­jet amène plus de pol­lu­tion et ces mesures n’ont plus d’efficacité ». Il a affir­mé que ce pro­jet est à l’encontre des enga­ge­ments pris par GPS&O. L’association ADIV-Envi­ron­ne­ment pa pris aus­si posi­tion contre ce pro­jet : « Plus on construit de routes, plus il y a de voi­tures ». Il est à noter que l’association insiste sur les désastres éco­lo­giques engen­drés par cette dévia­tion. Ce pro­jet, voté en 2004, repré­sente « une vision du pas­sé » qui n’est plus plau­sible de nos jours, ne répon­dant plus aux exi­gences de la popu­la­tion. L’association juge « qu’il n’a pas d’intérêt public et qu’aucune étude n’a été créée depuis plus de 20 ans ». L’affichage éco­lo­gique de Pierre Bédier est para­doxal avec ce pro­jet et la réa­li­té de sa poli­tique n’est pas favo­rable à un modèle éco­lo­gique mais plu­tôt à la voi­ture. Ce pro­jet est-il à contre sens de l’écoresponsabilité reven­di­qué ? Pour­quoi ce pro­jet d’urbanisation est-il main­te­nu après une una­ni­mi­té contre ? L’écologie est-elle vrai­ment au cœur de ce pro­jet ?

Le pont d’A­chères

Le second pro­jet assez polé­mique est celui de la construc­tion du pont d’Achères qui, pour le Dépar­te­ment, per­met­trait une meilleure des­serte et une meilleure acces­si­bi­li­té à la boucle de Chan­te­loup. Pour les asso­cia­tions et pour cer­tains habi­tants, il n’y a pas de véri­table enjeu car ce pro­jet ne devrait pas désem­bou­teiller le pont de Pois­sy, serait coû­teux et entraî­ne­rait un réel pro­blème de den­si­té. L’association Non au Pont d’Achères voit ce pro­jet contre l’écologie avec l’augmentation de la pol­lu­tion sonore et de gaz à effet de serre, la des­truc­tion du pay­sage, notam­ment dans l’Île de la Déri­va­tion, et aucune solu­tion n’est pro­po­sée pour le trai­te­ment des ordures et les usines. Cette asso­cia­tion nous indique que les habi­tants mais aus­si les Villes de Ver­nouillet, de Car­rières-sous-Pois­sy et d’Andrésy ont mani­fes­té à l’époque leur désac­cord sur ce pro­jet. La muni­ci­pa­li­té d’Achères y était favo­rable mais émet des doutes sur ce pro­jet, ce qui la posi­tionne dans une posi­tion miti­gée. Au sein de la popu­la­tion, les habi­tants de l’Île de la Déri­va­tion vont voir leur cadre de vie se dégra­der for­te­ment par l’apparition du pont. Habi­tués au calme, le pont d’Achères géné­re­ra du bruit de manière per­ma­nente, nui­sant à la tran­quilli­té de l’île. L’opposition est alors com­pré­hen­sible car en plus de la pol­lu­tion sonore, ce sont les gaz d’échappement et la des­truc­tion du pay­sage et de la bio­di­ver­si­té de l’île que ce pro­jet pro­dui­ra, selon l’association. Celle-ci a éta­bli un rap­port néga­tif sur les consé­quences éco­lo­giques et sani­taires : des­truc­tion du pay­sage,  aug­men­ta­tion de la pol­lu­tion sonore entraî­nant des effets trau­ma­tiques (fatigue audi­tive, fort stress, trouble du som­meil, baisse de la concen­tra­tion), des­truc­tion des berges du bras d’Andrésy (lieu recher­ché par les spor­tifs, les familles et les pêcheurs) et aggra­va­tion de la pol­lu­tion des sols. La prise de conscience éco­lo­gique doit inter­ro­ger, de nou­veau, sur ce pro­jet qui favo­rise la cir­cu­la­tion des voi­tures, sans évo­quer les trans­ports publics et flu­viaux ; de plus, il s’op­pose à la conser­va­tion des milieux natu­rels qui sont un vrai pou­mon vert au sein de la boucle de Chan­te­loup. Le pro­jet conti­nue de sou­le­ver des inter­ro­ga­tions : « Pour­quoi détruire des envi­ron­ne­ments au pro­fit de la voi­ture ? Entre-t-il vrai­ment dans la poli­tique d’écoresponsabilité ? »

Dans le pas­sé, d’autres pro­jets avaient fait débat d’un point de vue éco­lo­gique. Le pro­jet de For­mule 1, par exemple, pour réa­li­ser un cir­cuit à Flins et aux Mureaux pour le Grand Prix de France, en 2011, avait été esti­mé à 112 mil­lions d’euros par Pierre Bédier à l’époque. Cepen­dant, son implan­ta­tion sur des champs de cap­tage d’eau potable et sa nui­sance sonore auraient été des atteintes envi­ron­ne­men­tales. Défen­du mor­di­cus par son pré­dé­ces­seur, il avait été aban­don­né, en 2009, par Alain Schmitz, élu pré­sident à la place de Pierre Bédier, en rai­son de sa peine d’inéligibilité pour une affaire de cor­rup­tion.

Cette poli­tique d’é­co­res­pon­sa­bi­li­té ne doit pas être un argu­ment élec­to­ral mais une vraie volon­té d’adapter notre socié­té à l’environnement. De nom­breux pro­jets ont été réa­li­sés dans ce sens mais des élus per­sistent à conser­ver d’autres de l”« ancien monde ».  Les élec­tions dépar­te­men­tales seront déter­mi­nantes sur cette ques­tion de notre impact éco­lo­gique. Les citoyens vote­ront-ils pour une conti­nui­té dépar­te­men­tale ou bien pour un chan­ge­ment de poli­tique ?

Notes

1. Une socié­té conseil indé­pen­dante spé­cia­li­sée dans le bas car­bone et à l’adaptation au chan­ge­ment cli­ma­tique.

URL lien de la publi­ca­tion du Dépar­te­ment des Yve­lines.

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