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Des yvelinois en colère se mettent en marche contre Macron
Le 23 mars serait « un tournant » dans les mémoires des syndicalistes et des manifestants contre la réforme de la retraite voulue par le Président Emmanuel Macron. Des yvelinois de toute origines sociales se sont donnés rendez-vous à Poissy pour prendre la route de Paris aller manifester contre la politique « néolibérale » d’un gouvernement pyramidal.
L’avant veille, on avait réservé une place dans le car de la CGT-Poissy pour pouvoir suivre les « marcheurs » contre la réforme de la retraite voulue par le président Emmanuel Macron et son gouvernement. Le 23 mars, on était là pour vérifier la possibilité d’être « embarqué dans le cortège de la CGT ». Les organisateurs avaient loué deux cars qui se sont remplis rapidement ; il y avait plus de demande que d’offre. Un signe précurseur que la manif à Paris allait être « historique ». On a rencontré les anciens et les jeunes qui échangent sur les arguments non convaincants de M. Macron lors de son passage audiovisuel du 22 mars : nuls et non recevables !
De leur côté, avant même de prendre le car, les cheminots d’Achères étaient dans une colère saine : « On ne lâche rien, Macron ; on est là ! » Edouard, un jeune manifestant travaillant dans ENEDIS, une entreprise majeure de l’électricité, se préparait en mangeant un sandwich et un buvant une canette de Redbull, une boisson énergisante. Pour lui, il n’est pas question de « mourir dans les chantiers ». Dans le bus, on passe en revue les consignes : suivre les cortèges, revenir au parking du car à 18 heures et sauvegarder les coordonnées portables des organisateurs. En outre, on demanda de participer à la caisse de grève et aux dépenses des cars. Le dicton d’un syndicaliste chevronne reste d’actualité : une grève sans sous n’est pas assurée d’être victorieuse.
A Paris, les deux cars sont vite arrivés au boulevard Richard Lenoir, près de la Bastille, lieu de départ de la manifestation. A 14 heures, cela grouillait du monde. Tout suite, on était dans un océan de manifestants de tout horizon et d’origine sociale et politique. La vibration populaire nous a conduit à suivre en diagonale les différents cortèges CGT-94, FO Seine et Marne, Sud-solidaires, CFDT etc. Que le peuple de France est divers et varié : des jeunes, des cadres, des profs, des cheminots, des électriciens, des femmes de ménage, des ouvriers… Le socle de ce jour était manifester contre une réforme injuste et a fortiori contre le Président Macron qui a su souffler de l’énergie par un discours méprisant la veille de la manifestation du 23 mars.
Selon les syndicats 800 000 personnes se sont rendu à la manifestation à Paris tandis que la préfecture de Paris minorait cette première estimation à 110 000 personnes.
Avec deux manifestants, travaillant à Conforama d’Orgeval, Stéphane a souligné que cette réforme est « scélérate » qui « grignoterait deux années de leur vies ». Les yvelinois ont joint les manifestants de la Bastille pour commencer la grande marche contre la réforme Macron. Les premiers slogans ont commencé à être scandés par Sud solidaires Santé : « Cette réforme, on ne veut pas ; la démocratie sociale s’exprime ici dans la rue ! Nos retraites à 60 ans pour tout le monde ». Les manifestants demandaient une autre société. Plus tard, les jeunes se sont exprimés contre la réforme Macron car « Macron nous fait la guerre et sa police aussi ! » Certains jeunes ont demandé l’arrêt total de l’économie : « On bloquera le pays ! » Ces moments ont donné une force inouïe à tous les manifestants yvelinois. Les cortèges avançaient doucement et l’on est arrivé à la porte de Saint-Martin où les premiers incendies de poubelles ont été initiés par des éléments externes à la manifestation.
Pour ne pas enterrer la République, selon une manifestante de plus de 64 ans, qui observait les différents cortèges à la Place de la République, M. Macron « devrait partir » car il a servi les intérêts du MEDEF et des financiers du CAC 40. C’est le contraire de l’intérêt général. Pour le reste de la manif, les manifestants en général échangeaient sur la suite : une nouvelle manif, un blocage du pays, etc… Enfin, un dernier slogan, scandé par les syndicalistes de la CGT services a été bien accueilli par les yvelinois : « Macron fumier, on va te composter ! »
En définitive, une belle journée syndicaliste où des manifestants Yvelinois ont rencontré et renforcé les forces vives de la Nation. En revanche, deux légitimités se confrontent : celle du premier des Français à l’Elysée et celle du peuple de France et de Navarre (sans oublier des Yvelines).
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