Actualités
Yoka vs Merhy : match franco-belge sous les yeux de jeunes boxeurs muriautins
Samedi 9 décembre 2023, après deux défaites, le boxeur français Tony Yoka remonte sur le ring face au belge Ryad Merhy, sous les yeux de jeunes boxeurs du LMX Ring Olympique. Samedi 9 décembre dans…
Ohigo, nouvelle collection et interview
Le textile est une des industries qui a un des impacts les plus importants sur le réchauffement climatique et sur l’augmentation des inégalités socio-économiques. La fast fashion a imposé un modèle…
Enquête auprès des musulmans sur la laïcité
À l’occasion de la journée nationale de la laïcité (9 décembre 2023), Elmaniya.tv, la nouvelle chaîne laïque franco-arabe, a commandé à l’Ifop une enquête permettant de mieux cerner la place que les…
Hiver 2023–2024 : Prévoir, Avertir, Observer
24h/24, 365 jours par an, en métropole comme en outre-mer, les équipes de Météo-France étudient le comportement de tous les phénomènes atmosphériques ou météorologiques, et prévoient leurs…
Procos – Activité du commerce spécialisé en novembre 2023
L’activité du mois de novembre des enseignes du commerce spécialisé (*) a été comparable à celle de novembre 2022 (+ 0,3 %) mais avec une baisse des volumes vendus compte tenu de la hausse moyenne…
Anah : adoption d’un bugdet pour la rénovation des logements
Le Gouvernement fixe d’ambitieux objectifs en matière d’amélioration de l’habitat pour permettre au plus grand nombre de vivre dans des logements dignes et durables, et pour accélérer la transition…
Du nouveau au niveau de la déviation de la RD 154
C’est la fin de ce projet, combattu avec ardeur depuis 20ans par les vernoliens. Comme nous l’avions écrit en février 2021 dans le dossier concernant le sujet :« La décision de construire la…
Étude IFOP/FLASHS : Les défis financiers des Français à l’approche des fêtes
Entre inflation, augmentation des prix de l’énergie et hausse des taux d’intérêts, le portefeuille des Français a été mis à rude épreuve ces derniers temps. Et les fêtes de fin d’année qui…
Politique du mal-logement ou politique du mépris ?
Voici un message de la part du président de la Fédération Française des Constructeurs de maisons individuelles (FFC), Damien Hereng. Relayage du message et commentaire par Isanzu Karia. Pourquoi…
Conférence sur la maison d’édition de Calmann-Lévy
Le 2 décembre dernier, à Triel-sur-Seine, l’auteur et professeur des universités Jean-Yves Mollier tenait une conférence sur la maison d’édition Calmann-Lévy et son histoire. Il nous a accordé une…
Alain Rey : « La langue française a un message universel »
Dans le cadre du colloque international « Dictionnaires et francophonie » à l’Université de Cergy-Pontoise, le 26 mars, nous avions interviewé Alain Rey, auteur de Mille ans de langue française, histoire d’une passion (Ed. Perrin, 2007) et linguiste reconnu bien au delà de nos frontières. Voici ce document des archives du J2R.
Rodrigo Acosta : Quel est le sens de la thématique de ce colloque international à Cergy ?
Alain Rey : C’est très important de s’interroger sur le statut de la langue française car ce sujet, comme d’autres tels l’Etat, la nation, la psychologie collective, a été mal abordé. En effet, la problématique interfère avec des sujets évoqués mal abordés jusqu’ici, selon moi. Prenons l’exemple de la manière dont la langue française interagit avec d’autres langues : toutes les langues devraient tendre vers des idées universelles pour assurer un véritable humanisme. Il est donc nécessaire que chaque langue, avec sa spécificité et ses qualités, agisse pour une compréhension de l’ensemble des problèmes humains.
Dans l’Histoire, ce phénomène a été vécu d’une manière variable : dans la Grèce de l’Antiquité, où les gens réfléchirent pour forger la philosophie comme science, tout ce qui n’était pas hellénique était considéré comme « barbare ». C’était une mauvaise attitude. Aujourd’hui, on est contraint de penser en termes universels à travers la multiplicité des langues. Il existe le mythe biblique de la Tour de Babel mais de nombreuses langues dans le monde peuvent se traduire facilement et de nombreux témoins (bilingue, trilingue ou plurilangue), dans une langue ou un autre, choisissent de s’exprimer et de communiquer sur des concepts et des principes universels.
Je crois beaucoup aux vertus du bilinguisme. Il faut accepter l’idée qu’une langue n’est pas la propriété d’un peuple. Une langue n’est pas réservée à un pays ou à un Etat. La langue traduit une certaine vision du monde et cette vision peut être partagée : c’est le cas de la langue anglaise, de la langue espagnole et du français.
Chaque langue a une littérature, une histoire, une expression collective. Toutes les langues, même celles parlées par dix personnes, sont aussi magnifiques, mais cette dernière est vouée à reculer ou à disparaître si elle ne s’étend pas.
Dans le cas du français, et notamment par rapport à ce colloque international, parler d’une langue en péril (parce qu’elle est parlée moins que l’anglais par exemple) me paraît une très mauvaise façon d’aborder la question. La question est de savoir si le français garde des atouts et surtout des vertus. Enfin, la langue française est capable d’exprimer des idées universelles. Précisément, comme beaucoup d’écrivains et de penseurs, choisissent le français à un moment ou à un autre de leur carrière, cela prouve que le français a des possibilités d’expression et de communication. Le français s’inscrit dans l’histoire de la littérature… La langue française a les capacités d’être apprise, maîtrisée et employée de manière humaniste, c’est-à-dire universelle.
R.A. : Quel est le rôle des mots face à cette vague, voire ce tsunami d’images qui nous envahissent quotidiennement ?
A.R. : Depuis la pré-histoire, on connaît le rôle symbolique de l’image. Puis, cette dernière est devenue plus universelle lorsque la reproduction a été rendue possible grâce à la révolution industrielle du XIXe siècle. Avec la révolution technologique de nos jours (Internet, l’animation des images…), l’image vivante est devenue fondamentale mais il faut se rappeler un point très important : l’image représente un aspect de la réalité, une partie, un particularisme, du phénomène de la réalité. Alors que le mot est capable d’aller vers l’universel par le concept. Et si l’on a une image d’un chanteur, elle ne vous n’explique rien sur la nature du mot chanteur par rapport à un type de chanteur, slameur, humoriste, un jazzman…
R.A. : Selon vous, y a‑t-il un avenir pour les mots ?
A.R.- : Effectivement, il y a un avenir obligatoire pour les mots car on ne peut pas imaginer une humanité muette entourée d’images… Cela serait un recul considérable à un état quasiment bestial. Parce qu’on aurait accès uniquement aux phénomènes et on n’aurait aucun moyen de les penser et de les mettre en rapport entre eux. Faire communiquer des phénomènes, des images est possible avec des mots. Une image sans mots n’est pas une image complète. On constate, à la Télé, sur internet… qu’une image n’est pas complète que si elle est accompagnée de commentaires, de dialogues…
Imaginons un dictionnaire avec des images uniquement ; on ne saura pas les mettre en relation entre elles… Ce n’est pas envisageable. Au moins que l’on regarde uniquement pour le plaisir de les regarder. L’image est dans un univers qui est comparable à celui de la musique : on ne peut l’expliquer que par les mots. Tout passe par le langage !
R.A. : Quel est le sens de votre démarche d’écrivain, de penseur ici dans un milieu universitaire ? Etes-vous un passeur de mots pour les générations futures ?
A.R. : Il faut donner une idée réelle des problèmes de la langue. Dans le cas d’espèce du français, il faut passer par un public plus large et plus jeune qui réfléchit constamment. Où sont ces jeunes qui réfléchissent ? Dans les grandes écoles et dans les universités. J’ai fait de l’enseignement avant et j’ai été convié à donner des conférences comme professeur invité aux Etats-Unis et au Canada. La transmission de connaissances et de savoirs doit être soutenue par des institutions. Il existe une filière universitaire, des grandes écoles. Là où ces établissements se portent bien, il est clair que le savoir passe et se diffuse chez les gens qui ont moins de vingt-deux ans. Le savoir de l’avenir sera pensé par des jeunes entre dix-huit et vingt-deux ans et non pas par ceux, comme moi, qui sont très vieux !
R.A.- : Après treize ans de France Inter, comment vous occupez-vous ?
A.R. : Parfois, je fais des chroniques, pas régulièrement. Vous pouvez me trouver sur quelques sites qui repassent mes chroniques. Cependant, on peut me lire car je continue à écrire : je préfère m’exprimer par l’écrit car cela reste plus longtemps. Comme dit le vieux dicton : « Les paroles volent et les écrits restent ! »
Municipales 2020
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