Actualités
Une bricothèque a été lancée par l’association Les Colibris d’Andrésy
Sous un soleil printanier, le 27 février a été la date de lancement d’une bricothèque dans la Confluence. Il s’agit de rentrer dans le vif d’une économie circulaire… Pour atteindre cet objectif,…
Le ministre Marc Fesneau visite l’usine de Renault Flins, à l’occasion du lancement de son projet Re-Factory
Mercredi 24 février 2021, le ministre Marc Fesneau s’est rendu, avec les membres de la Convention citoyenne pour le climat, sur le site de l’usine de Renault Flins pour la présentation du projet…
Andrésy se mobilise contre le cancer avec l’opération « Coussins-cœur »
La pandémie de la Covid-19 n’entame pas, à Andrésy, la volonté de continuer la solidarité et le combat pour une cause noble. L’opération « Coussins-cœur » en est la preuve : une remise officielle de…
Non, le coworking n’est pas mort !
Le Covid a mis en question un grand nombre de secteurs d’activités. Quel sera le monde économique après la pandémie ? Certains continuent à croire au coworking. Voici une tribune montrant qu’il peut…
Quel avenir pour les autoroutes en zone urbaine ? L’exemple de la RD 154
Le projet de la déviation de la RD 154 devrait passer aux oubliettes de l’histoire locale mais le dinosaure de la politique yvelinoise, Pierre Bédier, entend laisser sa marque avec cette…
Grand Paris Seine & Oise : expérimentation d’un guichet numérique en matière d’urbanisme
La Communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise lance une expérimentation afin de rendre plus rapide et efficace les rouages administratifs relatifs aux démarches et aux actes en matière…
Un nouveau Lidl ouvre ses portes à Meulan-en-Yvelines
Le mercredi 24 février 2021, Meulan-en-Yvelines a retrouvé son magasin Lidl plus grand et plus écologique, avec 981 m² de panneaux photovoltaïques. Ce nouveau magasin semble s’inscrire dans la…
Le sous-préfet Gérard Derouin a visité la Ressourcerie d’Ecquevilly
Jeudi 18 février 2021, le sous-préfet des Yvelines, Gérard Derouin, s’est rendu à la Ressourcerie d’Ecquevilly dans le cadre de l’application du plan de relance mis en place par le Gouvernement pour…
Un projet du Seinergy Lab présélectionné pour le budget participatif écologique et solidaire de l’Île-de-France
Le vendredi 19 février 2021, le Seinergy Lab, situé aux Mureaux, a annoncé que son projet CAP’Eco a été présélectionné par la Région Île-de-France pour son premier budget participatif écologique et…
L’organisation de la collecte et de la gestion des déchets, et après ?
La réflexion ci-dessous montre la possibilité de sortir du désastre GPS&O par un changement de mode de production et de consommation en s’appuyant sur l’exemple triellois. Nous l’avons tous vu,…
Alain Rey : « La langue française a un message universel »
Dans le cadre du colloque international « Dictionnaires et francophonie » à l’Université de Cergy-Pontoise, le 26 mars, nous avions interviewé Alain Rey, auteur de Mille ans de langue française, histoire d’une passion (Ed. Perrin, 2007) et linguiste reconnu bien au delà de nos frontières. Voici ce document des archives du J2R.
Rodrigo Acosta : Quel est le sens de la thématique de ce colloque international à Cergy ?
Alain Rey : C’est très important de s’interroger sur le statut de la langue française car ce sujet, comme d’autres tels l’Etat, la nation, la psychologie collective, a été mal abordé. En effet, la problématique interfère avec des sujets évoqués mal abordés jusqu’ici, selon moi. Prenons l’exemple de la manière dont la langue française interagit avec d’autres langues : toutes les langues devraient tendre vers des idées universelles pour assurer un véritable humanisme. Il est donc nécessaire que chaque langue, avec sa spécificité et ses qualités, agisse pour une compréhension de l’ensemble des problèmes humains.
Dans l’Histoire, ce phénomène a été vécu d’une manière variable : dans la Grèce de l’Antiquité, où les gens réfléchirent pour forger la philosophie comme science, tout ce qui n’était pas hellénique était considéré comme « barbare ». C’était une mauvaise attitude. Aujourd’hui, on est contraint de penser en termes universels à travers la multiplicité des langues. Il existe le mythe biblique de la Tour de Babel mais de nombreuses langues dans le monde peuvent se traduire facilement et de nombreux témoins (bilingue, trilingue ou plurilangue), dans une langue ou un autre, choisissent de s’exprimer et de communiquer sur des concepts et des principes universels.
Je crois beaucoup aux vertus du bilinguisme. Il faut accepter l’idée qu’une langue n’est pas la propriété d’un peuple. Une langue n’est pas réservée à un pays ou à un Etat. La langue traduit une certaine vision du monde et cette vision peut être partagée : c’est le cas de la langue anglaise, de la langue espagnole et du français.
Chaque langue a une littérature, une histoire, une expression collective. Toutes les langues, même celles parlées par dix personnes, sont aussi magnifiques, mais cette dernière est vouée à reculer ou à disparaître si elle ne s’étend pas.
Dans le cas du français, et notamment par rapport à ce colloque international, parler d’une langue en péril (parce qu’elle est parlée moins que l’anglais par exemple) me paraît une très mauvaise façon d’aborder la question. La question est de savoir si le français garde des atouts et surtout des vertus. Enfin, la langue française est capable d’exprimer des idées universelles. Précisément, comme beaucoup d’écrivains et de penseurs, choisissent le français à un moment ou à un autre de leur carrière, cela prouve que le français a des possibilités d’expression et de communication. Le français s’inscrit dans l’histoire de la littérature… La langue française a les capacités d’être apprise, maîtrisée et employée de manière humaniste, c’est-à-dire universelle.
R.A. : Quel est le rôle des mots face à cette vague, voire ce tsunami d’images qui nous envahissent quotidiennement ?
A.R. : Depuis la pré-histoire, on connaît le rôle symbolique de l’image. Puis, cette dernière est devenue plus universelle lorsque la reproduction a été rendue possible grâce à la révolution industrielle du XIXe siècle. Avec la révolution technologique de nos jours (Internet, l’animation des images…), l’image vivante est devenue fondamentale mais il faut se rappeler un point très important : l’image représente un aspect de la réalité, une partie, un particularisme, du phénomène de la réalité. Alors que le mot est capable d’aller vers l’universel par le concept. Et si l’on a une image d’un chanteur, elle ne vous n’explique rien sur la nature du mot chanteur par rapport à un type de chanteur, slameur, humoriste, un jazzman…
R.A. : Selon vous, y a‑t-il un avenir pour les mots ?
A.R.- : Effectivement, il y a un avenir obligatoire pour les mots car on ne peut pas imaginer une humanité muette entourée d’images… Cela serait un recul considérable à un état quasiment bestial. Parce qu’on aurait accès uniquement aux phénomènes et on n’aurait aucun moyen de les penser et de les mettre en rapport entre eux. Faire communiquer des phénomènes, des images est possible avec des mots. Une image sans mots n’est pas une image complète. On constate, à la Télé, sur internet… qu’une image n’est pas complète que si elle est accompagnée de commentaires, de dialogues…
Imaginons un dictionnaire avec des images uniquement ; on ne saura pas les mettre en relation entre elles… Ce n’est pas envisageable. Au moins que l’on regarde uniquement pour le plaisir de les regarder. L’image est dans un univers qui est comparable à celui de la musique : on ne peut l’expliquer que par les mots. Tout passe par le langage !
R.A. : Quel est le sens de votre démarche d’écrivain, de penseur ici dans un milieu universitaire ? Etes-vous un passeur de mots pour les générations futures ?
A.R. : Il faut donner une idée réelle des problèmes de la langue. Dans le cas d’espèce du français, il faut passer par un public plus large et plus jeune qui réfléchit constamment. Où sont ces jeunes qui réfléchissent ? Dans les grandes écoles et dans les universités. J’ai fait de l’enseignement avant et j’ai été convié à donner des conférences comme professeur invité aux Etats-Unis et au Canada. La transmission de connaissances et de savoirs doit être soutenue par des institutions. Il existe une filière universitaire, des grandes écoles. Là où ces établissements se portent bien, il est clair que le savoir passe et se diffuse chez les gens qui ont moins de vingt-deux ans. Le savoir de l’avenir sera pensé par des jeunes entre dix-huit et vingt-deux ans et non pas par ceux, comme moi, qui sont très vieux !
R.A.- : Après treize ans de France Inter, comment vous occupez-vous ?
A.R. : Parfois, je fais des chroniques, pas régulièrement. Vous pouvez me trouver sur quelques sites qui repassent mes chroniques. Cependant, on peut me lire car je continue à écrire : je préfère m’exprimer par l’écrit car cela reste plus longtemps. Comme dit le vieux dicton : « Les paroles volent et les écrits restent ! »
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du 28 juin 2020 dans les deux rives - Ghislaine Senée
soutient la liste Triel Autrement